Un autre jour de fête aujourd'hui : c'est l'anniversaire à Didoux... rien de prévu de spécial car mon cher et tendre ne peut sortir qu'entre 8h30 et 11h30 ce qui limite au niveau des sorties et des "folies" donc cela sera une journée totalement normale : boulot pour moi et repos pour Didoux. Et surement des petites surprises gustatives comme des amaretti maison qu'il aime tant !
Voilà ! Bonne journée à vous.
mercredi 31 juillet 2013
mardi 30 juillet 2013
Recommandation
Pour une fois je vais vous parler cinéma. Au centre Tjibaou j'ai la possibilité d'emprunter des films ayant comme sujet le Pacifique de près ou de loin. Dans ce vaste choix j'ai eu envie de voir Les descendants, un film récent, sortie en janvier 2012, qui a été fort remarqué dans le monde entier avec 22 nominations et 9 prix.
A Hawaii, la vie d’une famille bascule. Parce que sa femme vient d’être hospitalisée suite à un accident de bateau, Matt King tente maladroitement de se rapprocher de ses deux filles, Scottie, une gamine de dix ans vive et précoce, et Alexandra, une adolescente rebelle de dix-sept ans. Il se demande aussi s’il doit vendre les terres familiales, les dernières plages tropicales vierges des îles, héritées de ses ancêtres hawaiiens. Quand Alexandra lui révèle que sa mère avait une liaison, le monde de Matt vacille. Avec ses deux filles, il part à la recherche de l’amant de sa femme. Durant une semaine essentielle, au fil de rencontres tour à tour drôles, perturbantes et révélatrices, il va finalement prendre conscience que sa principale préoccupation est de reconstruire sa vie et sa famille…
Ne vous attendez pas à un film d'action, ce film est très lent. Mais il amène à réfléchir sur les liens entre les personnes d'une même famille. Je ne sais pas pourquoi il a reçu autant de nominations, mais c'est un film à voir.
A Hawaii, la vie d’une famille bascule. Parce que sa femme vient d’être hospitalisée suite à un accident de bateau, Matt King tente maladroitement de se rapprocher de ses deux filles, Scottie, une gamine de dix ans vive et précoce, et Alexandra, une adolescente rebelle de dix-sept ans. Il se demande aussi s’il doit vendre les terres familiales, les dernières plages tropicales vierges des îles, héritées de ses ancêtres hawaiiens. Quand Alexandra lui révèle que sa mère avait une liaison, le monde de Matt vacille. Avec ses deux filles, il part à la recherche de l’amant de sa femme. Durant une semaine essentielle, au fil de rencontres tour à tour drôles, perturbantes et révélatrices, il va finalement prendre conscience que sa principale préoccupation est de reconstruire sa vie et sa famille…
Ne vous attendez pas à un film d'action, ce film est très lent. Mais il amène à réfléchir sur les liens entre les personnes d'une même famille. Je ne sais pas pourquoi il a reçu autant de nominations, mais c'est un film à voir.
lundi 29 juillet 2013
Il pleut, il pleut bergère...
Il pleut, il pleut bergère,
Presse tes blancs moutons,
Allons sous ma chaumière
Bergère, vite, allons.
J'entends sous le feuillage
L'eau qui tombe à grand bruit,
Voici, voici l'orage
Voici l'éclair qui luit.
Entends-tu le tonnerre ?
Il roule en approchant,
Prends un abri bergère
A ma droite en marchant.
Je vois notre cabane,
Et tiens, voici venir
Ma mère et ma sœur Anne
Qui vont l'étable ouvrir.
Bonsoir, bonsoir ma mère,
Ma soeur Anne bonsoir,
J'amène ma bergère
Près de nous ce soir.
Va te sécher ma mie,
Auprès de nos tisons.
Soeur, fais-lui compagnie,
Entrez, petits moutons.
Soignons bien, ô ma mère
Son tant joli troupeau;
Donnez plus de litière
A son petit agneau.
C'est fait, allons près d'elle
Eh bien, donc, te voilà !
En corset qu'elle est belle
Ma mère voyez-la.
Soupons! Prends cette chaise,
Tu seras près de moi
Ce flambeau de mélèze
Brûlera devant toi.
Goûte de ce laitage
Mais tu ne manges pas !
Tu te sens de l'orage ?
Il a lassé tes pas.
Eh bien! voilà ta couche :
Dors-y bien jusqu'au jour;
Laisse-moi sur ta bouche
Prendre un baiser d'amour.
Ne rougis pas, bergère,
Ma mère et moi demain
Nous irons chez ton père
Lui demander ta main.
Même en Nouvelle-Calédonie nous n'échappons pas à l'hiver capricieux de l'année 2013.
Presse tes blancs moutons,
Allons sous ma chaumière
Bergère, vite, allons.
J'entends sous le feuillage
L'eau qui tombe à grand bruit,
Voici, voici l'orage
Voici l'éclair qui luit.
Entends-tu le tonnerre ?
Il roule en approchant,
Prends un abri bergère
A ma droite en marchant.
Je vois notre cabane,
Et tiens, voici venir
Ma mère et ma sœur Anne
Qui vont l'étable ouvrir.
Bonsoir, bonsoir ma mère,
Ma soeur Anne bonsoir,
J'amène ma bergère
Près de nous ce soir.
Va te sécher ma mie,
Auprès de nos tisons.
Soeur, fais-lui compagnie,
Entrez, petits moutons.
Soignons bien, ô ma mère
Son tant joli troupeau;
Donnez plus de litière
A son petit agneau.
C'est fait, allons près d'elle
Eh bien, donc, te voilà !
En corset qu'elle est belle
Ma mère voyez-la.
Soupons! Prends cette chaise,
Tu seras près de moi
Ce flambeau de mélèze
Brûlera devant toi.
Goûte de ce laitage
Mais tu ne manges pas !
Tu te sens de l'orage ?
Il a lassé tes pas.
Eh bien! voilà ta couche :
Dors-y bien jusqu'au jour;
Laisse-moi sur ta bouche
Prendre un baiser d'amour.
Ne rougis pas, bergère,
Ma mère et moi demain
Nous irons chez ton père
Lui demander ta main.
Même en Nouvelle-Calédonie nous n'échappons pas à l'hiver capricieux de l'année 2013.
dimanche 28 juillet 2013
samedi 27 juillet 2013
Découverte littéraire...
Je voudrais vous parler d'un auteur qui a fortement attiré mon attention.
