Ceci est le dernier article de ce journal, d'environ 500 articles, en Kanaky.
Bien sûr, rien est définitif dans la vie, donc le livre se ferme... mais il n'est pas dit qu'un nouveau tome ne puisse un jour s'ouvrir...
Pour l'instant, je voudrais juste dire "Merci" aux personnes qui m'ont lu et qui ont aimé ce que j'ai voulu partager sur ce pays beau et complexe. Ce territoire, comme vous avez pu le lire, est riche, et j'aurais pu en écrire autant sans avoir encore fait le tour de la question. Je souhaite que l'avenir soit plein d'espoir pour ses habitants et que les choses continuent d'avancer dans un destin commun entre toutes les communautés. J'ai vécu ici pendant un court laps de temps mais j'ai eu la chance de rencontrer de merveilleuses personnes, donc j'espère que leurs espérances verront le jour. Le futur est entre leur main.
En ce qui me concerne, je me sens plus riche aujourd'hui de ce qu'elles m'ont amené. Et je suis heureuse d'avoir eu la chance de vivre ici parmi elles. Être expatriée est une bénédiction, pas une malédiction. Cela permet de vivre différemment, de voir la vie autrement et de grandir au contact d'une autre culture. Et en ce sens, je suis triste de laisser toute cette richesse derrière moi.
A l'instant où vous lisez ce texte, je suis dans mon avion pour Tokyo qui m'amènera à Amsterdam et de là je rentre à Nice. Une nouvelle vie m'attend, une vie bien différente, mais la différence ne me fait pas peur...
mercredi 14 mai 2014
mardi 13 mai 2014
Histoire d'un aller et d'un retour
Dans le cadre de l'exposition dont je vous ai tant parlé, Kanak, l'Art est une Parole, le Centre Culturel Tjibaou a organisé une conférence pour en savoir plus sur cet évènement. C'est Marianne Tissandier, responsable des collections au musée de Nouvelle-Calédonie, qui en était la conférencière.
Ici a été abordé les rouages de l'exposition et les dessous des prêts d'une soixantaine de pièces par le musée de Nouvelle-Calédonie au musée du quai Branly à Paris. Il est très intéressant d'apprendre l'historique de cette exposition, le côté administratif à gérer, l'emballage, le transport, la mise en place, etc. Bien sûr il manque les photos, et c'est un sacré manque dans ce cas, mais je vous demanderais de faire appel à votre imagination.
Voici le lien pour pouvoir l'écouter et approfondir votre connaissance du sujet.
Ici a été abordé les rouages de l'exposition et les dessous des prêts d'une soixantaine de pièces par le musée de Nouvelle-Calédonie au musée du quai Branly à Paris. Il est très intéressant d'apprendre l'historique de cette exposition, le côté administratif à gérer, l'emballage, le transport, la mise en place, etc. Bien sûr il manque les photos, et c'est un sacré manque dans ce cas, mais je vous demanderais de faire appel à votre imagination.
Voici le lien pour pouvoir l'écouter et approfondir votre connaissance du sujet.
lundi 12 mai 2014
Made in India
Quand nous montons sur Thio, et un peu plus haut dans le nord, nous pouvons voir beaucoup d'élevage dit extensif. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est une méthode d'élevage de bovins, ovins, rennes, et autres, caractérisée par une faible densité d'animaux à l'hectare. Hormis le sel mais aussi le fourrage en cas de sécheresse, aucun apport supplémentaire de nourriture n'est requis, ce qui oppose ce mode d'élevage à l'élevage intensif.
Mais en dehors de cela, la particularité dont je voulais vous parler vient de l'élevage de certaines races que quelques éleveurs/producteurs bovins sur l'île produisent : La Brahmane.
C'est une race bovine indienne, issue de zébus élevés depuis plusieurs milliers d'années en Inde. La vache y est sacrée pour les hindous, aussi son rôle se borne-t-il à donner du lait. Même le cuir est touché par cette restriction. Seules de rares ethnies consomment sa viande. De par ce fait les hindous ont refusé de vendre leurs animaux aux Occidentaux... mais quelques reproducteurs ont pu quitter le sous-continent pour donner des élevages en Australie, en Amérique et... en Nouvelle-Calédonie.
Je trouve cette race magnifique. Elle porte une robe claire et les muqueuses sont foncés. Les cornes sont très courtes et les oreilles larges sont pendantes. Le garrot est surmonté d'une bosse caractéristique des zébus.
Autre point qui intéresse les éleveurs : c'est une race façonnée par plusieurs millénaires de sélection naturelle dans un environnement difficile et changeant. Elle a développé une adaptation qui la rend très intéressante dans les croisements pour le bétail de zone tropicale.
Soyons honnêtes, je préfèrerais la voir en Inde où je suis sûre qu'elle peut vivre paisible et mourir de sa belle mort. Mais d'en voir ici c'est un privilége, car elles ont une majesté que nos normandes n'ont pas !
Mais en dehors de cela, la particularité dont je voulais vous parler vient de l'élevage de certaines races que quelques éleveurs/producteurs bovins sur l'île produisent : La Brahmane.
