Le temps qui passe et qui vient… La notion de temps nous est propre, à nous humains, car nous savons que nous avons une date butoire, une fin. Mais doit-elle diriger notre vie ? Doit-elle arrêter nos choix et limiter nos horizons ?
A ce jour, je me demande si nous ne réglons pas nos existences en pensant que nous avons un échéancier à respecter. Mais est-ce réellement vrai ? Notre société, qui a un balancier à la place du cœur, impose une cadence, un modèle de rythme de vie. Mais pourquoi la respectons nous ? Pourquoi y aurait-il un âge pour chaque chose et une chose pour chaque âge ?
Je voudrais faire fi de ça et décider de manger mon dessert avant mon entrée, et ne pas me poser la question si j’aurais le temps de manger le plat principal !
vendredi 30 novembre 2012
jeudi 29 novembre 2012
Les oiseaux de passage
Oh ! vie heureuse des bourgeois ! Qu'avril bourgeonne
Ou que décembre gèle, ils sont fiers et contents.
Ce pigeon est aimé trois jours par sa pigeonne ;
Ca lui suffit, il sait que l'amour n'a qu'un temps.
Ce dindon a toujours béni sa destinée.
Et quand vient le moment de mourir il faut voir
Cette jeune oie en pleurs : " C'est là que je suis née ;
Je meurs près de ma mère et j'ai fait mon devoir. "
Elle a fait son devoir ! C'est à dire que oncque
Elle n'eut de souhait impossible, elle n'eut
Aucun rêve de lune, aucun désir de jonque
L'emportant sans rameurs sur un fleuve inconnu.
Et tous sont ainsi faits ! Vivre la même vie
Toujours pour ces gens-là cela n'est point hideux
Ce canard n'a qu'un bec, et n'eut jamais envie
Ou de n'en plus avoir ou bien d'en avoir deux.
N'avoir aucun besoin de baiser sur les lèvres,
Et, loin des songes vains, loin des soucis cuisants,
Posséder pour tout cœur un viscère sans fièvres,
Un coucou régulier et garanti dix ans !
Oh ! les gens bienheureux !... Tout à coup, dans l'espace,
Si haut qu'il semble aller lentement, un grand vol
En forme de triangle arrive, plane et passe.
Où vont-ils ? Qui sont-ils ? Comme ils sont loin du sol !
Regardez-les passer ! Eux, ce sont les sauvages.
Ils vont où leur désir le veut, par-dessus monts,
Et bois, et mers, et vents, et loin des esclavages.
L'air qu'ils boivent ferait éclater vos poumons.
Regardez-les ! Avant d'atteindre sa chimère,
Plus d'un, l'aile rompue et du sang plein les yeux,
Mourra. Ces pauvres gens ont aussi femme et mère,
Et savent les aimer aussi bien que vous, mieux.
Pour choyer cette femme et nourrir cette mère,
Ils pouvaient devenir volaille comme vous.
Mais ils sont avant tout les fils de la chimère,
Des assoiffés d'azur, des poètes, des fous.
Regardez-les, vieux coq, jeune oie édifiante !
Rien de vous ne pourra monter aussi haut qu'eux.
Et le peu qui viendra d'eux à vous, c'est leur fiente.
Les bourgeois sont troublés de voir passer les gueux.
Ou que décembre gèle, ils sont fiers et contents.
Ce pigeon est aimé trois jours par sa pigeonne ;
Ca lui suffit, il sait que l'amour n'a qu'un temps.
Ce dindon a toujours béni sa destinée.
Et quand vient le moment de mourir il faut voir
Cette jeune oie en pleurs : " C'est là que je suis née ;
Je meurs près de ma mère et j'ai fait mon devoir. "
Elle a fait son devoir ! C'est à dire que oncque
Elle n'eut de souhait impossible, elle n'eut
Aucun rêve de lune, aucun désir de jonque
L'emportant sans rameurs sur un fleuve inconnu.
Et tous sont ainsi faits ! Vivre la même vie
Toujours pour ces gens-là cela n'est point hideux
Ce canard n'a qu'un bec, et n'eut jamais envie
Ou de n'en plus avoir ou bien d'en avoir deux.
N'avoir aucun besoin de baiser sur les lèvres,
Et, loin des songes vains, loin des soucis cuisants,
Posséder pour tout cœur un viscère sans fièvres,
Un coucou régulier et garanti dix ans !
Oh ! les gens bienheureux !... Tout à coup, dans l'espace,
Si haut qu'il semble aller lentement, un grand vol
En forme de triangle arrive, plane et passe.
Où vont-ils ? Qui sont-ils ? Comme ils sont loin du sol !
Regardez-les passer ! Eux, ce sont les sauvages.
Ils vont où leur désir le veut, par-dessus monts,
Et bois, et mers, et vents, et loin des esclavages.