Roland Rossero passe sa jeunesse à Lyon. Vivre son enfance à quelques encablures de la maison des frères Lumière illumine sa vie par écran interposé. Sa mère, cinéphile pratiquante, lui injecte le virus du cinéma, faisant de lui dit-il un accronégatif. Cette passion du grand écran ne s’est depuis jamais démentie.
Des études dentaires rondement menées, diplôme en poche, il décide d’assouvir sa seconde passion : l’exploration du vaste monde. Les molaires de ses contemporains de tous les continents lui apportent le bonheur du voyage et des rencontres. En 1986, il pose son sac au nord de la Nouvelle-Calédonie, à Koumac, avec sa compagne.
Travail, famille et nouvelle patrie n’émousse pas son goût du 7ème art. Il fonde dans ce village de brousse un ciné-club qu’il animera pendant une douzaine d’années. Parallèlement, la démangeaison de l’écriture donne naissance en 1998 à un premier récit, autobiographique, Des Cary plein la bouche. Il y mêle souvenirs de cinéphile et vécu d’arracheur de dents.
Le pli est pris et d’autres publications suivent, notamment des livres pour enfants qu’il illustre et des recueils de nouvelles. Migrant vers Nouméa, capitale de la Grande terre calédonienne, il troque sa blouse de dentiste pour le calepin du journaliste culturel dans un hebdomadaire de la place. Toujours fasciné par le cinéma, il réalise plusieurs courts métrages, parfois adapté de ses nouvelles, et continue de se rêver en scénariste de long métrage. Membre de l’Association des écrivains de la Nouvelle-Calédonie, il a, en 2009, reçu le prix Popaï "fiction" au Salon international du livre océanien pour son premier roman Nomade’s Land.
Principales publications :
Nouvelles
Fondus au noir. Grain de sable, 2007
Celle qui parle sans arrêt dans son jardin. Nouvelles éditions Le Chien bleu, 2004.Contacts. Éditions Le Chien bleu, 2001.
Des Cary plein la bouche. Éditions des écrivains, 1998.
Roman
Arracheur de temps. Cinétics, 2011.
Nomade’s land. Éditions Amalthée, 2009. Prix Popaï “Fiction” du SILO 2009.
Allée simple. Éditions Noir au Blanc, 2012.
Jeunesse
Coupé du monde. Centre de documentation pédagogique, 2001.
Le fabuleux voyage d’une petite goutte d’eau du Pacifique. CDP, 1999.
Clément le petit cagou qui voulait voler. CDP, 1999.
Roland Rossero passe sa jeunesse à Lyon. Vivre son enfance à quelques encablures de la maison des frères Lumière illumine sa vie par écran interposé. Sa mère, cinéphile pratiquante, lui injecte le virus du cinéma, faisant de lui dit-il un accronégatif. Cette passion du grand écran ne s’est depuis jamais démentie.
Des études dentaires rondement menées, diplôme en poche, il décide d’assouvir sa seconde passion : l’exploration du vaste monde. Les molaires de ses contemporains de tous les continents lui apportent le bonheur du voyage et des rencontres. En 1986, il pose son sac au nord de la Nouvelle-Calédonie, à Koumac, avec sa compagne.
Travail, famille et nouvelle patrie n’émousse pas son goût du 7ème art. Il fonde dans ce village de brousse un ciné-club qu’il animera pendant une douzaine d’années. Parallèlement, la démangeaison de l’écriture donne naissance en 1998 à un premier récit, autobiographique, Des Cary plein la bouche. Il y mêle souvenirs de cinéphile et vécu d’arracheur de dents.
Le pli est pris et d’autres publications suivent, notamment des livres pour enfants qu’il illustre et des recueils de nouvelles. Migrant vers Nouméa, capitale de la Grande terre calédonienne, il troque sa blouse de dentiste pour le calepin du journaliste culturel dans un hebdomadaire de la place. Toujours fasciné par le cinéma, il réalise plusieurs courts métrages, parfois adapté de ses nouvelles, et continue de se rêver en scénariste de long métrage. Membre de l’Association des écrivains de la Nouvelle-Calédonie, il a, en 2009, reçu le prix Popaï "fiction" au Salon international du livre océanien pour son premier roman Nomade’s Land.
Principales publications :
Nouvelles
Fondus au noir. Grain de sable, 2007
Celle qui parle sans arrêt dans son jardin. Nouvelles éditions Le Chien bleu, 2004.Contacts. Éditions Le Chien bleu, 2001.
Des Cary plein la bouche. Éditions des écrivains, 1998.
Roman
Arracheur de temps. Cinétics, 2011.
Nomade’s land. Éditions Amalthée, 2009. Prix Popaï “Fiction” du SILO 2009.
Allée simple. Éditions Noir au Blanc, 2012.
Jeunesse
Coupé du monde. Centre de documentation pédagogique, 2001.
Le fabuleux voyage d’une petite goutte d’eau du Pacifique. CDP, 1999.
Clément le petit cagou qui voulait voler. CDP, 1999.
vendredi 26 juillet 2013
Underwater (5)
Ceci sera le dernier article sur ce sujet, car comme je vous l'ai déjà dit le sujet est vaste et il faut bien que je décide d'y mettre fin.
J'ai donc choisi certaines espèces avec des caractéristiques très marquées ou bien que j'aime bien.
Voici le premier qui est le diagramme, ou aussi loche Casteix, mais aussi nommé sweetlips en anglais (famille des Haemulidae). Ces poissons sont facile à reconnaitre grâce à leur bouche aux lèvres épaisses et pourvues de toutes petites dents. Les juvéniles ont une livrée très différente de l'adulte. Ils vivent dans les failles du récif ou à proximité des grosses "patates". Ils ne s'activent par contre que la nuit.
Les perroquets (famille des Scaridae) ont eux aussi une bouche bien particulière. Bien que très communs dans le lagon ou à l'extérieur, je les trouve très jolis. Ce sont des herbivores, mais certaines espèces croquent aussi les coraux vivants. Ils sont diurnes et ils sécrètent un cocon muqueux pour se protéger durant la nuit. Comme d'autres poissons ils peuvent changer de couleurs avec l'âge et le sexe.
Souvent appelés poissons lapins, les picots (famille des Siganidae) sont dotés d'épines sur les différentes nageoires dont les piqûres sont très douloureuses. Ce sont des herbivores communs dans les mangroves, le lagon et sur la pente externe. Ils sont fréquemment pêchés mais la consommation de picot le soir peut parfois provoquer des rêves hallucinatoires.