C'est une race bovine indienne, issue de zébus élevés depuis plusieurs milliers d'années en Inde. La vache y est sacrée pour les hindous, aussi son rôle se borne-t-il à donner du lait. Même le cuir est touché par cette restriction. Seules de rares ethnies consomment sa viande. De par ce fait les hindous ont refusé de vendre leurs animaux aux Occidentaux... mais quelques reproducteurs ont pu quitter le sous-continent pour donner des élevages en Australie, en Amérique et... en Nouvelle-Calédonie.
Autre point qui intéresse les éleveurs : c'est une race façonnée par plusieurs millénaires de sélection naturelle dans un environnement difficile et changeant. Elle a développé une adaptation qui la rend très intéressante dans les croisements pour le bétail de zone tropicale.
Soyons honnêtes, je préfèrerais la voir en Inde où je suis sûre qu'elle peut vivre paisible et mourir de sa belle mort. Mais d'en voir ici c'est un privilége, car elles ont une majesté que nos normandes n'ont pas !
dimanche 11 mai 2014
samedi 10 mai 2014
Papilio montrouzieri
Ne pouvant pas vous montrer les photos promises... Je vais vous parler d'une petite créature endémique : le Papilio montrouzieri, le papillon bleu calédonien.
C'est un insecte lépidoptère de la famille des Papilionidae, de la sous-famille des Papilioninae et du genre Papilio... un papillon pour parler français ! Le Papilio montrouzieri est communément appelé le papillon bleu. C'est un très grand papillon avec une envergure qui peut atteindre 10 cm. Il est très facile à reconnaître à cause de son vol capricieux, et la face supérieure des ailes d'un bleu métallique intense bordé largement à très largement de noir et avec cette « queue » aux ailes postérieures.
Désolé... Mon plan B est maigre mais je voulais tout de même vous faire découvrir ce beau spécimen du Caillou qui est unique en son genre.
Je vous proposerais un meilleur article demain.
Tata bisous.
C'est un insecte lépidoptère de la famille des Papilionidae, de la sous-famille des Papilioninae et du genre Papilio... un papillon pour parler français ! Le Papilio montrouzieri est communément appelé le papillon bleu. C'est un très grand papillon avec une envergure qui peut atteindre 10 cm. Il est très facile à reconnaître à cause de son vol capricieux, et la face supérieure des ailes d'un bleu métallique intense bordé largement à très largement de noir et avec cette « queue » aux ailes postérieures.
Désolé... Mon plan B est maigre mais je voulais tout de même vous faire découvrir ce beau spécimen du Caillou qui est unique en son genre.
Je vous proposerais un meilleur article demain.
Tata bisous.
vendredi 9 mai 2014
Une nouvelle nuit des musées...
Ce week-end c'est Les Nuits des Musées. Et comme l'année dernière nous allons profiter de l'opportunité qui nous est offerte pour aller au musée gratuitement et le voir sous un angle nouveau.
Cette année c'est le Musée maritime de Nouvelle-Calédonie qui nous propose d'embarquer sur l'Iphigénie. Frégate aménagée pour le transport des bagnards, appareillant de Toulon le 6 janvier 1864 à destination de la Nouvelle-Calédonie. A son bord, on dénombre 663 personnes dont 250 bagnards, pour la plupart condamnés à de lourdes peines et sélectionnés selon leurs compétences présumées. La construction du futur pénitencier de Nouvelle-Calédonie est alors une priorité.
Il s'agit de revivre le 9 mai 1864, un pas dans le passé de 150 ans. Au travers d'une exposition, de saynètes, de lectures et de la musique d'un quatuor à cordes nous traverserons les mers sur L'Iphigénie de Toulon à Port de France (premier nom de Nouméa) avec à son bord les premiers forçats envoyée en Nouvelle-Calédonie.
Ensuite si cette première partie nous a bien embarqué nous continuerons à Nouville avec l'Association Témoignage d'un Passé qui nous accueillera en costumes avec des images d'archives pour mettre en scène l'arrivée de ce premier convoi. Une expérience similaire a déjà été tenté de notre part et nous avions pris nos jambes à nos cous. Mais ne voulant pas rester sur nos a priori, nous irons surement.
Je ne peux pas vous en dire plus, donc à demain pour les photos...
Cette année c'est le Musée maritime de Nouvelle-Calédonie qui nous propose d'embarquer sur l'Iphigénie. Frégate aménagée pour le transport des bagnards, appareillant de Toulon le 6 janvier 1864 à destination de la Nouvelle-Calédonie. A son bord, on dénombre 663 personnes dont 250 bagnards, pour la plupart condamnés à de lourdes peines et sélectionnés selon leurs compétences présumées. La construction du futur pénitencier de Nouvelle-Calédonie est alors une priorité.
Il s'agit de revivre le 9 mai 1864, un pas dans le passé de 150 ans. Au travers d'une exposition, de saynètes, de lectures et de la musique d'un quatuor à cordes nous traverserons les mers sur L'Iphigénie de Toulon à Port de France (premier nom de Nouméa) avec à son bord les premiers forçats envoyée en Nouvelle-Calédonie.
