L'île Nou fut le berceau de Nouméa. James Paddon, marin anglais, l'occupa dès 1851 et y établit un véritable village qui comprenait ateliers et un chantier naval. Il y introduisit les premiers bovins, mais finit par céder l'île à la France en 1857.
L'île Nou, c'est surtout le souvenir de "ceux d'en face", des "chapeaux de paille", les bagnards dont le premier convoi arriva en 1864. Le bagne de Nouvelle-Calédonie fut un établissement pénitentiaire en activité de 1864 à 1924. Durant toutes ces années de nombreux prisonniers français de métropole (environ 21 000) y furent déportés. Répartis en quatre classes selon leur condamnation, ces déportés pouvaient espérer être libérés sans pour autant obtenir de retour en métropole, de nombreux calédoniens sont d'ailleurs leurs descendants.
Dès le début commencèrent à s'édifier les premiers bâtiments du bagne dont ils subsistent encore quelques vestiges. Ainsi on peut toujours voir l'ancienne maison du directeur du pénitencier, la boulangerie, les ateliers, certains d'entre eux ont été restaurés ou sont en cours de restauration, tandis que d'autres ont trouvés une nouvelle utilité tel le bâtiment de réception des bagnards qui est dorénavant un restaurant gastronomique ou encore le Théâtre de l'île, ancien entrepôt et salle de bal, qui offre un large programme de pièces en tout genre.
En dehors de ce passé historique, la presqu'île abrite le présent et le futur politique : le sénat coutumier. Selon les accords de Nouméa, c'est là où siègent les 16 représentants des 8 aires coutumières de la Grande Terre et des îles. Cet organisme consultatif examine les questions liées à la tradition, à la coutume et à l'identité kanak.
Depuis 1972, l'ancienne île Nou, devenue presqu'île, est reliée à Nouméa par une digue, s'étendant sur une dizaine de kilomètres ce bout de terre n'est pas riche et la seule attraction de cet endroit est la baie de Kuendu. Le week-end les nouméens viennent en famille profiter de la plage et de ses fonds marins ainsi que de ses ombrages pour faire des barbecues.
Mais pour vous dire la vérité, je préfère amplement le point de vue que nous avons eu la chance d'avoir pour nous tout seul et que je vous ai montré la semaine dernière.
Il faut bien visiter un peu partout pour avoir une vue entière de ton lieu magique. BISOUS
RépondreSupprimerTu as bien raison mais des fois la déception est au rendez-vous !
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