La famille des Labridae regroupe un grand nombre de poissons d'espèces différentes dont la taille, la forme et la couleur sont très diversifiées. Les labres sont reconnaissables à la forme de leur bouche à grosses lèvres et à dents saillantes.
Les labres sont carnivores, planctophages et certains même se nourrissent des parasites des autres poissons. Ils ont une activité diurne. Ils sont hermaphrodites protogynes c'est à dire qu'ils naissent femelle et deviennent mâle en phase terminale adulte.
Il reste les loches mais je ferais un article sur eux plus tard car ils sont fort nombreux.
Sinon j'espère que vous avez aimez cet aperçu de la faune sous-marine calédonienne en attendant que vous vous coiffiez d'un masque et d'un tuba.
J'ai donc choisi certaines espèces avec des caractéristiques très marquées ou bien que j'aime bien.
Voici le premier qui est le diagramme, ou aussi loche Casteix, mais aussi nommé sweetlips en anglais (famille des Haemulidae). Ces poissons sont facile à reconnaitre grâce à leur bouche aux lèvres épaisses et pourvues de toutes petites dents. Les juvéniles ont une livrée très différente de l'adulte. Ils vivent dans les failles du récif ou à proximité des grosses "patates". Ils ne s'activent par contre que la nuit.
Les perroquets (famille des Scaridae) ont eux aussi une bouche bien particulière. Bien que très communs dans le lagon ou à l'extérieur, je les trouve très jolis. Ce sont des herbivores, mais certaines espèces croquent aussi les coraux vivants. Ils sont diurnes et ils sécrètent un cocon muqueux pour se protéger durant la nuit. Comme d'autres poissons ils peuvent changer de couleurs avec l'âge et le sexe.
Souvent appelés poissons lapins, les picots (famille des Siganidae) sont dotés d'épines sur les différentes nageoires dont les piqûres sont très douloureuses. Ce sont des herbivores communs dans les mangroves, le lagon et sur la pente externe. Ils sont fréquemment pêchés mais la consommation de picot le soir peut parfois provoquer des rêves hallucinatoires.
La famille des Labridae regroupe un grand nombre de poissons d'espèces différentes dont la taille, la forme et la couleur sont très diversifiées. Les labres sont reconnaissables à la forme de leur bouche à grosses lèvres et à dents saillantes.
Les labres sont carnivores, planctophages et certains même se nourrissent des parasites des autres poissons. Ils ont une activité diurne. Ils sont hermaphrodites protogynes c'est à dire qu'ils naissent femelle et deviennent mâle en phase terminale adulte.
Il reste les loches mais je ferais un article sur eux plus tard car ils sont fort nombreux.
Sinon j'espère que vous avez aimez cet aperçu de la faune sous-marine calédonienne en attendant que vous vous coiffiez d'un masque et d'un tuba.
jeudi 25 juillet 2013
mercredi 24 juillet 2013
Jour de fête
Le 24 juillet est le 205e jour de l'année du calendrier grégorien, le 206e en cas d'année bissextile. Il reste 160 jours avant la fin de l'année.
C'était généralement le 6e jour du mois de thermidor dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la prêle.
De grands "hommes", ou moins grands, sont nés ce jour : en 923, Suzaku, empereur du Japon. En 1775, Eugène-François Vidocq, aventurier français. En 1802, Alexandre Dumas père, écrivain français. En 1929, Peter Yates, réalisateur américain. En 1949, Yves Duteil, auteur-compositeur et interprète français. En 1952, Gus Van Sant, réalisateur américain. En 1969, Jennifer Lopez, actrice et chanteuse américaine...
Les noms de plusieurs voies contiennent cette date, sous diverses graphies françaises, en référence à un évènement survenu à cette même date. En France, le 24 juillet 1944, vers la fin de la seconde Guerre mondiale, fut le jour des Combats défensifs des Résistants contre les forces allemandes et la milice française. C'est pour cette raison donc qu'une rue et une ruelle furent nommées en ce nom à Javerlhac en Dordogne et à Rioz en Haute-Saône.
Aujourd'hui est surtout la journée qui célèbre Sainte Christine.
Christine († entre 194 et 211), Christine de Tyr, vierge et martyre légendaire à Tyr en Phénicie sous le règne de Septime Sévère, ses reliques sont vénérées à Palerme (Sicile).
Donc c'est MA fête (car mon prénom est une dérivation de celui-ci) !
De grands "hommes", ou moins grands, sont nés ce jour : en 923, Suzaku, empereur du Japon. En 1775, Eugène-François Vidocq, aventurier français. En 1802, Alexandre Dumas père, écrivain français. En 1929, Peter Yates, réalisateur américain. En 1949, Yves Duteil, auteur-compositeur et interprète français. En 1952, Gus Van Sant, réalisateur américain. En 1969, Jennifer Lopez, actrice et chanteuse américaine...
Les noms de plusieurs voies contiennent cette date, sous diverses graphies françaises, en référence à un évènement survenu à cette même date. En France, le 24 juillet 1944, vers la fin de la seconde Guerre mondiale, fut le jour des Combats défensifs des Résistants contre les forces allemandes et la milice française. C'est pour cette raison donc qu'une rue et une ruelle furent nommées en ce nom à Javerlhac en Dordogne et à Rioz en Haute-Saône.
Aujourd'hui est surtout la journée qui célèbre Sainte Christine.
Christine († entre 194 et 211), Christine de Tyr, vierge et martyre légendaire à Tyr en Phénicie sous le règne de Septime Sévère, ses reliques sont vénérées à Palerme (Sicile).
Donc c'est MA fête (car mon prénom est une dérivation de celui-ci) !
mardi 23 juillet 2013
Underwater (4)
Vous pensez bien que je n'ai pas encore fini avec mon article. Il y a tellement d'espèces que je ne pourrais pas faire complétement le tour de la question. Mais j'ai encore quelques petits poissons à vous montrer.
Parmi les poissons de petite taille, nous avons le poisson chat (famille des Plotosidae). Il mesure entre 20 et 25 cm. Il possède des épines venimeuses à la base des nageoires pectorales et de la dorsale, en revanche les petits barbillons qu'ils ont autour de la bouche, et qui font tout leur charme, ne sont pas dangereux. Si il est assez fréquent de rencontrer les juvéniles en pelote dans les herbiers et les récifs, les adultes sont plutôt solitaires et se cachent dans la journée.
