Etant en panne de thé, ou presque, l'autre jour, j'ai voulu faire un essai. Disons plutôt qu'on était chez le Chinois et qu'il y avait des promos sur certains thés asiatiques et que je me suis dit :"Tiens des nouveaux trucs à essayer". En plus j'ai choisi quelque chose de très marrant : Thé à la banane graineuse !
C'est sûr que cela peu laisser perplexe comme choix, mais je me suis dit que cela devait être "intéressant". Donc c'est confiant que Didoux nous a préparé deux boissons que nous avons bu chaude, mais qui aurait bu être déguster comme du thé glacé.
Vous vous attendez surement à une chute, mais il n'y en a pas. Cela n'a pas le goût du thé, ni de la banane mais cela se boit très bien. Contente de mon choix, à ce moment, j'ai eu l'idée de lire un peu plus les informations sur la boîte, j'aurais pu le faire avant mais bon des fois je ne réfléchis pas trop à ce que je fais donc cela n'a rien de surprenant. Et c'est là que j'ai compris que c'était une sorte d'infusion. J'ai aussi appris que cela provenait du Vietnam, et heureusement que j'aimais son goût car j'avais 25 sachets à boire !
Ne trouvant pas plus concernant le fruit et le pourquoi de son choix, vous me connaissez quand je ne sais pas un truc ou si je veux en connaitre un peu plus, j'ai sollicité notre ami Google. Il m'a appris que la banane graineuse est la banane sauvage, qui contrairement à celle que nous consommons conserve des graines dans sa chair. En ce qui concerne mon thé, cela a été facile car il se trouve également en France. Le côté amusant c'est que j'ai choisi ce Thé à Banane Graineuse qui est idéal pour vous aider à affiner et embellir votre silhouette. Il précise également qu'il convient à tout âge pour le déguster régulièrement.
Je pense que vu son taux de théine fort faible, c'est un bon substitut pour les gros consommateur qui veulent éviter la tachycardie. Enfin bref !
Voilà ! Sinon pour les fans de produits asiatiques, je vous ai dégoté ce site qui peut, peut-être, vous aider à trouver votre bonheur.
dimanche 30 juin 2013
samedi 29 juin 2013
Avis aux botanistes amateurs
Voici un magnifique spécimen que j'ai photographié en me promenant dans Nouméa et je voudrais savoir si l'un de vous possède les connaissances nécessaires pour m'aider à identifier cette fleur, que je trouve d'une extrême beauté.
Alors pour vous aider, je peux vous dire que :
- ses feuilles sont très grosses,
- j'ai pris la photo sous la fleur (les fleurs) car elle se trouvait la tête en bas,
- le bourgeon ressemble à celui d'un géranium,
- le diamètre de la boule est d'environ 12-15 cm.
Voilà ce qu'il me vient à l'esprit.
Merci par avance.
Alors pour vous aider, je peux vous dire que :
- ses feuilles sont très grosses,
- j'ai pris la photo sous la fleur (les fleurs) car elle se trouvait la tête en bas,
- le bourgeon ressemble à celui d'un géranium,
- le diamètre de la boule est d'environ 12-15 cm.
Voilà ce qu'il me vient à l'esprit.
Merci par avance.
vendredi 28 juin 2013
Le musée maritime de Nouméa
Après un chantier titanesque de 3 ans, le musée maritime a ré-ouvert ses portes, donc c'est avec plaisir et curiosité que nous sommes allés les pousser, car comme l'a dit sa directrice : "C'est l'aventure sur les mers, les grandes expéditions, l'art de la navigation...".
Ouvert en 1999 dans les anciens locaux de la gare maritime, grâce à deux associations passionnées de mer et voulant sauvegarder certains vestiges, le musée fut créer dans un esprit de transmission au public. Aujourd'hui ceci se traduit en quatre espaces organisé autour d'un cœur.