Ensuite si cette première partie nous a bien embarqué nous continuerons à Nouville avec l'Association Témoignage d'un Passé qui nous accueillera en costumes avec des images d'archives pour mettre en scène l'arrivée de ce premier convoi. Une expérience similaire a déjà été tenté de notre part et nous avions pris nos jambes à nos cous. Mais ne voulant pas rester sur nos a priori, nous irons surement.
Je ne peux pas vous en dire plus, donc à demain pour les photos...
jeudi 8 mai 2014
8 mai...
J'aurais pu vous faire un article sur la guerre de 1945, car elle a eu lieu ici aussi avec un énorme contingent de militaires américains... ou vous parlez du musée de la Seconde Guerre Mondiale, le dernier musée de Nouméa... Mais j'ai choisi l'option du jour férié où tout le monde profite de sa journée pour ne rien faire.
A demain.
Tata bisous.
A demain.
Tata bisous.
mercredi 7 mai 2014
Les îles du Soleil
La Nouvelle-Calédonie est un ensemble d'îles comme vous l'avez vu mais il y a encore plein d'autres dont je ne vous ai pas parlé. Et aujourd'hui je vais vous faire découvrir l'archipel des Bélep (Dau Ar en langue nyelâyu, soit littéralement « îles du Soleil ») qui est un petit archipel situé à l'extrémité nord de la Grande-Terre.
Cet archipel s'étale sur 40 km de long, et est composé pour l'essentiel de la grande île Art (ou Aar en nyelâyu) dont le chef-lieu est Waala, de la petite île Pott (Phwoc) voisine, de Dau Ac, et des îlots rocheux Daos nord et sud. Les sols sont avant tout constitués de roches magnésiennes et de fer oxydé rouge argileux. Il y a également une présence de cobalt, exploité sans grand succès à la fin du XIXe siècle. La partie du lagon néo-calédonien dans laquelle les Bélep se trouvent est l'une des six zones retenus en 2008 par l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) pour être classé au patrimoine mondial.
Seule Art est habitée en permanence, avec 1480 habitants qui sont, dans leur quasi-totalité (soit 99,7 % de sa population), des Kanak ou métis répartis en huit tribus toutes concentrées autour du chef-lieu Waala sur la côte ouest. Pott fut également peuplée par le passé mais fut placée, à la fin du XIXe siècle, dans le domaine privé et ses habitants ont été obligés de se rendre sur Art, classée en réserve mélanésienne intégrale. Objet de revendications foncières des clans déplacés, une étude de l'Agence de développement rural et d'aménagement foncier a été lancée pour leur réinstallation sur Pott. Il semblerait que cela s'arrange dans ce sens.
Éloignée de tout, cette petite commune vit en quasi autarcie. Ce qui lui a permis de rester authentique et de toujours défendre une certaine idée de l'indépendance. Aujourd'hui, elle cherche pourtant à s'ouvrir davantage sur le monde et à casser cette image qui lui colle à la peau. Mais la question du désenclavement de l'archipel des Bélep est devenu un enjeu majeur. Tout n'est pas rose sous le soleil !
Cet archipel s'étale sur 40 km de long, et est composé pour l'essentiel de la grande île Art (ou Aar en nyelâyu) dont le chef-lieu est Waala, de la petite île Pott (Phwoc) voisine, de Dau Ac, et des îlots rocheux Daos nord et sud. Les sols sont avant tout constitués de roches magnésiennes et de fer oxydé rouge argileux. Il y a également une présence de cobalt, exploité sans grand succès à la fin du XIXe siècle. La partie du lagon néo-calédonien dans laquelle les Bélep se trouvent est l'une des six zones retenus en 2008 par l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) pour être classé au patrimoine mondial.
Seule Art est habitée en permanence, avec 1480 habitants qui sont, dans leur quasi-totalité (soit 99,7 % de sa population), des Kanak ou métis répartis en huit tribus toutes concentrées autour du chef-lieu Waala sur la côte ouest. Pott fut également peuplée par le passé mais fut placée, à la fin du XIXe siècle, dans le domaine privé et ses habitants ont été obligés de se rendre sur Art, classée en réserve mélanésienne intégrale. Objet de revendications foncières des clans déplacés, une étude de l'Agence de développement rural et d'aménagement foncier a été lancée pour leur réinstallation sur Pott. Il semblerait que cela s'arrange dans ce sens.
Éloignée de tout, cette petite commune vit en quasi autarcie. Ce qui lui a permis de rester authentique et de toujours défendre une certaine idée de l'indépendance. Aujourd'hui, elle cherche pourtant à s'ouvrir davantage sur le monde et à casser cette image qui lui colle à la peau. Mais la question du désenclavement de l'archipel des Bélep est devenu un enjeu majeur. Tout n'est pas rose sous le soleil !
mardi 6 mai 2014
La discrète
A la découverte d'une autre île : Tiga, la dernière et la plus discrète des îles Loyauté.