Un peu plus commun : il y a les poissons soldats (famille des Holocentridae). Ce sont des poissons nocturnes. Selon la sous-famille, ils peuvent mesurer entre 15 et 30 cm. La nuit, ils fouillent le sable pour trouver leur nourriture qui se compose principalement de petits crustacées et de vers. Parfois ils se regroupent en banc d'une cinquantaine d'individus. Ce qui, je présume, explique leur nom.
Les poissons de cette famille sont majoritairement de petite taille (moins de 10 cm) et très colorés : Les pseudochromis (famille des Pseudochromidae). Dans une même espèce les couleurs peuvent varier selon le sexe. Et l'inversion sexuelle est fréquente. Généralement le mâle garde la ponte déposée par la femelle sur le substrat. Ils se rencontrent souvent sur la pente abrupte du récif jusqu'à 40 m de profondeur, où ils se nourrissent de petits invertébrés et de petits poissons.
Les poissons cardinaux (famille des Apogonidae), eux, sont très actifs la nuit où ils se nourrissent de plancton. Le jour, ils se réfugient sous les surplombs coralliens ou entre les piquants des oursins Diadema. Une particularité de cette espèce est après la fécondation. A ce moment où la femelle libère ses œufs et après que le mâle les ait fécondés, il les récupére dans sa bouche où il les incube jusqu'à éclosion des larves qui ne mesurent que quelques millimètres.
Je finirais par un poisson bien particulier. L'Aspidontus taeniatus, ou aussi connu sous le nom de 'faux labre nettoyeur', ou blennie aux dents de sabre (famille des Blenniidae). Ces petits poissons ont une livrée presque semblable à celle du labre nettoyeur commun (Labroides dimidiatus), un poisson nettoyeur. Ce 'faux nettoyeur' se comporte de la manière similaire au vrai et de ce fait peut facilement s'approcher des poissons. D'ailleurs on le rencontre surtout aux abords des stations de nettoyage des récifs coralliens. Utilisant la relation mutualiste entre le labre nettoyeur et ses patients, il profite de l'immobilité et de la confiance du poisson qui souhaite se faire nettoyer pour lui arracher un bout de chair avant de prendre la fuite.
Parmi les poissons de petite taille, nous avons le poisson chat (famille des Plotosidae). Il mesure entre 20 et 25 cm. Il possède des épines venimeuses à la base des nageoires pectorales et de la dorsale, en revanche les petits barbillons qu'ils ont autour de la bouche, et qui font tout leur charme, ne sont pas dangereux. Si il est assez fréquent de rencontrer les juvéniles en pelote dans les herbiers et les récifs, les adultes sont plutôt solitaires et se cachent dans la journée.
Un peu plus commun : il y a les poissons soldats (famille des Holocentridae). Ce sont des poissons nocturnes. Selon la sous-famille, ils peuvent mesurer entre 15 et 30 cm. La nuit, ils fouillent le sable pour trouver leur nourriture qui se compose principalement de petits crustacées et de vers. Parfois ils se regroupent en banc d'une cinquantaine d'individus. Ce qui, je présume, explique leur nom.
Les poissons de cette famille sont majoritairement de petite taille (moins de 10 cm) et très colorés : Les pseudochromis (famille des Pseudochromidae). Dans une même espèce les couleurs peuvent varier selon le sexe. Et l'inversion sexuelle est fréquente. Généralement le mâle garde la ponte déposée par la femelle sur le substrat. Ils se rencontrent souvent sur la pente abrupte du récif jusqu'à 40 m de profondeur, où ils se nourrissent de petits invertébrés et de petits poissons.
Les poissons cardinaux (famille des Apogonidae), eux, sont très actifs la nuit où ils se nourrissent de plancton. Le jour, ils se réfugient sous les surplombs coralliens ou entre les piquants des oursins Diadema. Une particularité de cette espèce est après la fécondation. A ce moment où la femelle libère ses œufs et après que le mâle les ait fécondés, il les récupére dans sa bouche où il les incube jusqu'à éclosion des larves qui ne mesurent que quelques millimètres.
Je finirais par un poisson bien particulier. L'Aspidontus taeniatus, ou aussi connu sous le nom de 'faux labre nettoyeur', ou blennie aux dents de sabre (famille des Blenniidae). Ces petits poissons ont une livrée presque semblable à celle du labre nettoyeur commun (Labroides dimidiatus), un poisson nettoyeur. Ce 'faux nettoyeur' se comporte de la manière similaire au vrai et de ce fait peut facilement s'approcher des poissons. D'ailleurs on le rencontre surtout aux abords des stations de nettoyage des récifs coralliens. Utilisant la relation mutualiste entre le labre nettoyeur et ses patients, il profite de l'immobilité et de la confiance du poisson qui souhaite se faire nettoyer pour lui arracher un bout de chair avant de prendre la fuite.
Comme quoi il faut pas toujours faire confiance aux petits poissons !
lundi 22 juillet 2013
Allo Maman bobo
J'march' tout seul le long d'la lign' de ch'min d'fer
Dans ma tête y a pas d'affair'
J'donne des coups d'pied dans un' ptit' boîte en fer
Dans ma tête y a rien à faire
J'suis mal en campagn' et mal en vill'
Peut-être un p'tit peu trop fragil'
Allô Maman bobo
Maman comment tu m'as fait j'suis pas beau
Allô Maman bobo
Allô Maman bobo
J'train'fumée, j'me r'trouv' avec mal au cœur
J'ai vomi tout mon quatre heur'
Fêt', nuits foll's, avec les gens qu'ont du bol
Maint'nant qu'j'fais du music hall
J'suis mal à la scène et mal en vill'
Peut-être un p'tit peu trop fragil'
Allô Maman bobo
Maman comment tu m'as fait j'suis pas beau
Allô Maman bobo
Allô Maman bobo
Moi j'voulais les sorties d'port à la voil'
La nuit barrer les étoil's
Moi les ch'vaux, l'révolver et l'chapeau d'clown
La bell' Peggy du saloon
J'suis mal en homme dur
Et mal en p'tit cœur
Peut-être un p'tit peu trop rêveur
Allô Maman bobo
Maman comment tu m'as fait j'suis pas beau
Allô Maman bobo
Allô Maman bobo
J'march' tout seul le long d'la lign' de ch'min d'fer
Dans ma tête y a pas d'affair'
J'donne des coups d'pied dans un' ptit' boîte en fer
Dans ma tête y a rien à faire
J'suis mal en campagn' et mal en vill'
Peut-être un p'tit peu trop fragil'
P.S. Chanson d'Alain Souchon pour mon Didoux qui est aller voir le médecin car il a bobo !
