Ceci est le dernier article de ce journal, d'environ 500 articles, en Kanaky.
Bien sûr, rien est définitif dans la vie, donc le livre se ferme... mais il n'est pas dit qu'un nouveau tome ne puisse un jour s'ouvrir...
Pour l'instant, je voudrais juste dire "Merci" aux personnes qui m'ont lu et qui ont aimé ce que j'ai voulu partager sur ce pays beau et complexe. Ce territoire, comme vous avez pu le lire, est riche, et j'aurais pu en écrire autant sans avoir encore fait le tour de la question. Je souhaite que l'avenir soit plein d'espoir pour ses habitants et que les choses continuent d'avancer dans un destin commun entre toutes les communautés. J'ai vécu ici pendant un court laps de temps mais j'ai eu la chance de rencontrer de merveilleuses personnes, donc j'espère que leurs espérances verront le jour. Le futur est entre leur main.
En ce qui me concerne, je me sens plus riche aujourd'hui de ce qu'elles m'ont amené. Et je suis heureuse d'avoir eu la chance de vivre ici parmi elles. Être expatriée est une bénédiction, pas une malédiction. Cela permet de vivre différemment, de voir la vie autrement et de grandir au contact d'une autre culture. Et en ce sens, je suis triste de laisser toute cette richesse derrière moi.
A l'instant où vous lisez ce texte, je suis dans mon avion pour Tokyo qui m'amènera à Amsterdam et de là je rentre à Nice. Une nouvelle vie m'attend, une vie bien différente, mais la différence ne me fait pas peur...
Excessivement libre...
mercredi 14 mai 2014
mardi 13 mai 2014
Histoire d'un aller et d'un retour
Dans le cadre de l'exposition dont je vous ai tant parlé, Kanak, l'Art est une Parole, le Centre Culturel Tjibaou a organisé une conférence pour en savoir plus sur cet évènement. C'est Marianne Tissandier, responsable des collections au musée de Nouvelle-Calédonie, qui en était la conférencière.
Ici a été abordé les rouages de l'exposition et les dessous des prêts d'une soixantaine de pièces par le musée de Nouvelle-Calédonie au musée du quai Branly à Paris. Il est très intéressant d'apprendre l'historique de cette exposition, le côté administratif à gérer, l'emballage, le transport, la mise en place, etc. Bien sûr il manque les photos, et c'est un sacré manque dans ce cas, mais je vous demanderais de faire appel à votre imagination.
Voici le lien pour pouvoir l'écouter et approfondir votre connaissance du sujet.
Ici a été abordé les rouages de l'exposition et les dessous des prêts d'une soixantaine de pièces par le musée de Nouvelle-Calédonie au musée du quai Branly à Paris. Il est très intéressant d'apprendre l'historique de cette exposition, le côté administratif à gérer, l'emballage, le transport, la mise en place, etc. Bien sûr il manque les photos, et c'est un sacré manque dans ce cas, mais je vous demanderais de faire appel à votre imagination.
Voici le lien pour pouvoir l'écouter et approfondir votre connaissance du sujet.
lundi 12 mai 2014
Made in India
Quand nous montons sur Thio, et un peu plus haut dans le nord, nous pouvons voir beaucoup d'élevage dit extensif. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est une méthode d'élevage de bovins, ovins, rennes, et autres, caractérisée par une faible densité d'animaux à l'hectare. Hormis le sel mais aussi le fourrage en cas de sécheresse, aucun apport supplémentaire de nourriture n'est requis, ce qui oppose ce mode d'élevage à l'élevage intensif.
Mais en dehors de cela, la particularité dont je voulais vous parler vient de l'élevage de certaines races que quelques éleveurs/producteurs bovins sur l'île produisent : La Brahmane.
C'est une race bovine indienne, issue de zébus élevés depuis plusieurs milliers d'années en Inde. La vache y est sacrée pour les hindous, aussi son rôle se borne-t-il à donner du lait. Même le cuir est touché par cette restriction. Seules de rares ethnies consomment sa viande. De par ce fait les hindous ont refusé de vendre leurs animaux aux Occidentaux... mais quelques reproducteurs ont pu quitter le sous-continent pour donner des élevages en Australie, en Amérique et... en Nouvelle-Calédonie.
Je trouve cette race magnifique. Elle porte une robe claire et les muqueuses sont foncés. Les cornes sont très courtes et les oreilles larges sont pendantes. Le garrot est surmonté d'une bosse caractéristique des zébus.
Autre point qui intéresse les éleveurs : c'est une race façonnée par plusieurs millénaires de sélection naturelle dans un environnement difficile et changeant. Elle a développé une adaptation qui la rend très intéressante dans les croisements pour le bétail de zone tropicale.
Soyons honnêtes, je préfèrerais la voir en Inde où je suis sûre qu'elle peut vivre paisible et mourir de sa belle mort. Mais d'en voir ici c'est un privilége, car elles ont une majesté que nos normandes n'ont pas !
Mais en dehors de cela, la particularité dont je voulais vous parler vient de l'élevage de certaines races que quelques éleveurs/producteurs bovins sur l'île produisent : La Brahmane.
C'est une race bovine indienne, issue de zébus élevés depuis plusieurs milliers d'années en Inde. La vache y est sacrée pour les hindous, aussi son rôle se borne-t-il à donner du lait. Même le cuir est touché par cette restriction. Seules de rares ethnies consomment sa viande. De par ce fait les hindous ont refusé de vendre leurs animaux aux Occidentaux... mais quelques reproducteurs ont pu quitter le sous-continent pour donner des élevages en Australie, en Amérique et... en Nouvelle-Calédonie.