L'air qu'ils boivent ferait éclater vos poumons.
Regardez-les ! Avant d'atteindre sa chimère,
Plus d'un, l'aile rompue et du sang plein les yeux,
Mourra. Ces pauvres gens ont aussi femme et mère,
Et savent les aimer aussi bien que vous, mieux.
Pour choyer cette femme et nourrir cette mère,
Ils pouvaient devenir volaille comme vous.
Mais ils sont avant tout les fils de la chimère,
Des assoiffés d'azur, des poètes, des fous.
Regardez-les, vieux coq, jeune oie édifiante !
Rien de vous ne pourra monter aussi haut qu'eux.
Et le peu qui viendra d'eux à vous, c'est leur fiente.
Les bourgeois sont troublés de voir passer les gueux.
Chanson de George Brassens extrait du poème de Jean Richepin
mercredi 28 novembre 2012
Eh petite fille, tu bois de l’eau et tu es saoule…
Les premiers mots de cette chanson représente très exactement mon état !
Le matin, je me lève avec le cœur ivre. Il est rempli de cet enivrement qui vous donne envie de vivre pleinement votre journée. En fait, je suis dans un état d’ivresse du matin au soir… le sourire innonde mon visage… je me noye dans un océan de béatitude… je vogue au fils des heures, éméchée de respirer l’air. Je tangue depuis trop longtemps, et je plonge à corps perdu dans ce nouveau nectar pour oublier ce remous passé.
Mais je reconnais qu’il est facile d’étre submergé par le flot des ondes négatives quand elles sont suffisament fortes, et vous pouvez y perdre votre cap. Donc ne laissez pas les courants froids vous figez et vous endormir, bougez et nagez vers des eaux plus chaudes et plus heureuses.
Le matin, je me lève avec le cœur ivre. Il est rempli de cet enivrement qui vous donne envie de vivre pleinement votre journée. En fait, je suis dans un état d’ivresse du matin au soir… le sourire innonde mon visage… je me noye dans un océan de béatitude… je vogue au fils des heures, éméchée de respirer l’air. Je tangue depuis trop longtemps, et je plonge à corps perdu dans ce nouveau nectar pour oublier ce remous passé.
Mais je reconnais qu’il est facile d’étre submergé par le flot des ondes négatives quand elles sont suffisament fortes, et vous pouvez y perdre votre cap. Donc ne laissez pas les courants froids vous figez et vous endormir, bougez et nagez vers des eaux plus chaudes et plus heureuses.
mardi 27 novembre 2012
La couleur du temps
Il y a un sujet qui fascine beaucoup de personne que je connais, et qui a toujours été, je dois l’avouer, sans intêret pour moi. La météorologie !
Cette science (car je pense sérieusement que des gens pensent que cela en est une) qui n’a d’exacte que sa prétention de savoir le temps qu’il va faire demain, est une étude qui donne surement beaucoup de soucis à ses représentants en Nouvelle Calédonie. Mais c’est pour moi une de ses richesses : sa versatilité !
Vous pouvez vous lever le matin avec un ciel habillé d’une robe grise nuageuse, qui va vous arroser de ses pleurs car cette couleur le rend triste… mais il suffit d’un peu de patience pour que ses vêtements mouvent et s’envolent au gré du vent pour offrir une nouvelle tenue azur mouchetée de délicats décors blanc… et si vous regardez un peu plus tard dans la journée, sa toilette aura mué en un bleu profond et immacculé… pour finir il se parera dans son habit de soirée d’une couleur mordorée qui se dégradera dans le noir.
Moi je vous le dit, la couleur du temps c’est une poèsie de chaque instant que vos yeux peuvent boire sans modération, et qui selon votre regard enrichira votre journée.
Cette science (car je pense sérieusement que des gens pensent que cela en est une) qui n’a d’exacte que sa prétention de savoir le temps qu’il va faire demain, est une étude qui donne surement beaucoup de soucis à ses représentants en Nouvelle Calédonie. Mais c’est pour moi une de ses richesses : sa versatilité !
Vous pouvez vous lever le matin avec un ciel habillé d’une robe grise nuageuse, qui va vous arroser de ses pleurs car cette couleur le rend triste… mais il suffit d’un peu de patience pour que ses vêtements mouvent et s’envolent au gré du vent pour offrir une nouvelle tenue azur mouchetée de délicats décors blanc… et si vous regardez un peu plus tard dans la journée, sa toilette aura mué en un bleu profond et immacculé… pour finir il se parera dans son habit de soirée d’une couleur mordorée qui se dégradera dans le noir.