Dans ma tête y a pas d'affair'
J'donne des coups d'pied dans un' ptit' boîte en fer
Dans ma tête y a rien à faire
J'suis mal en campagn' et mal en vill'
Peut-être un p'tit peu trop fragil'
Allô Maman bobo
Maman comment tu m'as fait j'suis pas beau
Allô Maman bobo
Allô Maman bobo
J'train'fumée, j'me r'trouv' avec mal au cœur
J'ai vomi tout mon quatre heur'
Fêt', nuits foll's, avec les gens qu'ont du bol
Maint'nant qu'j'fais du music hall
J'suis mal à la scène et mal en vill'
Peut-être un p'tit peu trop fragil'
Allô Maman bobo
Maman comment tu m'as fait j'suis pas beau
Allô Maman bobo
Allô Maman bobo
Moi j'voulais les sorties d'port à la voil'
La nuit barrer les étoil's
Moi les ch'vaux, l'révolver et l'chapeau d'clown
La bell' Peggy du saloon
J'suis mal en homme dur
Et mal en p'tit cœur
Peut-être un p'tit peu trop rêveur
Allô Maman bobo
Maman comment tu m'as fait j'suis pas beau
Allô Maman bobo
Allô Maman bobo
J'march' tout seul le long d'la lign' de ch'min d'fer
Dans ma tête y a pas d'affair'
J'donne des coups d'pied dans un' ptit' boîte en fer
Dans ma tête y a rien à faire
J'suis mal en campagn' et mal en vill'
Peut-être un p'tit peu trop fragil'
P.S. Chanson d'Alain Souchon pour mon Didoux qui est aller voir le médecin car il a bobo !
dimanche 21 juillet 2013
Une idée de recette
Alors sachant que certains d'entre vous sont friands de bonne cuisine, je continue de vous abreuver de nouvelles recettes. Celle du jour est un gratin de manioc aux miettes de crabe.
Ingrédients :
- 1 kg de tubercule de manioc blanc ou jaune
- 450 g de miettes de crabe (frais de préférence)
- 1 gousse d'ail
- 1 bouquet de persil
- 1 oignon
- 1 petite botte d'oignons verts
- Sel et poivre
- Lait de coco
- Fromage râpé
Préparation :
1. Eplucher le manioc, le couper morceaux et le faire cuire dans l'eau pendant 30 min.
2. Egoutter le manioc, et le laisser refroidir.
2. Ciseler le persil, les oignons verts et couper finement l'oignon et l'ail.
3. Oter la partie ligneuse du manioc et l'émincer.
4. Dans un saladier, mélanger le tout avec les miettes de crabe et assaisonner avec le sel et le poivre.
5. Beurrer un plat creux, y verser une couche de lait de coco (ou de béchamel au choix), puis le mélange, et ainsi de suite, finir avec le fromage râpé.
6. Mettre au four durant 15 à 20 min.
BON APPETIT !
P.S. Je n'ai pas de photo, car il faut que je l'essaye moi aussi, mais ça à l'air tellement bon que je n'ai pas attendu de la tester pour vous la faire connaitre.
Ingrédients :
- 1 kg de tubercule de manioc blanc ou jaune
- 450 g de miettes de crabe (frais de préférence)
- 1 gousse d'ail
- 1 bouquet de persil
- 1 oignon
- 1 petite botte d'oignons verts
- Sel et poivre
- Lait de coco
- Fromage râpé
Préparation :
1. Eplucher le manioc, le couper morceaux et le faire cuire dans l'eau pendant 30 min.
2. Egoutter le manioc, et le laisser refroidir.
2. Ciseler le persil, les oignons verts et couper finement l'oignon et l'ail.
3. Oter la partie ligneuse du manioc et l'émincer.
4. Dans un saladier, mélanger le tout avec les miettes de crabe et assaisonner avec le sel et le poivre.
5. Beurrer un plat creux, y verser une couche de lait de coco (ou de béchamel au choix), puis le mélange, et ainsi de suite, finir avec le fromage râpé.
6. Mettre au four durant 15 à 20 min.
BON APPETIT !
P.S. Je n'ai pas de photo, car il faut que je l'essaye moi aussi, mais ça à l'air tellement bon que je n'ai pas attendu de la tester pour vous la faire connaitre.
samedi 20 juillet 2013
Underwater (3)
Soyons honnête tous les poissons du lagon ne sont pas beaux. De nombreux spécimens font même peur, ou en étant plus charitable ils ont une sacré gueule. La nature n'a pas été gentille avec eux, mais même si nous pouvons les trouver laids, leur caractéristique physique est très utile pour eux pour différentes raisons...
Les poissons pêcheurs (famille des Antennariidae) sont de ce lot. Ils ont tous la particularité d'avoir sur la tête un filament terminé par un morceau de chair. Lorsqu'une proie est repérée, le poisson déroule sa canne à pêche et l'agite jusqu'à ce que la proie s'en approche. En un éclair, le poisson pêcheur projette sa bouche protactile et gobe le pauvre poisson. Très mauvais nageur, il semble plus marcher que nager. Sa livrée a des couleurs très variables et se confond avec l'environnement. Et il est totalement inoffensif pour nous.
Le poisson-pierre ou Synancée (famille des Scorpaenidae) n'est pas en reste. Non seulement il est pas très beau, et ce n'est pas peu dire, mais il est réputé pour être le plus venimeux au monde. Mesurant environ 35 cm, ses épines dorsales sont très dangereuses. Il se camouffle sur les platiers récifaux et dans le sable ne laissant dépasser que les yeux, la bouche et les ouies. Il se confond si bien avec le substrat qu'il est presque impossible de le distinguer. Il est peu farouche et attend qu'une proie passe à proximité de sa bouche protactile pour l'engloutir en un éclair.
Dans la même famille, il y a les rascasses. Personnellement je trouve beaucoup d'entre elles très jolies, comme la rascasse poule, la rascasse naine ou encore la rascasse diable. Par contre tout comme leur cousin le poisson-pierre, le rascasse scorpion ou encore le scorpion diable ne pourront pas gagner un concours de beauté. De plus leur piqûre est redoutable. Et, eux aussi, il est très difficile de les distinguer dans les fonds rocailleux ou d'algues où ils vivent.
Sinon il y a des poissons dont l'esthétisme provoque un débat.
Dans cet catégorie nous avons la dorade coryphène ou Mahi-Mahi (famille des Coryphaenidae). Pouvant atteindre 2 mètres, je trouve que ce poisson a une drôle de tête. Vivant, il présente une couleur bleue turquoise irisée de dorée extraordinaire. Ces couleurs laissent place à l'argenté après la mort de l'animal. Le mâle est très reconnaissable par une bosse frontale marquée.