Minuscule point de terre de six kilomètres sur deux, Tiga s'élève à 76 m au milieu de la mer de Corail. Vue du large, l’île se présente sous la forme d’un dôme dressé au dessus des flots. Sa forme bombée a donné lieu à une légende, qui se transmet par la tradition orale. Elle raconte qu'un rat, poursuivi par les habitants de l'île de Lifou, se sauva sur un rocher appelé « taetawanod ». Il pleura, pleura, jusqu'à ce qu'une tortue accepte de le transporter sur son dos vers Maré. Mais pour lui jouer un mauvais tour, celle-ci s’arrêta entre les deux îles. Et c’est ainsi que la tortue devint Tiga. L'île, située à équidistance de Maré et Lifou, dépend administrativement de cette dernière. Tiga (Tokanod en langue drehu) abrite, au nord-ouest, une seule tribu d’environ 150 habitants, membre du district de Lössi. On y trouve, une agence postale, un dispensaire, un temple, une épicerie, mais ni hôtel ni restaurant. Tiga est reliée à Nouméa et aux autres îles Loyauté par le « Ienec », un catamaran de 20 mètres pouvant transporter 104 passagers et 5 tonnes de fret et par la compagnie aérienne Air Calédonie.
A des années lumière de la Grande Terre, Tiga vit à son rythme. Sans eau courante, ni électricité, la tribu perpétue la tradition et coule des jours paisibles. Entièrement dépendante de l’extérieur pour son approvisionnement, Tiga a appris à compter sur ses propres forces. Le village, auquel on accède par une route goudronnée, plus souvent empruntée par les piétons que les rares voitures, regroupe de modestes maisons coiffées de tôles et quelques cases traditionnelles. Les réserves d’eau sont stockées dans des citernes et chaque habitation est équipée de panneaux solaires qui fournissent l’énergie nécessaire à l’alimentation d’un réfrigérateur, d’un congélateur à basse tension, des petits appareils électroménagers et de la télévision. Lorsque le ciel se couvre, que la pluie se fait plus dense, les si toka (habitants) ressortent les bougies des tiroirs et retrouvent la convivialité des veillées ancestrales. De la rencontre avec les Anglais, les premiers Européens débarqués à Tiga vers 1840, les habitants de Tiga ont gardé la foi protestante. En témoigne le temple, qui trône au milieu du village, à quelques pas de la maison commune où, le week-end, les femmes se retrouvent pour préparer le repas commun et jouer au bingo.
Pour assurer leur subsistance, les habitants doivent plus compter sur eux-mêmes que sur les produits que commercialise l’unique épicerie de l’ile, une charmante cahute tenue par un ancien infirmier où l’on trouve essentiellement des produits non périssables : sardines en boites, corned beef, pâté, ketchup, lait en poudre, Nescafé. L’échalote, qui fut jadis « l’or vert de Tiga », a disparu des jardins, mais les ignames et les patates curry, cultivés dans les champs situés sur le plateau supérieur, assurent l’essentiel des repas. Pour le reste il y a la pêche aux coquillages, araignées et poissons. Tiga ne possède pas de vaste lagon, juste un platier creusée de canyons qui se prolongent sur une centaine de mètres avant la tombée des grands fonds. L’ile produit aussi du coprah et possède un gisement de phosphate inexploité.
Minuscule point de terre de six kilomètres sur deux, Tiga s'élève à 76 m au milieu de la mer de Corail. Vue du large, l’île se présente sous la forme d’un dôme dressé au dessus des flots. Sa forme bombée a donné lieu à une légende, qui se transmet par la tradition orale. Elle raconte qu'un rat, poursuivi par les habitants de l'île de Lifou, se sauva sur un rocher appelé « taetawanod ». Il pleura, pleura, jusqu'à ce qu'une tortue accepte de le transporter sur son dos vers Maré. Mais pour lui jouer un mauvais tour, celle-ci s’arrêta entre les deux îles. Et c’est ainsi que la tortue devint Tiga. L'île, située à équidistance de Maré et Lifou, dépend administrativement de cette dernière. Tiga (Tokanod en langue drehu) abrite, au nord-ouest, une seule tribu d’environ 150 habitants, membre du district de Lössi. On y trouve, une agence postale, un dispensaire, un temple, une épicerie, mais ni hôtel ni restaurant. Tiga est reliée à Nouméa et aux autres îles Loyauté par le « Ienec », un catamaran de 20 mètres pouvant transporter 104 passagers et 5 tonnes de fret et par la compagnie aérienne Air Calédonie.
A des années lumière de la Grande Terre, Tiga vit à son rythme. Sans eau courante, ni électricité, la tribu perpétue la tradition et coule des jours paisibles. Entièrement dépendante de l’extérieur pour son approvisionnement, Tiga a appris à compter sur ses propres forces. Le village, auquel on accède par une route goudronnée, plus souvent empruntée par les piétons que les rares voitures, regroupe de modestes maisons coiffées de tôles et quelques cases traditionnelles. Les réserves d’eau sont stockées dans des citernes et chaque habitation est équipée de panneaux solaires qui fournissent l’énergie nécessaire à l’alimentation d’un réfrigérateur, d’un congélateur à basse tension, des petits appareils électroménagers et de la télévision. Lorsque le ciel se couvre, que la pluie se fait plus dense, les si toka (habitants) ressortent les bougies des tiroirs et retrouvent la convivialité des veillées ancestrales. De la rencontre avec les Anglais, les premiers Européens débarqués à Tiga vers 1840, les habitants de Tiga ont gardé la foi protestante. En témoigne le temple, qui trône au milieu du village, à quelques pas de la maison commune où, le week-end, les femmes se retrouvent pour préparer le repas commun et jouer au bingo.