Moi je vous le dit, la couleur du temps c’est une poèsie de chaque instant que vos yeux peuvent boire sans modération, et qui selon votre regard enrichira votre journée.
lundi 26 novembre 2012
Les Alizés
Alors pour ceux qui ne le savent pas : Les alizés sont des vents des régions intertropicales qui soufflent du sud-est vers le nord-ouest. Ce sont généralement des vents très aimés des navigateurs. (Didoux pourrait en dire plus, mais il n’est pas là.)
Mais de mon point de vue, c’est surtout un plongeon dans la grande bleue pour récupérer ma vaisselle du matin qui a dû penser que je ne l’avais pas suffisament rincée… Heureusement ma piscine est chauffée à 25° donc il n’y a pas eu de traumatisme. Par contre je suis désolé, je n’ai pas eu le temps de prendre de photo de la vaisselle prenant son bain matinal. Et personne n’était là pour m’immortaliser nageant dans cet instant que vous pouvez, j’en suis sûre, visualiser sans aucun mal !
Mais de mon point de vue, c’est surtout un plongeon dans la grande bleue pour récupérer ma vaisselle du matin qui a dû penser que je ne l’avais pas suffisament rincée… Heureusement ma piscine est chauffée à 25° donc il n’y a pas eu de traumatisme. Par contre je suis désolé, je n’ai pas eu le temps de prendre de photo de la vaisselle prenant son bain matinal. Et personne n’était là pour m’immortaliser nageant dans cet instant que vous pouvez, j’en suis sûre, visualiser sans aucun mal !
M'en voulez vous ?
De la vie je ne prends que la Dolce Vita c'est tout, m'en voulez-vous ?
De l'amour je n'attends qu'une main sans la bague au doigt, comprenez-vous ?
M’en voulez vous ?
Des garçons je ne prends que les plumes d'indiens c'est tout, m'en voulez-vous ?
Des empereurs de Rome les lauriers et le vin, pas l'or ni les bijoux.
M’en voulez vous ?
De mon enfance je n'ai gardé dans le cœur,
Que l'insouciance de ses crayons de couleurs.
Ca me suffit pour dessiner qui je suis,
Ca me suffit pour m'inventer d'autres vies.
De la vie je ne prends que la Dolce Vita c'est tout, m'en voulez-vous ?
De l'amour je n'attends qu'une main sans la bague au doigt, comprenez-vous ?
M’en voulez vous ?
De mes histoires, je n'ai pris que le meilleur,
Les mots d'un soir, les promesses des voyageurs.
Ca me suffit pour décider qui je suis,
Ca me suffit pour m'inventer d'autres vies.
De la vie je ne prends que la Dolce Vita c'est tout, m'en voulez-vous ?
De l'amour je n'attends qu'une main sans la bague au doigt, comprenez-vous ?
M’en voulez vous ?
Du marin je ne prends que les retours pas les adieux, m'en voulez-vous ?
Des milles et une nuits celles au près d'un cracheur de feu, j'ai rendez-vous…
M’en voulez vous ?
De l'amour je n'attends qu'une main sans la bague au doigt, comprenez-vous ?
M’en voulez vous ?
Des garçons je ne prends que les plumes d'indiens c'est tout, m'en voulez-vous ?
Des empereurs de Rome les lauriers et le vin, pas l'or ni les bijoux.
M’en voulez vous ?
De mon enfance je n'ai gardé dans le cœur,
Que l'insouciance de ses crayons de couleurs.
Ca me suffit pour dessiner qui je suis,
Ca me suffit pour m'inventer d'autres vies.
De la vie je ne prends que la Dolce Vita c'est tout, m'en voulez-vous ?
De l'amour je n'attends qu'une main sans la bague au doigt, comprenez-vous ?
M’en voulez vous ?
De mes histoires, je n'ai pris que le meilleur,
Les mots d'un soir, les promesses des voyageurs.
Ca me suffit pour décider qui je suis,
Ca me suffit pour m'inventer d'autres vies.
De la vie je ne prends que la Dolce Vita c'est tout, m'en voulez-vous ?
De l'amour je n'attends qu'une main sans la bague au doigt, comprenez-vous ?
M’en voulez vous ?
Du marin je ne prends que les retours pas les adieux, m'en voulez-vous ?
Des milles et une nuits celles au près d'un cracheur de feu, j'ai rendez-vous…
M’en voulez vous ?
Chanson de Pauline Croze.
dimanche 25 novembre 2012
Une espèce protégée
J'ai oublié de vous faire profiter de la 8ème merveille du monde, une espèce très rare qui se trouve surtout sur les bateaux en Nouvelle Calédonie : Le Panda Fraise Vanille !!
samedi 24 novembre 2012
Mon lieu de vie
Suite à une demande, je vais vous faire partager le lieu qui m’abrite.
Contrairement à ce que l’on peut penser un bateau n’est pas si éloigné du modèle de l’habitation terrestre. Et il a un gros avantage… il bouge où vous avez envie !!