De même, le barracudas (famille des Sphyraenidae) me fait peur avec sa bouche allongée pleine de belles dents. Ces poissons carnivores au corps argenté peuvent se rencontrer dans le lagon et à l'extérieur du grand récif. D'ailleurs il faut faire très attention à eux car ils peuvent être attirés par la brillance du masque ou de la lampe du plongeur et se montrer dangereux en fonçant sur le celui-ci, des accidents se produisent de temps en temps.
Ce sera tout pour l'instant...
Les poissons pêcheurs (famille des Antennariidae) sont de ce lot. Ils ont tous la particularité d'avoir sur la tête un filament terminé par un morceau de chair. Lorsqu'une proie est repérée, le poisson déroule sa canne à pêche et l'agite jusqu'à ce que la proie s'en approche. En un éclair, le poisson pêcheur projette sa bouche protactile et gobe le pauvre poisson. Très mauvais nageur, il semble plus marcher que nager. Sa livrée a des couleurs très variables et se confond avec l'environnement. Et il est totalement inoffensif pour nous.
Le poisson-pierre ou Synancée (famille des Scorpaenidae) n'est pas en reste. Non seulement il est pas très beau, et ce n'est pas peu dire, mais il est réputé pour être le plus venimeux au monde. Mesurant environ 35 cm, ses épines dorsales sont très dangereuses. Il se camouffle sur les platiers récifaux et dans le sable ne laissant dépasser que les yeux, la bouche et les ouies. Il se confond si bien avec le substrat qu'il est presque impossible de le distinguer. Il est peu farouche et attend qu'une proie passe à proximité de sa bouche protactile pour l'engloutir en un éclair.
Dans la même famille, il y a les rascasses. Personnellement je trouve beaucoup d'entre elles très jolies, comme la rascasse poule, la rascasse naine ou encore la rascasse diable. Par contre tout comme leur cousin le poisson-pierre, le rascasse scorpion ou encore le scorpion diable ne pourront pas gagner un concours de beauté. De plus leur piqûre est redoutable. Et, eux aussi, il est très difficile de les distinguer dans les fonds rocailleux ou d'algues où ils vivent.
Sinon il y a des poissons dont l'esthétisme provoque un débat.
Dans cet catégorie nous avons la dorade coryphène ou Mahi-Mahi (famille des Coryphaenidae). Pouvant atteindre 2 mètres, je trouve que ce poisson a une drôle de tête. Vivant, il présente une couleur bleue turquoise irisée de dorée extraordinaire. Ces couleurs laissent place à l'argenté après la mort de l'animal. Le mâle est très reconnaissable par une bosse frontale marquée.
De même, le barracudas (famille des Sphyraenidae) me fait peur avec sa bouche allongée pleine de belles dents. Ces poissons carnivores au corps argenté peuvent se rencontrer dans le lagon et à l'extérieur du grand récif. D'ailleurs il faut faire très attention à eux car ils peuvent être attirés par la brillance du masque ou de la lampe du plongeur et se montrer dangereux en fonçant sur le celui-ci, des accidents se produisent de temps en temps.
Ce sera tout pour l'instant...
vendredi 19 juillet 2013
Notre conseil de lecture
En ce moment mes lectures se résument à un seul sujet le webdesign, et je ne pense pas que cela vous intéresserait. Mais je peux vous conseiller des lectures que je souhaite avoir, qui sont en attente d'un peu plus de souplesse dans mon emploi du temps.
Alors j'en ai choisi deux :
Après L’épave, elle signe un deuxième roman composite et poignant qui dessine à travers ces histoires de femmes (amies, amoureuses ou militantes), le portrait sans fard d’une "Amazone de la Parole ".
Avec son habileté habituelle, elle mêle poèmes, notes de journal, nouvelles et confidences dans cette œuvre atypique qui aborde, avec pudeur, le retour sur soi d’un être que le cancer ronge et que l’écriture transcende.
Le deuxième livre a reçu de nombreuses bonnes critiques dans le milieu littéraire du pays, ce qui a attiré mon attention.
Chronique historique aux accents vibrants, Âmes errantes se lit comme un roman. Cet ouvrage émouvant, émaillé de photographies et de documents, évoque le parcours douloureux des émigrants japonais, venus de l’archipel d’Okinawa au tout début du XXe siècle, pour travailler sous contrat en Nouvelle-Calédonie. Arrêtés, puis déportés en Australie, après l’attaque de Pearl Harbor qui déclencha la guerre du Pacifique, ils connaîtront un destin tragique. Denzo Higa fut de ceux-là : il avait fui la mine où il était employé pour fonder une nouvelle famille et s’installer à Kokingone, près de Poindimié. Contraint d’abandonner sa femme kanak et ses enfants, il ne devait jamais plus les revoir… Ce livre est son histoire.
C’est à l’occasion d’une résidence au centre culturel Tjibaou que la photographe Mutsumi Tsuda découvre qu’une petite communauté japonaise, dont elle ignorait tout, a laissé de nombreux descendants, souvent métis, en Nouvelle-Calédonie. Ceux-ci lui confient leurs histoires de famille. Peu à peu, sans même qu’elle en prenne tout à fait conscience, ces confidences la conduisent à de véritables recherches…
Voilà deux perles à lire.
Je vous souhaite de bonnes lectures durant cet été et je vous dis au mois prochain pour d'autres conseils.
Alors j'en ai choisi deux :
- Graines de pin colonnaire de ... Déwé Gorodé
- Âmes errantes de ... Mutsumi Tsuda
Après L’épave, elle signe un deuxième roman composite et poignant qui dessine à travers ces histoires de femmes (amies, amoureuses ou militantes), le portrait sans fard d’une "Amazone de la Parole ".
Avec son habileté habituelle, elle mêle poèmes, notes de journal, nouvelles et confidences dans cette œuvre atypique qui aborde, avec pudeur, le retour sur soi d’un être que le cancer ronge et que l’écriture transcende.
Le deuxième livre a reçu de nombreuses bonnes critiques dans le milieu littéraire du pays, ce qui a attiré mon attention.