Le premier espace, et pas le moindre, est dédié à la collection Lapérouse avec ses expéditions et les objets qu'il en reste. Dans un second temps, c'est un espace consacré au commerce maritime avec ses baleiniers ou santaliers, puis aux liaisons maritimes et enfin aux migrations humaines.
Un chemin en bois permet de circuler, clin d'œil très réussi au fil conducteur qui est "l'idée de relier".
Le cœur qui rallie tous ces liens nous offre à découvrir le plus grand safran en bois du monde et l'optique d'origine du Phare Amédée.
Voici un petit aperçu de ces splendeurs :
Ouvert en 1999 dans les anciens locaux de la gare maritime, grâce à deux associations passionnées de mer et voulant sauvegarder certains vestiges, le musée fut créer dans un esprit de transmission au public. Aujourd'hui ceci se traduit en quatre espaces organisé autour d'un cœur.
Le premier espace, et pas le moindre, est dédié à la collection Lapérouse avec ses expéditions et les objets qu'il en reste. Dans un second temps, c'est un espace consacré au commerce maritime avec ses baleiniers ou santaliers, puis aux liaisons maritimes et enfin aux migrations humaines.
Un chemin en bois permet de circuler, clin d'œil très réussi au fil conducteur qui est "l'idée de relier".
Le cœur qui rallie tous ces liens nous offre à découvrir le plus grand safran en bois du monde et l'optique d'origine du Phare Amédée.
Voici un petit aperçu de ces splendeurs :
La scénographie du musée est très réussie et vu que nous y sommes allés le premier jour d'ouverture tout était impeccable.
Un beau musée à voir et à conseiller !
Un beau musée à voir et à conseiller !
jeudi 27 juin 2013
O mon bateau...
Tu es le plus beau des bateaux...
Derrière mon introduction de mauvais goût se cache un sujet : la réflexion profonde pour l'acquisition d'un bateau... plus grand !
Et derrière cette idée se cache un vrai bateau qui me plait beaucoup, mais que je n'ai pas encore vu en vrai de peur d'avoir un vrai coup de coeur !
Alors je ne vais pas m'étendre mais plutôt vous donner un lien pour vous montrer la bête. Cette adresse vous mènera directement au descriptif et à quelques photos. Alors bien sûr il n'est pas tout jeune, il a mon âge ou presque, et l'intérieur aurait besoin de certains aménagements, mais c'est un beau bateau !
Voilà le projet qui en ce moment prend racine dans mon esprit et que je voulais faire révéler. Mais ce n'est encore qu'un projet !
Derrière mon introduction de mauvais goût se cache un sujet : la réflexion profonde pour l'acquisition d'un bateau... plus grand !
Et derrière cette idée se cache un vrai bateau qui me plait beaucoup, mais que je n'ai pas encore vu en vrai de peur d'avoir un vrai coup de coeur !
Alors je ne vais pas m'étendre mais plutôt vous donner un lien pour vous montrer la bête. Cette adresse vous mènera directement au descriptif et à quelques photos. Alors bien sûr il n'est pas tout jeune, il a mon âge ou presque, et l'intérieur aurait besoin de certains aménagements, mais c'est un beau bateau !
Voilà le projet qui en ce moment prend racine dans mon esprit et que je voulais faire révéler. Mais ce n'est encore qu'un projet !
mercredi 26 juin 2013
26 juin 1988...
Cette date est LA date en Nouvelle-Calédonie. Il y a 25 ans les accords de Matignon étaient signés.
Ces accords ont été conclus à l'hôtel Matignon à Paris par une délégation indépendantiste menée par Jean-Marie Tjibaou et une délégation anti-indépendantiste dirigée par le député Jacques Lafleur, sous l'égide du gouvernement français de Michel Rocard, à la suite du conflit opposant les loyalistes et les indépendantistes.