Donc je vais vous faire découvrir ce logement qui propose 2 chambres dont une avec dressing, 4 couchages, une cuisine, une salle de bains, un toilette, un bureau, une bibliothèque, une terrasse de 40 m2 avec vue sur la mer, et pour ne rien gâcher : une grande piscine naturelle. Bien sûr vous avez quelques voisins, mais il y a une certaine distance qui vous laisse votre intimité… Et un truc magique c’est que vous n’avez jamais le même point de vue, cela bouge en permanence.
Contrairement à ce que l’on peut penser un bateau n’est pas si éloigné du modèle de l’habitation terrestre. Et il a un gros avantage… il bouge où vous avez envie !!
Donc je vais vous faire découvrir ce logement qui propose 2 chambres dont une avec dressing, 4 couchages, une cuisine, une salle de bains, un toilette, un bureau, une bibliothèque, une terrasse de 40 m2 avec vue sur la mer, et pour ne rien gâcher : une grande piscine naturelle. Bien sûr vous avez quelques voisins, mais il y a une certaine distance qui vous laisse votre intimité… Et un truc magique c’est que vous n’avez jamais le même point de vue, cela bouge en permanence.
vendredi 23 novembre 2012
La Nouvelle Calédonie ou l’archipel aux milles merveilles
Alors aujourd’hui, j’ai envie de vous offrir un peu de culture. Bien sûr cela se veut sans prétention, juste à titre informatif.
Comme vous le savez, je suis en Nouvelle Calédonie, mais qui de nous à l’arrogance de connaitre ce territoire? Moi je vous le dis, je ne l’ai pas. Mais je voudrais vous livrer ce que j’ai déjà découvert.
Je vais commencer par le côté géographique.
La Nouvelle Calédonie se situe en Mélanésie, qui signifie îles noires (appelation dûe à la couleur de peau de la population), elle-même situer en Océanie. Je me trouve donc à environ 17 000 km de vous dans l'Océan Pacifique! Sinon vous avez bien compris, j’ai bien dit îleS... car la Nouvelle Calédonie engloble un ensemble d’îles: La Grande Terre, l'île des Pins, les îles Loyauté, les îles Belep et les îles Chesterfield. Cela va me prendre du temps à visiter tout ça, il va falloir que je me sacrifie pour vous cultiver un peu plus !
La leçon du jour se clôturera là, car je ne voudrais pas vous saturer de connaissances... mais je voudrais quand même vous donnez un peu d'informations personnelles.
Je devine que vous êtes tous déçus par le manque de photos (car je vous ai mal habitué), mais je vous rappelle que je ne suis là que depuis quelques jours. Pour l'instant, ma plume et mon encre sont amarrées à Nouméa. Et je vous ai déjà donné mon avis sur ce sujet, bien que je reste optimiste sachant que je n'ai pas encore vu la totalité de la ville. Des perles se cachent peut être quelques part et je vous les montrerais si elles existent. Je vais surement aller visiter quelques musées dans les jours à venir, donc vous aurez bientôt un aperçu de la culture locale.
Sur ces belles paroles, je vous invite à être patients, demain est un autre jour !
Comme vous le savez, je suis en Nouvelle Calédonie, mais qui de nous à l’arrogance de connaitre ce territoire? Moi je vous le dis, je ne l’ai pas. Mais je voudrais vous livrer ce que j’ai déjà découvert.
Je vais commencer par le côté géographique.
La Nouvelle Calédonie se situe en Mélanésie, qui signifie îles noires (appelation dûe à la couleur de peau de la population), elle-même situer en Océanie. Je me trouve donc à environ 17 000 km de vous dans l'Océan Pacifique! Sinon vous avez bien compris, j’ai bien dit îleS... car la Nouvelle Calédonie engloble un ensemble d’îles: La Grande Terre, l'île des Pins, les îles Loyauté, les îles Belep et les îles Chesterfield. Cela va me prendre du temps à visiter tout ça, il va falloir que je me sacrifie pour vous cultiver un peu plus !
La leçon du jour se clôturera là, car je ne voudrais pas vous saturer de connaissances... mais je voudrais quand même vous donnez un peu d'informations personnelles.
Je devine que vous êtes tous déçus par le manque de photos (car je vous ai mal habitué), mais je vous rappelle que je ne suis là que depuis quelques jours. Pour l'instant, ma plume et mon encre sont amarrées à Nouméa. Et je vous ai déjà donné mon avis sur ce sujet, bien que je reste optimiste sachant que je n'ai pas encore vu la totalité de la ville. Des perles se cachent peut être quelques part et je vous les montrerais si elles existent. Je vais surement aller visiter quelques musées dans les jours à venir, donc vous aurez bientôt un aperçu de la culture locale.