Chronique historique aux accents vibrants, Âmes errantes se lit comme un roman. Cet ouvrage émouvant, émaillé de photographies et de documents, évoque le parcours douloureux des émigrants japonais, venus de l’archipel d’Okinawa au tout début du XXe siècle, pour travailler sous contrat en Nouvelle-Calédonie. Arrêtés, puis déportés en Australie, après l’attaque de Pearl Harbor qui déclencha la guerre du Pacifique, ils connaîtront un destin tragique. Denzo Higa fut de ceux-là : il avait fui la mine où il était employé pour fonder une nouvelle famille et s’installer à Kokingone, près de Poindimié. Contraint d’abandonner sa femme kanak et ses enfants, il ne devait jamais plus les revoir… Ce livre est son histoire.
C’est à l’occasion d’une résidence au centre culturel Tjibaou que la photographe Mutsumi Tsuda découvre qu’une petite communauté japonaise, dont elle ignorait tout, a laissé de nombreux descendants, souvent métis, en Nouvelle-Calédonie. Ceux-ci lui confient leurs histoires de famille. Peu à peu, sans même qu’elle en prenne tout à fait conscience, ces confidences la conduisent à de véritables recherches…
Voilà deux perles à lire.
Je vous souhaite de bonnes lectures durant cet été et je vous dis au mois prochain pour d'autres conseils.
jeudi 18 juillet 2013
Underwater (2)
J'en reviens à mes poissons. Il est vrai que si je ne suis pas une vraie passionnée, c'est un sujet que j'affectionne. Si je m'ennuie et si vous voulez m'occuper, il suffit de me mettre la tête dans l'eau du lagon, avec un masque et un tuba bien sûr, et vous êtes sûr que je serais contente. Donc je continue...
Alors après vous avoir parlé des poissons avec des formes particulières, maintenant je voudrais vous montrer des poissons aux belles livrées, couleur de l'arc en ciel.
Je vais commencer par le plus connu d'autres eux : le poisson papillon (famille des Chaetodontidae).
Ce sont des poissons de récifs de petites tailles. On peut les voir picorer le corail grâce à leur petite bouche protractile. Leurs corps arrondi et plat est vivement coloré d'une dominante jaune et noire. Ils vivent en couple ou par petits groupes mais peuvent se réunir en bancs à la période de la reproduction. Voici quelques spécimens, mais la liste est longue :
Tout aussi beau et célébre : le poisson ange (famille des Pomacanthidae). Poissons coralliens, ils sont très communs en Nouvelle-Calédonie. Ils ont une toute petite bouche et se nourrissent d'algues, d'éponges ou d'invertébrés divers. Leur corps comprimé latéralement présente lui aussi des couleurs vives, mais beaucoup plus variées. Les espèces connues sont toutes hermaphrodites protogynes, ce qui signifie qu'ils naissent femelles et meurent mâles. Il est fréquent que la livrée des juvéniles soient totalement différentes de celles des adultes, ce qui permet de mieux les reconnaitre.
Surement la star des poissons, le poisson le plus adoré des enfants : le poisson clown (famille des Pomacentridae). Les poissons clowns ont la particularité de vivre en association avec les anémones. Ils ont en effet un mucus protecteur qui les protége des décharges des cellules urticantes de celles-ci. Ils vivent ainsi en couple dans l'anémone en compagnie d'un petit groupe de petits clowns mâles. La femelle est toujours plus grosse et lorsqu'elle est meurt, le mâle dominant se transforme en femelle. Ils naissent donc d'abord mâles, ce sont des hermaphrodites protandres. Ils sont très territoriaux et se montrent agressifs envers ceux qui approchent leur anémone.
Dans la même famille, on a aussi un poisson très joli mais très commun : les demoiselles.
Alors après vous avoir parlé des poissons avec des formes particulières, maintenant je voudrais vous montrer des poissons aux belles livrées, couleur de l'arc en ciel.
Je vais commencer par le plus connu d'autres eux : le poisson papillon (famille des Chaetodontidae).
Ce sont des poissons de récifs de petites tailles. On peut les voir picorer le corail grâce à leur petite bouche protractile. Leurs corps arrondi et plat est vivement coloré d'une dominante jaune et noire. Ils vivent en couple ou par petits groupes mais peuvent se réunir en bancs à la période de la reproduction. Voici quelques spécimens, mais la liste est longue :
Surement la star des poissons, le poisson le plus adoré des enfants : le poisson clown (famille des Pomacentridae). Les poissons clowns ont la particularité de vivre en association avec les anémones. Ils ont en effet un mucus protecteur qui les protége des décharges des cellules urticantes de celles-ci. Ils vivent ainsi en couple dans l'anémone en compagnie d'un petit groupe de petits clowns mâles. La femelle est toujours plus grosse et lorsqu'elle est meurt, le mâle dominant se transforme en femelle. Ils naissent donc d'abord mâles, ce sont des hermaphrodites protandres. Ils sont très territoriaux et se montrent agressifs envers ceux qui approchent leur anémone.
Dans la même famille, on a aussi un poisson très joli mais très commun : les demoiselles.
Je vais laisser vos yeux se reposer... et la suite au prochain épisode.
P.S. Les photos ne sont toujours pas les miennes... j'aurais besoin d'un caisson étanche pour ça !
mercredi 17 juillet 2013
Soyons fous !
Pour changer, et mettre un peu de folie... j'ai fait une chose spontanée, pour ne pas dire idiote, quelque chose pour faire un nouvel article. Que ne ferais-je pas pour alimenter quotidiennement mon blog !? Bien sûr je plaisante, mais il est vrai qu'hier soir un événement m'a inspiré pour aujourd'hui.
Alors je commence par le début.
Lundi matin, Didoux devait être mené à la jetée vers les 4h. du matin comme à chaque quart de jour, mais ce jour là j'étais un peu fatiguée donc il est parti sans moi et à laisser l'annexe au ponton. Le problème, vous vous en doutez, c'est que je n'ai plus, dans ce cas, de "véhicule" motorisé pour sortir. La seule solution qu'il me reste alors c'est de pagayer jusqu'à l'annexe et de ramener le Petit Vayu à la traîne. Ceci est assez facile... donc j'ai choisi de rendre la chose plus difficile : le faire de nuit !
En fait plusieurs facteurs m'ont poussée à prendre cette décision. La première : l'annonce de la météo, pluie pour demain et après demain. La deuxième : l'état des batteries du Vayu, orange et presque orange. Donc dû à ces deux faits, à 18h30, j'ai pris ma pagaie et une lampe frontale... et vaille que vaille. Je vous rassure la lampe était plus là pour me signaler que pour me repérer, car la luminosité nocturne était suffisante pour ma navigation.
Ainsi j'ai ramené un transport suffisant grand pour me permettre de déménager mes affaires pour un jour ou deux chez Michel le temps que tout revienne à la normale.