Pour assurer leur subsistance, les habitants doivent plus compter sur eux-mêmes que sur les produits que commercialise l’unique épicerie de l’ile, une charmante cahute tenue par un ancien infirmier où l’on trouve essentiellement des produits non périssables : sardines en boites, corned beef, pâté, ketchup, lait en poudre, Nescafé. L’échalote, qui fut jadis « l’or vert de Tiga », a disparu des jardins, mais les ignames et les patates curry, cultivés dans les champs situés sur le plateau supérieur, assurent l’essentiel des repas. Pour le reste il y a la pêche aux coquillages, araignées et poissons. Tiga ne possède pas de vaste lagon, juste un platier creusée de canyons qui se prolongent sur une centaine de mètres avant la tombée des grands fonds. L’ile produit aussi du coprah et possède un gisement de phosphate inexploité.
lundi 5 mai 2014
Drehu...
Je continue sur ma lancée dans les Îles Loyauté... avec Drehu.
Lifou, Drehu en langue locale, est l'île la plus étendue de l'archipel des îles Loyauté. Sa superficie de 1150 km2 est équivalente à celle de la Martinique. Plus encore que dans les autres îles, la variété des sites naturels incite le visiteur à la découverte. La côte, entaillée de baies longues et profondes, allie avec grâce les longues plages de sable blanc, les falaises tranchées dans l'ancien récif et les fond coralliens aux couleurs magiques. L'intérieur de l'île, vaste plaine édifiée sur l'ancien lagon, est recouvert de denses forêts tropicales propices à la randonnée.
10 000 habitants peuplent cette île divisée en 3 districts coutumiers : Wetr, Lösi et Gaïca. La vivacité des traditions et de la coutume est tangible, aussi bien lors des grandes fêtes coutumières que dans tous les actes de la vie quotidienne tels que l'agriculture ou la construction des cases. Wé, chef lieu des îles Loyauté, en est l'agglomération la plus importante. Joliment située au bord de la baie de Chateaubriand, elle abrite les principales infrastructures administratives et commerciales de l'île.
Officiellement découverte et cartographiée par le Français Dumont d'Urville en 1827, Lifou a été rapidement investie par des dizaines de missionnaires catholiques et protestants. Ils profitèrent de l'occasion pour faire de l'île un huis clos de leur lutte d'influence sur les âmes locales, et de celle plus prosaïque de la compétition entre l’empire britannique et la France pour le contrôle de cette partie du Pacifique sud.
Lifou, Drehu en langue locale, est l'île la plus étendue de l'archipel des îles Loyauté. Sa superficie de 1150 km2 est équivalente à celle de la Martinique. Plus encore que dans les autres îles, la variété des sites naturels incite le visiteur à la découverte. La côte, entaillée de baies longues et profondes, allie avec grâce les longues plages de sable blanc, les falaises tranchées dans l'ancien récif et les fond coralliens aux couleurs magiques. L'intérieur de l'île, vaste plaine édifiée sur l'ancien lagon, est recouvert de denses forêts tropicales propices à la randonnée.
10 000 habitants peuplent cette île divisée en 3 districts coutumiers : Wetr, Lösi et Gaïca. La vivacité des traditions et de la coutume est tangible, aussi bien lors des grandes fêtes coutumières que dans tous les actes de la vie quotidienne tels que l'agriculture ou la construction des cases. Wé, chef lieu des îles Loyauté, en est l'agglomération la plus importante. Joliment située au bord de la baie de Chateaubriand, elle abrite les principales infrastructures administratives et commerciales de l'île.
Officiellement découverte et cartographiée par le Français Dumont d'Urville en 1827, Lifou a été rapidement investie par des dizaines de missionnaires catholiques et protestants. Ils profitèrent de l'occasion pour faire de l'île un huis clos de leur lutte d'influence sur les âmes locales, et de celle plus prosaïque de la compétition entre l’empire britannique et la France pour le contrôle de cette partie du Pacifique sud.
Comme sur Maré, Lifou organise des fêtes : La Fête du pahatr (Le pahatr est une fougère) et de la Langouste qui eut lieu en avril, la Fête du Santal et du Miel qui aura lieu fin août et la Fête de la Vanille mi-octobre, qui sont, comme la Fête de l'Avocat, très prisées.
P.S. D'ailleurs si nous n'avons pas pu aller à Maré ce week-end, des voisins ont eu cette chance et nous ont offert deux beaux avocats qui ont été aussitôt goulument dévoré. Les meilleurs avocats que j'ai mangé de ma vie !
dimanche 4 mai 2014
Un nouveau parc naturel
Rien de spécial à vous raconter ce week-end donc je vous parle d'une nouvelle récente dans l'actualité du Caillou : le Parc naturel de la mer de Corail a été créé le mercredi 23 avril, après l'adoption de l'arrêté du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie.
Un million 300 mille kilomètres carrés, soit la totalité de la zone économique exclusive de la Nouvelle-Calédonie vont être organisés en parc marin. C'est l'équivalent de trois fois les eaux métropolitaines. La création de ce parc contribue également à augmenter de 4% à 16% le réseau français d'aires marines protégées.