Ces accords ont prévus une période de développement de dix ans, avec des garanties économiques et institutionnelles pour la communauté kanak, avant que les Néo-calédoniens n'aient à se prononcer sur leur indépendance. Ils ont été complétés le 20 août 1988 par les accords d'Oudinot, ainsi nommés car signés au siège du ministère des Départements et Territoires d'outre-mer, l'hôtel de Montmorin situé rue Oudinot à Paris, qui voient l'approbation par les deux formations signataires du projet de loi portant dispositions statutaires et préparatoires à l'autodétermination de la Nouvelle-Calédonie en 1998.
L'ensemble de ces textes, qui ont permis le rétablissement de la paix civile et fixé le cadre du statut transitoire de la Nouvelle-Calédonie jusqu'en 1998, sont généralement désignés conjointement en tant qu’accords de Matignon-Oudinot. Il amnistie par la même occasion les massacres d'Ouvéa, interdisant tout procès sur la mort de 4 gendarmes et de 19 indépendantistes kanaks.
Les accords de Matignon ont été approuvés par les Français par le référendum du 6 novembre 1988. La question posée était : « Approuvez-vous le projet de loi soumis au peuple français par le Président de la République et portant dispositions statutaires et préparatoires à l'autodétermination de la Nouvelle-Calédonie en 1998 ? »
Un second accord (accord de Nouméa) a été signé le 5 mai 1998 sous l'égide de Lionel Jospin repoussant l'autodétermination jusqu'à une période située entre 2014 et 2018, et prévoyant un transfert progressif jusqu'en 2014 de compétences dans tous les domaines sauf la défense, la sécurité intérieure, la justice et la monnaie qui resteraient des compétences de la République française.
Lors de la consultation des populations de la Nouvelle-Calédonie, le dimanche 8 novembre 1998, l'accord de Nouméa a été approuvé à 72 % des suffrages exprimés (taux de participation : 74 % ; blancs et nuls < à 3 %).
Je sais que ce sujet est "sérieux" et qu'il n'est pas d'ordre personnel, mais je ne pouvais pas ne pas honorer cette date en vous en parlant un minimum. Car ce jour est historique dans la longue histoire calédonienne et un pas de géant qui a changé la vie de nombreuses personnes, et qui le fera dans un futur proche.
Demain sera plus léger, je vous le promets !
Ces accords ont été conclus à l'hôtel Matignon à Paris par une délégation indépendantiste menée par Jean-Marie Tjibaou et une délégation anti-indépendantiste dirigée par le député Jacques Lafleur, sous l'égide du gouvernement français de Michel Rocard, à la suite du conflit opposant les loyalistes et les indépendantistes.
Ces accords ont prévus une période de développement de dix ans, avec des garanties économiques et institutionnelles pour la communauté kanak, avant que les Néo-calédoniens n'aient à se prononcer sur leur indépendance. Ils ont été complétés le 20 août 1988 par les accords d'Oudinot, ainsi nommés car signés au siège du ministère des Départements et Territoires d'outre-mer, l'hôtel de Montmorin situé rue Oudinot à Paris, qui voient l'approbation par les deux formations signataires du projet de loi portant dispositions statutaires et préparatoires à l'autodétermination de la Nouvelle-Calédonie en 1998.
L'ensemble de ces textes, qui ont permis le rétablissement de la paix civile et fixé le cadre du statut transitoire de la Nouvelle-Calédonie jusqu'en 1998, sont généralement désignés conjointement en tant qu’accords de Matignon-Oudinot. Il amnistie par la même occasion les massacres d'Ouvéa, interdisant tout procès sur la mort de 4 gendarmes et de 19 indépendantistes kanaks.
Les accords de Matignon ont été approuvés par les Français par le référendum du 6 novembre 1988. La question posée était : « Approuvez-vous le projet de loi soumis au peuple français par le Président de la République et portant dispositions statutaires et préparatoires à l'autodétermination de la Nouvelle-Calédonie en 1998 ? »
Un second accord (accord de Nouméa) a été signé le 5 mai 1998 sous l'égide de Lionel Jospin repoussant l'autodétermination jusqu'à une période située entre 2014 et 2018, et prévoyant un transfert progressif jusqu'en 2014 de compétences dans tous les domaines sauf la défense, la sécurité intérieure, la justice et la monnaie qui resteraient des compétences de la République française.