Sur ces belles paroles, je vous invite à être patients, demain est un autre jour !
jeudi 22 novembre 2012
Le jour d'après
La vie est ainsi faite que l’on ne fait pas toujours ce que l’on décide de faire ! Je vous avais promis des photos mais la météo en a décidé autrement. Et je pense avoir dispensé suffisamment de ma ‘sagesse’ donc je vous ai accordé une pause hier.
Aujourd’hui… nous sommes jeudi et la journée fut belle ! Nous sommes allés nous balader au bord de mer, pas très loin de la ‘maison’. Nouméa est une capitale avec ses avantages, mais surtout, pour moi, ses inconvénients : son manque de charme ! C’est une ville où l’on exploite la moindre parcelle d’espace libre, il est vrai que des espaces verts sont préservés mais … je ne sais pas je n’ai pas de coup de cœur !
On ne peux pas dire honnêtement que cette ville est moche, c’est loin d’être le cas, c’est juste une ville type coloniale où les métropolitains on voulu marquer leur territoire en dénaturant la nature première de cette terre ! Voilà !
Aujourd’hui… nous sommes jeudi et la journée fut belle ! Nous sommes allés nous balader au bord de mer, pas très loin de la ‘maison’. Nouméa est une capitale avec ses avantages, mais surtout, pour moi, ses inconvénients : son manque de charme ! C’est une ville où l’on exploite la moindre parcelle d’espace libre, il est vrai que des espaces verts sont préservés mais … je ne sais pas je n’ai pas de coup de cœur !
On ne peux pas dire honnêtement que cette ville est moche, c’est loin d’être le cas, c’est juste une ville type coloniale où les métropolitains on voulu marquer leur territoire en dénaturant la nature première de cette terre ! Voilà !
mardi 20 novembre 2012
Une semaine
Cela fait déjà une semaine que j’ai atterri sur cette nouvelle planète communément connue comme la Nouvelle Calédonie. Les habitants y sont charmants, et les us et coutumes, bien qu’ils me soient encore peu familiers, me ravissent. Que la tristesse de la métropole me semble loin. Ici tout n’est que soleil, même quand il pleut.
Je sais que vous êtes impatients de voir de vos yeux l’exactitude de mes propos, mais certaines choses ne peuvent se voir qu’avec le cœur. Mais promis, demain cap sur… un nouvel horizon, et vous pourrez voir ce que cette île veut bien montrer. Pour l’instant vous devrez encore vous contenter de mes paroles et de mes élans lyriques. Comme dit un adage : Patience est mère de vertus.
Je sais que vous êtes impatients de voir de vos yeux l’exactitude de mes propos, mais certaines choses ne peuvent se voir qu’avec le cœur. Mais promis, demain cap sur… un nouvel horizon, et vous pourrez voir ce que cette île veut bien montrer. Pour l’instant vous devrez encore vous contenter de mes paroles et de mes élans lyriques. Comme dit un adage : Patience est mère de vertus.
lundi 19 novembre 2012
A portée...
Alors je vais vous dire un secret… Il ne suffit pas de jouer au loto pour tirer le billet gagnant !
Je ne saurais vous dire ce que j’ai gagné mais j’ai le sentiment d’être plus… riche !
Tous les jours je me sens plus riche de quelque chose, car j’ai vécu une nouvelle expérience, traversé une nouvelle épreuve. Mais ce dont je vous parle est différent. C’est un sentiment d’appartenance, ou plutôt le sentiment de se sentir complète. Je ne sais pas ! C’est tellement dur à exprimer avec des mots.
Je reconnais que j’ai cette capacité à m’adapter à tout et à tout le monde, mais là, je n’ai pas à m’adapter, je suis moi sans contrainte. Je touche du doigt quelque chose que je ne pensais pas trouver.
Tous les jours je me sens plus riche de quelque chose, car j’ai vécu une nouvelle expérience, traversé une nouvelle épreuve. Mais ce dont je vous parle est différent. C’est un sentiment d’appartenance, ou plutôt le sentiment de se sentir complète. Je ne sais pas ! C’est tellement dur à exprimer avec des mots.
Je reconnais que j’ai cette capacité à m’adapter à tout et à tout le monde, mais là, je n’ai pas à m’adapter, je suis moi sans contrainte. Je touche du doigt quelque chose que je ne pensais pas trouver.
dimanche 18 novembre 2012
La poèsie de la Vie
Aujourd’hui, au bout du monde, j’ai reçu un poème. Un aperçu sur cette année passée. Et ce fut un grand cadeau !
Cela me fait sourire que l’on puisse voir ma vie dans un poème, car pour moi la Vie est magie. Et il n’y a rien de plus magique qu’une poèsie. Je sais que beaucoup pense que je ne vis pas une ‘vraie’ existence car ils ne voient pas de rimes dans la leur. Mais sachez bien que la poèsie ça s’écrit ! L’important c’est le regard que l’on pose sur les gens, les événements et ce que l’on veut y voir. La lecture que l’on en fait.