La plus grande partie étant située dans la mer de Corail, ce parc est donc appelé Parc naturel de la mer de Corail. Cet outil permettra une gouvernance partagée et une meilleure gestion de cet espace soumis à une diversité de réglementations, un véritable feuilleté administratif. Véritable projet de société, ce parc va être doté d’un Conseil de gestion composé de l’ensemble des acteurs du Territoire soit les provinces, le gouvernement, l’Etat, les scientifiques, les socioprofessionnels de la mer, la société civile et peut être des représentants des pays de la région. Outre le fait de sensibiliser la population à ses richesses, l’objectif est bien sûr, de mettre en place un développement durable de l’espace maritime de la Nouvelle-Calédonie : trouver l’équilibre entre conservation, exploitation de la richesse et développement économique.
Les usages sont divers. Il y a tout d’abord l’activité minière localisée sur le Nord et le Sud de la Grande Terre. Une activité terrestre mais qui a un impact sur l’espace maritime. Mettre en place un parc naturel donnera au pays un outil supplémentaire pour contrôler l’impact des mines sur les écosystèmes marins.
En plus du nickel, la pêche thonière est l’une des principales filières économiques qui représente 2.500 à 3.000 tonnes de poissons par an. Une vingtaine de navires calédoniens opèrent sous licence à l’intérieur de la ZEE, espace interdit aux navires étrangers. La pêche traditionnelle est également importante mais difficilement quantifiable. Les transports maritimes sont en constante augmentation en raison du développement économique du littoral et en particulier du nickel.
A cela s’ajoute le transport inter-îles et les paquebots de croisière également en forte augmentation. Les activités de tourisme et de plaisance fréquentent les atolls d’Encasteaux et de Chesterfield.
Bientôt, l’exploitation d’hydrocarbures, de ressources minérales et de biomolécules pourront se développer en Nouvelle-Calédonie, d’où l’intérêt d’un parc marin pour une gestion durable de la ressource.
Les aires marines protégées permettent d’assurer un développement durable des espaces mais elles permettent également au pays concerné d’assurer son rayonnement à l’échelle régionale et internationale. Ce parc complète le dispositif mis en place par l’Australie. En 2010, la Nouvelle-Calédonie et l’Australie ont signé un accord pour coordonner leurs efforts de gestion concernant la mer de Corail. Les deux pays ne cachent pas leur souhait d’associer à moyen terme les trois autres Etats concernés que sont le Vanuatu, les îles Salomon et la Papouasie Nouvelle Guinée. En plus de ces partenariats, ce parc soutiendra le pays dans son rayonnement sur l’ensemble de la région.
Un million 300 mille kilomètres carrés, soit la totalité de la zone économique exclusive de la Nouvelle-Calédonie vont être organisés en parc marin. C'est l'équivalent de trois fois les eaux métropolitaines. La création de ce parc contribue également à augmenter de 4% à 16% le réseau français d'aires marines protégées.
La plus grande partie étant située dans la mer de Corail, ce parc est donc appelé Parc naturel de la mer de Corail. Cet outil permettra une gouvernance partagée et une meilleure gestion de cet espace soumis à une diversité de réglementations, un véritable feuilleté administratif. Véritable projet de société, ce parc va être doté d’un Conseil de gestion composé de l’ensemble des acteurs du Territoire soit les provinces, le gouvernement, l’Etat, les scientifiques, les socioprofessionnels de la mer, la société civile et peut être des représentants des pays de la région. Outre le fait de sensibiliser la population à ses richesses, l’objectif est bien sûr, de mettre en place un développement durable de l’espace maritime de la Nouvelle-Calédonie : trouver l’équilibre entre conservation, exploitation de la richesse et développement économique.
Les usages sont divers. Il y a tout d’abord l’activité minière localisée sur le Nord et le Sud de la Grande Terre. Une activité terrestre mais qui a un impact sur l’espace maritime. Mettre en place un parc naturel donnera au pays un outil supplémentaire pour contrôler l’impact des mines sur les écosystèmes marins.
En plus du nickel, la pêche thonière est l’une des principales filières économiques qui représente 2.500 à 3.000 tonnes de poissons par an. Une vingtaine de navires calédoniens opèrent sous licence à l’intérieur de la ZEE, espace interdit aux navires étrangers. La pêche traditionnelle est également importante mais difficilement quantifiable. Les transports maritimes sont en constante augmentation en raison du développement économique du littoral et en particulier du nickel.
A cela s’ajoute le transport inter-îles et les paquebots de croisière également en forte augmentation. Les activités de tourisme et de plaisance fréquentent les atolls d’Encasteaux et de Chesterfield.
Bientôt, l’exploitation d’hydrocarbures, de ressources minérales et de biomolécules pourront se développer en Nouvelle-Calédonie, d’où l’intérêt d’un parc marin pour une gestion durable de la ressource.