Lors de la consultation des populations de la Nouvelle-Calédonie, le dimanche 8 novembre 1998, l'accord de Nouméa a été approuvé à 72 % des suffrages exprimés (taux de participation : 74 % ; blancs et nuls < à 3 %).
Je sais que ce sujet est "sérieux" et qu'il n'est pas d'ordre personnel, mais je ne pouvais pas ne pas honorer cette date en vous en parlant un minimum. Car ce jour est historique dans la longue histoire calédonienne et un pas de géant qui a changé la vie de nombreuses personnes, et qui le fera dans un futur proche.
Demain sera plus léger, je vous le promets !
mardi 25 juin 2013
Mon grenier asiatique
Depuis quelques jours avec Didoux, nous n'avons plus qu'un mot à la bouche "MOCHI" !
Alors oui c'est asiatique, mais non, nous n'essayons pas d'apprendre une nouvelle langue... nous avons plutôt découvert une nouvelle saveur de là bas, pour être plus précise... japonaise !
Alors oui c'est asiatique, mais non, nous n'essayons pas d'apprendre une nouvelle langue... nous avons plutôt découvert une nouvelle saveur de là bas, pour être plus précise... japonaise !
Alors qu'est ce donc ???
Le mochi est une préparation à base de riz gluant qui accompagne de nombreuses recettes au Japon, (mais la recette est d'origine chinoise). Il est obtenu par pétrissage de riz gluant cuit, prenant alors l'aspect d'une pâte particulièrement visqueuse.
On consomme le mochi lors des grandes occasions et en particulier pendant les fêtes du nouvel an. Sa préparation constitue un rite festif, et il est courant de voir fabriquer les mochi, en pleine rue, ou en public. Cela n'a rien d'étonnant car il faut un marteau pour ramollir le riz et obtenir cette fameuse pâte, heureusement il existe une "farine" de riz gluant beaucoup plus facile d'utilisation. En ce qui nous concerne, nous avons tous les jours quelque chose à fêter donc nous en mangeons tous les jours depuis la date de leur découverte sur les étalages de notre supermarché !!
Sinon il faut savoir qu'au Japon, l'expression « peau de mochi » désigne une peau douce et ferme mais rebondie. On pourrait l'assimiler à notre expression « peau de bébé », à la différence que « peau de mochi » s'applique uniquement aux femmes et possède une forte connotation sexuelle. En dehors de l'anecdote, je voulais le spécifier pour que vous puissiez vous rendre compte de la texture très lisse et douce.
Les mochi sont également consommés à Taïwan, où ils sont appelés máshu selon les recettes japonaises. Cette tradition date de la colonisation japonaise de Taïwan. Cela nous touche de près car nos petites merveilles sont importées de Taiwan et nous leur en sommes fort reconnaissant.
Passons ces explications de base... Rentrons dans le vive du sujet. Nous (car c'est cela qui nous intéresse), nous dégustons des dango mochi ou simplement dango, c'est l'appelation du mochi lorsqu'il prend la forme de boulettes. Ils sont parfumés ou fourrés. La chance a voulu que nous avons le choix entre 5 parfums : Haricots rouges, cacahuètes, taro, thé vert et sucre brun. Alors cela peut vous paraitre bizarre comme "goût" au premier abord, mais c'est très bon. Personnellement mon cœur bat pour le taro et Didoux pour la cacahuète. Mais ils sont tous bons, sauf peut être le sucre brun qui est un peu écoeurant selon mes critères.
Alors bien entendu face à ce délice, j'ai cherché la recette pour en réaliser. Je n'ai pas encore eu le temps de les préparer mais je vous laisse une recette qui m'a l'air facile et qui est à porter de tous si vous trouver les ingrédients. On se tient au courant pour la réalisation, mais je me doute que je vais essayer avant vous !