Ce que je sais c’est que l’on peut donner différentes formes à notre histoire. Elle peut être un récit d’aventure, une histoire d’amour, une comédie et parfois une tragédie grecque. Mais elle peut être autre chose… d’un autre genre. Nous sommes les créateurs de notre destiné et le pinceau à la main à nous de la dessiner comme on la rêve. Chaque changement, de la ligne que l’on avait visualisé, ne doit pas être vu comme un défaut mais comme un aléas nécessaire pour un résultat plus riche. L’œuvre finale n’en sera que plus belle.
Cela me fait sourire que l’on puisse voir ma vie dans un poème, car pour moi la Vie est magie. Et il n’y a rien de plus magique qu’une poèsie. Je sais que beaucoup pense que je ne vis pas une ‘vraie’ existence car ils ne voient pas de rimes dans la leur. Mais sachez bien que la poèsie ça s’écrit ! L’important c’est le regard que l’on pose sur les gens, les événements et ce que l’on veut y voir. La lecture que l’on en fait.
Ce que je sais c’est que l’on peut donner différentes formes à notre histoire. Elle peut être un récit d’aventure, une histoire d’amour, une comédie et parfois une tragédie grecque. Mais elle peut être autre chose… d’un autre genre. Nous sommes les créateurs de notre destiné et le pinceau à la main à nous de la dessiner comme on la rêve. Chaque changement, de la ligne que l’on avait visualisé, ne doit pas être vu comme un défaut mais comme un aléas nécessaire pour un résultat plus riche. L’œuvre finale n’en sera que plus belle.
samedi 17 novembre 2012
Un samedi pluvieux
La météo est d'une aide précieuse. Et non je ne délire pas ! Devant travailler mes cours, la météo a été suffisament gentille pour m'accorder de la pluie pour m'éviter toutes distractions.
Donc travailler je dois, travail me voilà !!!
Donc travailler je dois, travail me voilà !!!
Le lendemain
L’endroit laissant rêveur nous y avons dormi pour nourrir nos songes. Et au réveil…la sensation de se lever en être libre était facile à ressentir. Quand vous vivez sur un bateau, vous ne sentez nulle attache, nul obstacle… et la liberté de partir quand et où vous voulez est présente à chaque instant.
Mais nous n’avons pas vogué vers de nouveaux horizons, mais juste profité de l’instant. Un moment nous est apparu comme opportun pour quitter cet endroit que nous avons laissé sans trace de notre passage. Seuls nos souvenirs sont là pour marquer ces instants passés… ou peut être que cette tortue qui est venue nous dire au revoir les gardera en mémoire.
Mais nous n’avons pas vogué vers de nouveaux horizons, mais juste profité de l’instant. Un moment nous est apparu comme opportun pour quitter cet endroit que nous avons laissé sans trace de notre passage. Seuls nos souvenirs sont là pour marquer ces instants passés… ou peut être que cette tortue qui est venue nous dire au revoir les gardera en mémoire.
vendredi 16 novembre 2012
A la découverte du Maître...
Aujourd’hui ne sera pas un jour philosophique mais plutôt
de découverte. La journée fut l'occasion de la première ballade en catamaran pour aller
s’émerveiller d’un îlot situé juste en face de Nouméa : L’îlot Maître. Ilot
à 7,5 km au sud-sud-ouest du port Moselle (où nous habitons) dôté d’un hôtel
avec bungalows sur pilotis, il est agrémenté d’un récif d’un mille marin de
large entre la terre et sa balise, et est classé réserve protégée.
Notre arrivée fut saluée par les tortues et les
barracudas tropicaux sur des fonds marins d’une couleur qui ferait palir
d’envie la Méditerranée. Les alizées nous en rendu la température du soleil
très agréable. Et nos yeux se sont noyés dans ces camaieux de bleus qui leur
étaient offert.
Bien sûr par définition un îlot est une petite île donc
le tour se fait en quelques minutes. C’est un endroit parfait pour l’observation
des poissons, la pratique du Kitesurf et pour les touristes qui veulent
s’offrir une nuit sur l’Océan Pacifique.
jeudi 15 novembre 2012
Première Journée
Alors dès le premier jour je commence la première leçon,
et peut être la plus importante : Apprendre à apprécier le moment présent,
ce que certains appellent ‘Carpe Diem’.
Dans notre société, ou peut être est-ce aussi dû à la
nature humaine, la majorité des gens a un besoin irréprécible de faire des
projections dans le futur. Ne vous méprenez pas, je ne suis pas en train de
parler des projets. Un projet, c’est sain et très positif, cela peut être un
moteur dans certain cas qui vous permet de vous définir un objectif à long ou
court terme. Non, moi je vous parle de cette manie de vouloir tout planifier,
de vouloir absolument savoir ce qu’on va faire demain ou la semaine prochaine,
et pire encore… dans plusieurs mois.