Les aires marines protégées permettent d’assurer un développement durable des espaces mais elles permettent également au pays concerné d’assurer son rayonnement à l’échelle régionale et internationale. Ce parc complète le dispositif mis en place par l’Australie. En 2010, la Nouvelle-Calédonie et l’Australie ont signé un accord pour coordonner leurs efforts de gestion concernant la mer de Corail. Les deux pays ne cachent pas leur souhait d’associer à moyen terme les trois autres Etats concernés que sont le Vanuatu, les îles Salomon et la Papouasie Nouvelle Guinée. En plus de ces partenariats, ce parc soutiendra le pays dans son rayonnement sur l’ensemble de la région.
samedi 3 mai 2014
L'emblême de Maré
L'avocat est devenu le fruit emblématique de Maré.
Originaire d'Amérique du Sud, la variété locale a été acclimatée en Nouvelle-Calédonie en 1863 par Evenor de Greslan, un colon réunionnais. On l'appelle aussi l'«avocat beurre» dont il a la couleur et le goût. C'est le préféré des Maréens, le plus cultivé. Il pousse partout, devant chaque maison. La culture de l'avocat a pris son essor il y a environ trente ans. L'époque des premiers vergers. « On a fait venir une cinquantaine de variétés de la Martinique, originaires du Mexique, du Guatemala, se souvient le pépiniériste Sylvain Urene. La choquette, la hall, la fuerte, la nishikawa... et on les a simplement greffées sur d'autres espèces ». Aujourd'hui, impossible d'en connaître le nombre. Entre les précoces, les tardives, les pleine saison... À Maré, contrairement à la Grande Terre, ce fruit n'est pas difficile à cultiver. Ici, les sols très calcaires et drainants en facilitent le suivi, peu exigeant. Ici aussi, les pesticides sont bannis, «sauf en cas d'attaques très sévères des punaises, lorsque le fruit est encore jeune». La plupart des variétés parviennent à maturité en mai. D'où l'organisation de la fête à cette saison.
Le rendement moyen peut s'élever à 5 tonnes/hectare. La vingtaine de vergers de Maré produisent chaque année entre 30 et 40 t. Il faut y ajouter tous les avocats directement consommés par les familles et non commercialisés. Avant la Fête de l'Avocat, le comité organisateur écoule une partie de la production dans les grandes surfaces de Nouméa et lors des Jeudis du centre-ville. La capitale est approvisionnée en avocats maréens d'avril à septembre, pour notre plus grand bonheur. Mais il n'y aucun autre débouché pour l'heure.
Pour l'occasion je vous propose une recette de terrine d'avocat au crabe.
Ingrédients :
6 à 8 avocats selon la grosseur
300 gr de miettes de crabe
2 oignons verts
3 citrons verts
Ciboulette
100 g de petits pois
Piment d'Espelette
20 cl de crème
25 gr de feuilles de gélatine
Sel et poivre.
Préparation :
1. Cuire vos petits pois à l'eau.
2. Pelez, dénoyautez et coupez la chair de vos avocats en cubes, puis les écraser grossièrement.
3. Faire ramollir vos feuilles de gélatine dans l'eau froide.
4. Ciselez les petits oignons verts finement.
5. Presser les jus de citrons que vous portez à frémissement avec la crème fraiche, puis ajoutez-y les feuilles de gélatine (bien ramollies et pressées) et fouettez hors du feu.
6. Mélanger cette préparation aux avocats.
7. Ajouter les oignons verts, les petits pois et les miettes de crabe, le piment et l'assaisonnement.
8. Chemisez une terrine avec du papier sulfurisé, et versez la préparation dans le moule.
9. Placez au frais au moins 8 heures.
Quand c'est prêt, vous n'avez plus qu'a démouler et trancher avec délicatesse.
Je ne l'ai pas testé donc vous me tiendrez au courant en me donnant vos avis.
Tata bisous.
Originaire d'Amérique du Sud, la variété locale a été acclimatée en Nouvelle-Calédonie en 1863 par Evenor de Greslan, un colon réunionnais. On l'appelle aussi l'«avocat beurre» dont il a la couleur et le goût. C'est le préféré des Maréens, le plus cultivé. Il pousse partout, devant chaque maison. La culture de l'avocat a pris son essor il y a environ trente ans. L'époque des premiers vergers. « On a fait venir une cinquantaine de variétés de la Martinique, originaires du Mexique, du Guatemala, se souvient le pépiniériste Sylvain Urene. La choquette, la hall, la fuerte, la nishikawa... et on les a simplement greffées sur d'autres espèces ». Aujourd'hui, impossible d'en connaître le nombre. Entre les précoces, les tardives, les pleine saison... À Maré, contrairement à la Grande Terre, ce fruit n'est pas difficile à cultiver. Ici, les sols très calcaires et drainants en facilitent le suivi, peu exigeant. Ici aussi, les pesticides sont bannis, «sauf en cas d'attaques très sévères des punaises, lorsque le fruit est encore jeune». La plupart des variétés parviennent à maturité en mai. D'où l'organisation de la fête à cette saison.
Le rendement moyen peut s'élever à 5 tonnes/hectare. La vingtaine de vergers de Maré produisent chaque année entre 30 et 40 t. Il faut y ajouter tous les avocats directement consommés par les familles et non commercialisés. Avant la Fête de l'Avocat, le comité organisateur écoule une partie de la production dans les grandes surfaces de Nouméa et lors des Jeudis du centre-ville. La capitale est approvisionnée en avocats maréens d'avril à septembre, pour notre plus grand bonheur. Mais il n'y aucun autre débouché pour l'heure.