Sinon si ma recette ne vous inspire pas ou si vous souhaitez en savoir plus sur le sujet, il suffit de taper chez notre ami Google mochi ou dango, et vous trouverez plein d'images et plein de recettes.
Bon... je vous ai montré les boîtes, maintenant je vais quand même vous faire voir l'intérieur...
Voilà ! Si vous n'en trouvez pas et si vous voulez goûter, je peux vous en mettre une boîte ou deux dans la valise.
Le mochi est une préparation à base de riz gluant qui accompagne de nombreuses recettes au Japon, (mais la recette est d'origine chinoise). Il est obtenu par pétrissage de riz gluant cuit, prenant alors l'aspect d'une pâte particulièrement visqueuse.
On consomme le mochi lors des grandes occasions et en particulier pendant les fêtes du nouvel an. Sa préparation constitue un rite festif, et il est courant de voir fabriquer les mochi, en pleine rue, ou en public. Cela n'a rien d'étonnant car il faut un marteau pour ramollir le riz et obtenir cette fameuse pâte, heureusement il existe une "farine" de riz gluant beaucoup plus facile d'utilisation. En ce qui nous concerne, nous avons tous les jours quelque chose à fêter donc nous en mangeons tous les jours depuis la date de leur découverte sur les étalages de notre supermarché !!
Sinon il faut savoir qu'au Japon, l'expression « peau de mochi » désigne une peau douce et ferme mais rebondie. On pourrait l'assimiler à notre expression « peau de bébé », à la différence que « peau de mochi » s'applique uniquement aux femmes et possède une forte connotation sexuelle. En dehors de l'anecdote, je voulais le spécifier pour que vous puissiez vous rendre compte de la texture très lisse et douce.
Les mochi sont également consommés à Taïwan, où ils sont appelés máshu selon les recettes japonaises. Cette tradition date de la colonisation japonaise de Taïwan. Cela nous touche de près car nos petites merveilles sont importées de Taiwan et nous leur en sommes fort reconnaissant.
Passons ces explications de base... Rentrons dans le vive du sujet. Nous (car c'est cela qui nous intéresse), nous dégustons des dango mochi ou simplement dango, c'est l'appelation du mochi lorsqu'il prend la forme de boulettes. Ils sont parfumés ou fourrés. La chance a voulu que nous avons le choix entre 5 parfums : Haricots rouges, cacahuètes, taro, thé vert et sucre brun. Alors cela peut vous paraitre bizarre comme "goût" au premier abord, mais c'est très bon. Personnellement mon cœur bat pour le taro et Didoux pour la cacahuète. Mais ils sont tous bons, sauf peut être le sucre brun qui est un peu écoeurant selon mes critères.
Alors bien entendu face à ce délice, j'ai cherché la recette pour en réaliser. Je n'ai pas encore eu le temps de les préparer mais je vous laisse une recette qui m'a l'air facile et qui est à porter de tous si vous trouver les ingrédients. On se tient au courant pour la réalisation, mais je me doute que je vais essayer avant vous !
Sinon si ma recette ne vous inspire pas ou si vous souhaitez en savoir plus sur le sujet, il suffit de taper chez notre ami Google mochi ou dango, et vous trouverez plein d'images et plein de recettes.
Bon... je vous ai montré les boîtes, maintenant je vais quand même vous faire voir l'intérieur...
Voilà ! Si vous n'en trouvez pas et si vous voulez goûter, je peux vous en mettre une boîte ou deux dans la valise.
lundi 24 juin 2013
200 ème
Eh oui !
Cela fait déjà 200 articles que quotidiennement je vous livre de mon caillou.
Pour ce numéro spécial, pas de long discours...
Je vous "offre" un portrait pour vous rappeler le visage qui se cache derrière ces écrits !
Cela fait déjà 200 articles que quotidiennement je vous livre de mon caillou.
Pour ce numéro spécial, pas de long discours...
Je vous "offre" un portrait pour vous rappeler le visage qui se cache derrière ces écrits !
dimanche 23 juin 2013
Prisonnière...