Je vous le dit, et vous le savez tous, ceci ne sert à
rien ! Anticiper des choses à venir est une perte d’énergie. La vie est pleine
de surprises et d’imprévus, et le fait de décider ce que vous voulez faire en
avance vous empêche parfois de profiter de ‘maintenant’, ou encore vous amène
la déception de n’avoir pas pu faire ce que vous aviez prévu de faire. Donc… que
des résultances négatives !!
Alors après ce long laïus je vais vous donnez une
application de cette belle philosophie de vie.
Nous sommes mardi, et le jour touche à sa fin, ma journée
fut une belle journée ensoillée et forte agréable. Mes activités se sont
limités à nager dans l’Océan Pacifique, boire un thé sur le pont du catamaran
en prenant des couleurs et à … organiser mon espace de vie sur l’île flottante.
Bien sûr je n’ai pas fait que ça … euh !! Ben si en fait !!! Et
non, je ne me suis pas levée à midi pour autant mais à 5h30. J’ai juste pris le
temps de bien faire les choses. Car l’important c’est la qualité, et non la
quantité.
Je vous souhaite une bonne journée et vous dis à demain,
pour de nouveaux imprévus !
P.S. Si vous pensez suite à ces propos douteux que je
présente des séquelles mentales, rassurez vous il parait que c’est l’effet de la
latitude !!!
mercredi 14 novembre 2012
Destination finale
Alors le principal sujet du message, c'est que je suis bien arrivée à destination et que je suis fatiguée, donc je ne vais pas vous faire de long discours, le principal étant dit...
Je vous dis à demain, après une bonne nuit de sommeil tout ira bien.
Je vous dis à demain, après une bonne nuit de sommeil tout ira bien.
Sydney airport
Quelques heures plus tard … enfin je m’y perd !
Aéroport de Sydney, un nouveau à ma collection !! Que vous dire que vous n’avez
déjà entendu… J’ATTENDS UN AUTRE AVION, c’est original comme phrase, je suis
sûre que je ne l’avais pas encore écrite. Sinon le lieu est sympa et très chic.
Je fais d’ailleurs un peu tâche dans le décor avec mes cheveux en bataille, mon
pantalon de 3 jours et les yeux rouge de fatigue. En espérant que mon hôte au
prochain aéroport me reconnaisse et veuille bien recueillir chez lui la
souillon que je suis !!
Pour vous raconter des choses un peu nouvelles, je me
suis fait contrôler à la sécurité australienne, ils sont très gentils et tout c’est
bien passé. C’était marrant car le monsieur m’a fait lire un papier comme quoi
j’avais été choisi au hasard et blablabla et que j’acceptais la procédure… bon
j’ai pas osé dire que je refusais car même si j’ai du temps à perdre, en
Australie ils ne rigolent pas trop.
Je voudrais bien bouger pour visiter ce nouveau lieu et
vous faire des photos, mais mon sac pèse un âne mort et je ne tiens pas la grande
forme avec mes 5 heures de sommeil en 2 jours. Donc je ne promets rien !
Et puis ce que vous voulez voir je me doute que ce n’est l’aéroport de Sydney,
mais plutôt le lieu paradisiaque qui m’attend. Donc...
Vol longue distance
Nouveau jour… Enfin si on peut dire ça, car les jours et
les heures avec les décalages horaires, vous vous y perdez rapidement. Mais il
fait noir dehors et selon le fuseau horaire que je choisis c’est une nouvelle
journée !
Je disais donc nouveau jour, nouvelle rencontre. J’ai eu
le bonheur d’être assise, pendant mon vol pour Sydney, au milieu de
fantastiques personnes. Premièrement, j’ai fait la connaissance d’un gentil
papy, Andrea, qui s’est occupé de moi
quand j’étais endormie et qui m’a fait la conversation quand j’étais éveillée. Vous
ne pouvez pas imaginez comme il est enrichissant de discuter avec un vieil
homme de 77 ans qui est maltais et qui à voyager à travers le monde. Et de
l’autre côté, j’ai pu échanger avec un
charmant couple d’âge mûr qui venait de Manchester. Tout ça était ‘Lovely’ ! Et
oui, j’étais cernée d’anglophones, heureusement que mon anglais n’est pas trop
rouillé !!
