Le 19 avril 2013 restera un jour historique, jour de la première coulée à Vavouto. Un pas vers le rééquilibrage du pays. Ce besoin de rééquilibrage économique est la base même de l’Accord de Nouméa signé en 1998 par les deux principales forces politiques du pays.
Evoquée pour la première fois en 1966 par le Général De Gaulle lors de sa visite en Nouvelle-Calédonie, la construction d’une seconde usine de transformation de nickel dans le nord de la « Grande Terre » calédonienne est longtemps restée un vieux mythe calédonien.
Conçue comme la seule réponse à la centralisation excessive de la Nouvelle-Calédonie autour de sa capitale Nouméa (plus de la moitié de la population du pays habite dans le grand Nouméa), la construction de « l’Usine du Nord » est également perçue par la mouvance indépendantiste comme l’acte fondateur d’un rééquilibrage social et économique tangible entre le Nord et le Sud du Pays.
En créant 1 000 emplois directs et 2 500 emplois indirects et induits durant la phase opérationnelle, la réalisation d’une usine métallurgique permet d’amorcer une activité économique d’ampleur en province Nord tout en assurant un débouché local aux activités de main d’œuvre existantes (agriculture, pêche, élevage, hôtellerie, etc).
Installée près de Koné, chef-lieu de la Province Nord de la Nouvelle-Calédonie, la société Koniambo Nickel SAS a construit un complexe industriel de classe mondiale qui, lorsque la production aura atteint sa pleine capacité, aidera à faire de la Nouvelle-Calédonie l'un des plus importants producteurs de nickel dans le monde. Grâce à un gisement de nickel, encore inexploité et classé parmi les plus importants et de la meilleure qualité au monde, l'entreprise assurera une exploitation à long terme, et à faible coût, dans le respect des principes du développement durable.
L'avenir nous dira si la réalité sera à la hauteur des espérances.
Pour des informations complémentaires ci joint un article du journal Le Monde.
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