Alors aujourd'hui je n'ai pas le droit de sortir... enfin si je pourrais mais bon. Que je vous explique !
Connaissant toujours des passages nuageux assez prolongés, nos batteries ont toujours quelques soucis pour se charger. Donc pour palier à cette gène, j'avais prévu d'aller chez Michel pour travailler mes cours qui sont à visionner. Mais l'annexe en avait décidé autrement.
Enfin ce n'est pas l'annexe car celle-ci se porte bien, mais plutôt son moteur qui en ce moment a une dent contre moi. Il y a déjà quelques jours de cela, je me trouvais dans la même situation : IMPOSSIBLE DE DEMARRER LE MOTEUR !
Alors la dernière fois, c'était le matin, vers les 8 heures, et je devais aller chercher Didoux qui rentrait de quart. Je me prépare et je suis prête pour partir, sauf que le moteur ne le voit pas de la même manière et ne veut pas démarrer. Ayant oublier de fermer hermétiquement le bouchon d'essence, je ne peux que m'en prendre à moi-même et prendre ma pagaie pour rejoindre le ponton. Heureusement à mi-chemin un galant homme s'est arrêté, vu que j'étais sur son chemin, et il m'a remorqué jusqu'à destination. Cela était fort bien venu sinon j'allais être en retard pour l'arrivée de Didoux.
Quand nous avons repris l'annexe plus tard, le problème était toujours le même... il y avait surement de l'eau dans... quelque part où il ne faut pas ! (ce fut confirmer quand il fut ouvert.)
Aujourd'hui, Monsieur le moteur me fait le même caprice, sauf que cette fois-ci je ne comprends pas, je n'ai pas laissé l'eau rentrer, j'avais bien tout fermé ! Après moult essais, j'abandonne, je travaillerais sur le bateau avec le peu d'énergie que me donneront les batteries.
Surtout que je veux garder mon énergie pour plus tard... Didoux rentre ce soir et je dois ramer pour aller le chercher !!
Connaissant toujours des passages nuageux assez prolongés, nos batteries ont toujours quelques soucis pour se charger. Donc pour palier à cette gène, j'avais prévu d'aller chez Michel pour travailler mes cours qui sont à visionner. Mais l'annexe en avait décidé autrement.
Enfin ce n'est pas l'annexe car celle-ci se porte bien, mais plutôt son moteur qui en ce moment a une dent contre moi. Il y a déjà quelques jours de cela, je me trouvais dans la même situation : IMPOSSIBLE DE DEMARRER LE MOTEUR !
Alors la dernière fois, c'était le matin, vers les 8 heures, et je devais aller chercher Didoux qui rentrait de quart. Je me prépare et je suis prête pour partir, sauf que le moteur ne le voit pas de la même manière et ne veut pas démarrer. Ayant oublier de fermer hermétiquement le bouchon d'essence, je ne peux que m'en prendre à moi-même et prendre ma pagaie pour rejoindre le ponton. Heureusement à mi-chemin un galant homme s'est arrêté, vu que j'étais sur son chemin, et il m'a remorqué jusqu'à destination. Cela était fort bien venu sinon j'allais être en retard pour l'arrivée de Didoux.
Quand nous avons repris l'annexe plus tard, le problème était toujours le même... il y avait surement de l'eau dans... quelque part où il ne faut pas ! (ce fut confirmer quand il fut ouvert.)
Aujourd'hui, Monsieur le moteur me fait le même caprice, sauf que cette fois-ci je ne comprends pas, je n'ai pas laissé l'eau rentrer, j'avais bien tout fermé ! Après moult essais, j'abandonne, je travaillerais sur le bateau avec le peu d'énergie que me donneront les batteries.
Surtout que je veux garder mon énergie pour plus tard... Didoux rentre ce soir et je dois ramer pour aller le chercher !!
samedi 22 juin 2013
On Air
Dans ma rubrique musicale du mois j'ai choisi de vous faire découvrir les instruments de musique traditionnelle.