Sinon comme vous pouvez vous en doutez, n’ayant pas dormi
pendant plus de 24 heures, et bien je me suis endormie comme une masse avant le
décollage. Le sommeil n’a pas été d’un trait mais j’ai pu quand même par à-coup
récupérer suffisament de sommeil pour affronter ma prochaine étape avant la
délivrance finale. A part ces quelques détails, cela c’est déroulé comme un vol
longue distance de 14 heures.
mardi 13 novembre 2012
Une nuit à Dubai
La nuit est longue ! Me voilà après 6 heures de vol,
accompagnés des 3 premières heures de décalage que je grignote sur la
métropole, déambulant dans l’aéroport de Dubai. Il y a 3 mois je faisais les
mêmes pas, les mêmes déambulations, mais j’avais un compagnon avec qui je
tuais le temps. Cette fois-ci mon
compagnon est resté au port et je voyage en solitaire. Il est étrange que le
fait d’être seule me fait voir les lieux différement. Je vagabonde dans cet
immense centre commercial, naviguant entre les flux de passagers, errant sans
but, sans raison, juste à la recherche de minutes qui passent. Le temps
s’égraine mais le sable du sablier coule lentement.
Le bonheur de ces lieux est le melting pot que vous avez
sous les yeux. Vous êtes assis là à attendre et autour de vous, vous avez un
groupe d’hommes venus d’Afrique qui sont en pleine forme et échangent
énergiquement à propos de quelque chose qui vous échappe complètement. Et puis
vous tournez la tête et vous avez à même le sol un groupe de trois femmes
voilées qui dorment du sommeil du juste. Si vous continuez vous avez un
jeune homme d’une vingtaine d’années jouant sur son Iphone. Et vous pouvez
continuer comme ça longtemps car c’est un tableau mouvant ou tout bouge et se
mélange. Cela fait passer le temps et occupe l’esprit.
Mais la magie aussi des lieux publics c’est les
rencontres. Vous ne savez pas pourquoi vous passez une heure à discuter avec
une personne, qui comme vous est en transit, mais à part ce détail vous n’avez
rien en commun. Et pendant cette heure vous échangez des banalités sur son
pays, le votre, votre attente, votre destination et tant d’autres choses
jusqu’au moment où le vol de l’un ou de l’autre stoppe la conversation. Dès lors chacun
poursuit son chemin !
Mes 10 heures d'attente vont bientôt touchées à leur fin donc je vous dis à la prochaine, après mes 14 heures de vol pour Sydney.
Mes 10 heures d'attente vont bientôt touchées à leur fin donc je vous dis à la prochaine, après mes 14 heures de vol pour Sydney.
lundi 12 novembre 2012
En direct de l'aéroport de Nice
Alors nous le savons tous : la liberté à des freins. Et en
ce moment je suis confrontée à l’un d’eux : L’attente ! Je voudrais
prendre mon envol mais certains éléments me freinent… Et oui je dois attendre
mon avion !!!
Inconvénient matériel auquel je dois m’habituer, vu que je
vais prendre successivement 3 avions et qu’ils sont espacés dans le temps. Car
le mot successivement ne donne pas de limite dans le temps.
Mais il serait honteux de ma part de geindre, n’est ce
pas ? Je vais à l’autre bout du monde, où le sable est blanc, la mer bleu
turquoise, et le soleil brille … et chauffe !! Et bien sûr, je rejoins mon
hôte qui est aussi … que moi, et qui, pour ne pas gâcher le plaisir, m’acceuille
sur son bâteau ! Oui je vous devine tous … gémissants, mais bon, il n’y a
pas assez de place pour tout le monde. En plus vous devez, avant toucher ce paradis,
voler 23 heures et attendre près de 17 heures entre vos vols ! Et oui, l’Eden
à un prix… que tout le monde n’est pas prêt à payer.
Un nouveau départ...
Je sais, ou peux deviner, ce que certains vont penser, mais ceux-ci savent que je ne fais pas grand cas de ce que pensent les autres. Donc oui... je prends de nouveau l'avion et m'envole vers une nouvelle destination. La vie est telle que si vous ne la saisissez pas, elle vous filera entre les doigts, alors moi, je saisis toutes les opportunités qui se présentent, d'autant plus si elles me donnent le sourire, au risque d'accentuer mes rides d'expression. Le fait de profiter de l'instant présent n'est pas obligatoirement nuisible à l'avenir, c'est plutot le contraire je pense ! Mais ceci est mon opinion et je respecte totalement que l'on puisse en avoir une autre. En faisant le choix de m'évader je ne fais pas une erreur, je décide de prendre un chemin qui correspond à ma vérité.
En tout cas, j'espère à travers cet espace virtuel vous montrez ce que je vois et partagez avec vous ce que la vie m'offre... jusqu'à mon retour. Je clôture cette introduction en vous souhaitant de rêver autant que moi en pensant à demain, ou après demain ...
En tout cas, j'espère à travers cet espace virtuel vous montrez ce que je vois et partagez avec vous ce que la vie m'offre... jusqu'à mon retour. Je clôture cette introduction en vous souhaitant de rêver autant que moi en pensant à demain, ou après demain ...
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