Alors je commence par le début.
Lundi matin, Didoux devait être mené à la jetée vers les 4h. du matin comme à chaque quart de jour, mais ce jour là j'étais un peu fatiguée donc il est parti sans moi et à laisser l'annexe au ponton. Le problème, vous vous en doutez, c'est que je n'ai plus, dans ce cas, de "véhicule" motorisé pour sortir. La seule solution qu'il me reste alors c'est de pagayer jusqu'à l'annexe et de ramener le Petit Vayu à la traîne. Ceci est assez facile... donc j'ai choisi de rendre la chose plus difficile : le faire de nuit !
En fait plusieurs facteurs m'ont poussée à prendre cette décision. La première : l'annonce de la météo, pluie pour demain et après demain. La deuxième : l'état des batteries du Vayu, orange et presque orange. Donc dû à ces deux faits, à 18h30, j'ai pris ma pagaie et une lampe frontale... et vaille que vaille. Je vous rassure la lampe était plus là pour me signaler que pour me repérer, car la luminosité nocturne était suffisante pour ma navigation.
Ainsi j'ai ramené un transport suffisant grand pour me permettre de déménager mes affaires pour un jour ou deux chez Michel le temps que tout revienne à la normale.
mardi 16 juillet 2013
Underwater... (1)
Je continue sur ma lancée et je vais aujourd'hui vous parler des poissons du lagon calédonien.
Ne sachant pas pour où commencer, je débute au hasard par les poissons ballons (famille des Tetraodontidae). Ils sont caractérisés par leur peau hérissée de petites épines et par la capacité de se gonfler d'eau lorsqu'ils sont menacés. Ils sont réputés pour la possibilité de sécréter un poison violent, la tetraodontoxine particulièrement concentrée dans les viscères, les gonades et la peau. La toxicité varie d'une espèce à l'autre.
Les poissons coffres (famille des Ostraciidae) ont la particularité, eux, d'avoir une carapace de plaques osseuse polygonales qui leur donne une allure un peu raide. De cette sorte de bouclier ne sortent que les nageoires, les ouvertures branchiales, les yeux, la bouche et l'anus. Leur régime alimentaire est omnivore. Lorsqu'ils sont stressés, ils sécrètent une substance toxique sur leur peau, l'ostracitoxine. Leur toxicité les protègent ainsi des prédateurs.
Et enfin les poissons porc-épics (famille des Diodontidae). Ils sont assez commun dans les récifs mais se cachent dans la journée. Comme les poissons ballons, ils se gonflent d'eau pour effrayer les prédateurs, mais ils se différencient par la présence d'épines proéminentes et par leurs gros yeux globuleux. Ils sont généralement nocturnes et se nourrissent de petits invertébrés tels que les oursins et crabes.
Beaucoup d'espèces ont des formes très reconnaissables comme vous pouvez le voir. Mais pour certains c'est vraiment flagrant.
Les nasons (sous-famille des Nasinae) rentrent dans cette catégorie. Ils présentent deux paires d'épines à la base de la caudale et une protubérance osseuse frontale qui leur donne un profil unique. La présence de l'épine à la base caudale les classe dans la famille des chirurgiens. Et ils sont planctophages ou herbivores tout comme eux.
Les poissons rasoirs ou poissons couteaux (famille des Centriscidae) ne se reconnaissent pas par une forme originale mais par sa nage. Ils nagent toujours la tête en bas. Ils se déplacent en banc et se réfugient à la moindre alerte entre les longs piquants noirs des oursins Diadema. Car la bande longitudinale noire de sa livrée se confond en effet avec le piquant de l'oursin.
Je m'arrêterais pour l'instant sur les mandarins (famille des Callionymidae). Ces poissons sont assez petits, entre 5 à 6 cm de long. Ils vivent essentiellement dans les fonds calmes et envasés. Ils sont tout de même très reconnaissable grâce à leur forme, mais surtout à leur livrée noble et lumineuse.
P.S. Malheureusement je ne suis l'auteure d'aucune des photos...
Ne sachant pas pour où commencer, je débute au hasard par les poissons ballons (famille des Tetraodontidae). Ils sont caractérisés par leur peau hérissée de petites épines et par la capacité de se gonfler d'eau lorsqu'ils sont menacés. Ils sont réputés pour la possibilité de sécréter un poison violent, la tetraodontoxine particulièrement concentrée dans les viscères, les gonades et la peau. La toxicité varie d'une espèce à l'autre.
Les poissons coffres (famille des Ostraciidae) ont la particularité, eux, d'avoir une carapace de plaques osseuse polygonales qui leur donne une allure un peu raide. De cette sorte de bouclier ne sortent que les nageoires, les ouvertures branchiales, les yeux, la bouche et l'anus. Leur régime alimentaire est omnivore. Lorsqu'ils sont stressés, ils sécrètent une substance toxique sur leur peau, l'ostracitoxine. Leur toxicité les protègent ainsi des prédateurs.
Et enfin les poissons porc-épics (famille des Diodontidae). Ils sont assez commun dans les récifs mais se cachent dans la journée. Comme les poissons ballons, ils se gonflent d'eau pour effrayer les prédateurs, mais ils se différencient par la présence d'épines proéminentes et par leurs gros yeux globuleux. Ils sont généralement nocturnes et se nourrissent de petits invertébrés tels que les oursins et crabes.
Les nasons (sous-famille des Nasinae) rentrent dans cette catégorie. Ils présentent deux paires d'épines à la base de la caudale et une protubérance osseuse frontale qui leur donne un profil unique. La présence de l'épine à la base caudale les classe dans la famille des chirurgiens. Et ils sont planctophages ou herbivores tout comme eux.
Les poissons rasoirs ou poissons couteaux (famille des Centriscidae) ne se reconnaissent pas par une forme originale mais par sa nage. Ils nagent toujours la tête en bas. Ils se déplacent en banc et se réfugient à la moindre alerte entre les longs piquants noirs des oursins Diadema. Car la bande longitudinale noire de sa livrée se confond en effet avec le piquant de l'oursin.
Je m'arrêterais pour l'instant sur les mandarins (famille des Callionymidae). Ces poissons sont assez petits, entre 5 à 6 cm de long. Ils vivent essentiellement dans les fonds calmes et envasés. Ils sont tout de même très reconnaissable grâce à leur forme, mais surtout à leur livrée noble et lumineuse.
P.S. Malheureusement je ne suis l'auteure d'aucune des photos...