Pour l'occasion je vous propose une recette de terrine d'avocat au crabe.
Ingrédients :
6 à 8 avocats selon la grosseur
300 gr de miettes de crabe
2 oignons verts
3 citrons verts
Ciboulette
100 g de petits pois
Piment d'Espelette
20 cl de crème
25 gr de feuilles de gélatine
Sel et poivre.
Préparation :
1. Cuire vos petits pois à l'eau.
2. Pelez, dénoyautez et coupez la chair de vos avocats en cubes, puis les écraser grossièrement.
3. Faire ramollir vos feuilles de gélatine dans l'eau froide.
4. Ciselez les petits oignons verts finement.
5. Presser les jus de citrons que vous portez à frémissement avec la crème fraiche, puis ajoutez-y les feuilles de gélatine (bien ramollies et pressées) et fouettez hors du feu.
6. Mélanger cette préparation aux avocats.
7. Ajouter les oignons verts, les petits pois et les miettes de crabe, le piment et l'assaisonnement.
8. Chemisez une terrine avec du papier sulfurisé, et versez la préparation dans le moule.
9. Placez au frais au moins 8 heures.
Quand c'est prêt, vous n'avez plus qu'a démouler et trancher avec délicatesse.
Je ne l'ai pas testé donc vous me tiendrez au courant en me donnant vos avis.
Tata bisous.
vendredi 2 mai 2014
La fête de l'avocat
Depuis hier, et comme chaque année depuis plus de 20 ans, l’île de Nengone organise la Fête de l’Avocat. C'est l’occasion d’une rencontre conviviale entre les visiteurs et les habitants de l’île, qui mettent les petits plats dans les grands pour célébrer l’avocat, et font découvrir leur île.
Au programme, un grand marché de l’économie solidaire, des dégustations à base d’avocat, et des activités de tourisme éthique : hébergement chez l’habitant, découverte culturelle, excursions, randonnées, balades en bateau et de nombreuses animations sur le site magique de Nece…
Malheureusement cette année comme l'année dernière, nous ne pouvons pas nous rendre à cette fête, car Didoux travaille. C'est bien dommage, mais il y a des priorités dans la vie que les inactifs doivent comprendre. Mais cela ne va pas m'empêcher de vous parler un peu plus de cet évènement.
Au début des années 1990, quelques cultivateurs (MM Wayaridri, Cawidrone, Urene...) décident d'organiser une petite fête, toute simple, en l'honneur de l'avocat, au Nord de l'île de Maré. L'année suivante, le grand chef du district de Guahma, Nidoish Naisseline, les convie à se regrouper et leur propose le site de Nece. Malgré une très courte préparation, l'événement remporte un franc succès. La Fête de l'Avocat est née. Elle prendra vite une ampleur inattendue. Aujourd'hui inscrite dans le calendrier des festivités incontournables de Nouvelle-Calédonie, au même titre que la Foire de Bourail. Son objectif est de valoriser, à travers une manifestation fraternelle, le fruit du travail des agriculteurs, prouver que la coutume ne constitue pas un frein au développement et, bien entendu, asseoir la renommée de l'avocat de Maré au-delà des frontières de l'île loyaltienne.
La suite, et le dernier épisode sur Maré, demain...
Au programme, un grand marché de l’économie solidaire, des dégustations à base d’avocat, et des activités de tourisme éthique : hébergement chez l’habitant, découverte culturelle, excursions, randonnées, balades en bateau et de nombreuses animations sur le site magique de Nece…
Malheureusement cette année comme l'année dernière, nous ne pouvons pas nous rendre à cette fête, car Didoux travaille. C'est bien dommage, mais il y a des priorités dans la vie que les inactifs doivent comprendre. Mais cela ne va pas m'empêcher de vous parler un peu plus de cet évènement.
Au début des années 1990, quelques cultivateurs (MM Wayaridri, Cawidrone, Urene...) décident d'organiser une petite fête, toute simple, en l'honneur de l'avocat, au Nord de l'île de Maré. L'année suivante, le grand chef du district de Guahma, Nidoish Naisseline, les convie à se regrouper et leur propose le site de Nece. Malgré une très courte préparation, l'événement remporte un franc succès. La Fête de l'Avocat est née. Elle prendra vite une ampleur inattendue. Aujourd'hui inscrite dans le calendrier des festivités incontournables de Nouvelle-Calédonie, au même titre que la Foire de Bourail. Son objectif est de valoriser, à travers une manifestation fraternelle, le fruit du travail des agriculteurs, prouver que la coutume ne constitue pas un frein au développement et, bien entendu, asseoir la renommée de l'avocat de Maré au-delà des frontières de l'île loyaltienne.
La suite, et le dernier épisode sur Maré, demain...
jeudi 1 mai 2014
1er Mai
Jour de repos des travailleurs et des médias oblige... pas d'article aujourd'hui !
P.S. Soyons honnête... j'ai oublié.
P.S. Soyons honnête... j'ai oublié.