Autre point qui intéresse les éleveurs : c'est une race façonnée par plusieurs millénaires de sélection naturelle dans un environnement difficile et changeant. Elle a développé une adaptation qui la rend très intéressante dans les croisements pour le bétail de zone tropicale.
Soyons honnêtes, je préfèrerais la voir en Inde où je suis sûre qu'elle peut vivre paisible et mourir de sa belle mort. Mais d'en voir ici c'est un privilége, car elles ont une majesté que nos normandes n'ont pas !
dimanche 11 mai 2014
samedi 10 mai 2014
Papilio montrouzieri
Ne pouvant pas vous montrer les photos promises... Je vais vous parler d'une petite créature endémique : le Papilio montrouzieri, le papillon bleu calédonien.
C'est un insecte lépidoptère de la famille des Papilionidae, de la sous-famille des Papilioninae et du genre Papilio... un papillon pour parler français ! Le Papilio montrouzieri est communément appelé le papillon bleu. C'est un très grand papillon avec une envergure qui peut atteindre 10 cm. Il est très facile à reconnaître à cause de son vol capricieux, et la face supérieure des ailes d'un bleu métallique intense bordé largement à très largement de noir et avec cette « queue » aux ailes postérieures.
Désolé... Mon plan B est maigre mais je voulais tout de même vous faire découvrir ce beau spécimen du Caillou qui est unique en son genre.
Je vous proposerais un meilleur article demain.
Tata bisous.
C'est un insecte lépidoptère de la famille des Papilionidae, de la sous-famille des Papilioninae et du genre Papilio... un papillon pour parler français ! Le Papilio montrouzieri est communément appelé le papillon bleu. C'est un très grand papillon avec une envergure qui peut atteindre 10 cm. Il est très facile à reconnaître à cause de son vol capricieux, et la face supérieure des ailes d'un bleu métallique intense bordé largement à très largement de noir et avec cette « queue » aux ailes postérieures.
Désolé... Mon plan B est maigre mais je voulais tout de même vous faire découvrir ce beau spécimen du Caillou qui est unique en son genre.
Je vous proposerais un meilleur article demain.
Tata bisous.
vendredi 9 mai 2014
Une nouvelle nuit des musées...
Ce week-end c'est Les Nuits des Musées. Et comme l'année dernière nous allons profiter de l'opportunité qui nous est offerte pour aller au musée gratuitement et le voir sous un angle nouveau.
Cette année c'est le Musée maritime de Nouvelle-Calédonie qui nous propose d'embarquer sur l'Iphigénie. Frégate aménagée pour le transport des bagnards, appareillant de Toulon le 6 janvier 1864 à destination de la Nouvelle-Calédonie. A son bord, on dénombre 663 personnes dont 250 bagnards, pour la plupart condamnés à de lourdes peines et sélectionnés selon leurs compétences présumées. La construction du futur pénitencier de Nouvelle-Calédonie est alors une priorité.
Il s'agit de revivre le 9 mai 1864, un pas dans le passé de 150 ans. Au travers d'une exposition, de saynètes, de lectures et de la musique d'un quatuor à cordes nous traverserons les mers sur L'Iphigénie de Toulon à Port de France (premier nom de Nouméa) avec à son bord les premiers forçats envoyée en Nouvelle-Calédonie.
Ensuite si cette première partie nous a bien embarqué nous continuerons à Nouville avec l'Association Témoignage d'un Passé qui nous accueillera en costumes avec des images d'archives pour mettre en scène l'arrivée de ce premier convoi. Une expérience similaire a déjà été tenté de notre part et nous avions pris nos jambes à nos cous. Mais ne voulant pas rester sur nos a priori, nous irons surement.
Je ne peux pas vous en dire plus, donc à demain pour les photos...
Cette année c'est le Musée maritime de Nouvelle-Calédonie qui nous propose d'embarquer sur l'Iphigénie. Frégate aménagée pour le transport des bagnards, appareillant de Toulon le 6 janvier 1864 à destination de la Nouvelle-Calédonie. A son bord, on dénombre 663 personnes dont 250 bagnards, pour la plupart condamnés à de lourdes peines et sélectionnés selon leurs compétences présumées. La construction du futur pénitencier de Nouvelle-Calédonie est alors une priorité.
Il s'agit de revivre le 9 mai 1864, un pas dans le passé de 150 ans. Au travers d'une exposition, de saynètes, de lectures et de la musique d'un quatuor à cordes nous traverserons les mers sur L'Iphigénie de Toulon à Port de France (premier nom de Nouméa) avec à son bord les premiers forçats envoyée en Nouvelle-Calédonie.
Ensuite si cette première partie nous a bien embarqué nous continuerons à Nouville avec l'Association Témoignage d'un Passé qui nous accueillera en costumes avec des images d'archives pour mettre en scène l'arrivée de ce premier convoi. Une expérience similaire a déjà été tenté de notre part et nous avions pris nos jambes à nos cous. Mais ne voulant pas rester sur nos a priori, nous irons surement.
Je ne peux pas vous en dire plus, donc à demain pour les photos...
jeudi 8 mai 2014
8 mai...
J'aurais pu vous faire un article sur la guerre de 1945, car elle a eu lieu ici aussi avec un énorme contingent de militaires américains... ou vous parlez du musée de la Seconde Guerre Mondiale, le dernier musée de Nouméa... Mais j'ai choisi l'option du jour férié où tout le monde profite de sa journée pour ne rien faire.
A demain.
Tata bisous.
A demain.
Tata bisous.
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