Le premier est le «ae-be» en nengone, que l'on peut traduire par « pain » ou encore le « paquet de feuilles ». C'est un instrument de percussion basique que l’on retrouve dans quasi toutes les formations musicales, qu’elles soient kaneka ou chorales et plus particulièrement celles originaires des Iles Loyautés.
La technique de jeu est simple, le paquet de feuilles est tenu dans une main et frappé avec la paume de l’autre main. Facile à transporter car léger et peu encombrant, le bé marque le rythme avec un son sourd très caractéristique. Il a perduré dans le temps et a évolué dans ses formes de fabrication.
Aujourd’hui, il se prépare aisément et rapidement avec seulement du papier journal froissé et enrobé d’adhésif.
Sa forme traditionnelle est plus complexe à réaliser. Il est réalisé à partir de fibres de cocotiers recouvertes de feuilles et maintenues par une ficelle, elle-même à base de nervure de cocotier, qui servira également à créer une boucle pour tenir l’instrument avec un doigt. Il faut en général deux personnes pour réaliser le bé. Il faut en effet, après avoir placé les fibres au centres des grandes feuilles placées pour former un disque, les recouvrir avec celles-ci. Une seconde opération consiste à recouvrir de nouveau ce paquet avec de nouvelles feuilles. Celui-ci sera ensuite ceint de la cordelette qui tiendra le paquet bien serré.
Ensuite il y a le bwanjep qui est un des instruments kanak les plus emblématiques.
Communément appelé « Battoir d’écorce », il est unique en Mélanésie et se retrouve généralement dans le Nord et le centre de la Grande Terre.
Il est fabriqué à partir de l’écorce d’un figuier, soumise au jeu de l’enroulement naturel des fibres puis au feu afin de la raffermir et de la travailler. Les bords de l’écorce découpée sont alors rejoints afin de former un triangle isocèle creux. Celui-ci est ensuite rempli, soit de fibres de coco, soit de feuilles séchées ou même de papier journal. Le degré de « rembourrage » déterminera sa sonorité.
Cet instrument est joué par paires, on les frappe l’un contre l’autre et participe à ce que l’on appelle le rythme du pilou avec d’autres instruments et percussions comme les bambous pilonnant ou les tambours à fente.
Le battoir change de nom selon sa région, appelé Bwanjep du côté de Hienghène, il devient « Pè-Dawa » en langue Aiië.
Son symbole est tellement fort dans le Nord qu'un groupe de Hienghène (Nord-Est de la Nouvelle-Calédonie) a pris son nom à sa création en 1985. Bwanjep est reconnu pour être l'un des précurseurs du kanéka, la musique contemporaine du caillou. Mais la musique de Bwanjep utilise les instruments et la sonorité traditionnels pour s'inspirer et créer la musique de la culture kanak d'aujourd'hui.
Parmi ces instruments il y en a un qui a une très haute charge symbolique et sociale : la conque ou toutoute.
Ce coquillage est un des plus ancien instrument de musique qui nous soit parvenu. Elle est utilisé comme une trompe. Il est possible d'obtenir plusieurs tons en bouchant plus ou moins le pavillon avec la main, ainsi que, sur certains modèles, des octaves et harmoniques. Certains rares modèles sont également dotés de perforations dans la spire du coquillage, obturées ou libérées par les doigts du sonneur, ce qui permet un jeu plus rapide et une plus grande variété de tons. Traditionnellement, c'est un instrument en usage dans de nombreux rites religieux, aujourd'hui elle sert encore à certains endroits pour l'annonce de la messe.
Elle est aussi la voix des ancêtres quand elle se trouve en haut de la flèche faîtière.
On trouve également un instrument proche de notre flûte tranversière : la flûte recourbée qui est appelée plus communément la flûte kanak, même si ces dernières n’étaient pas toutes courbes. Fabriquée dans des bambous de petit diamètre, un ou deux trous étaient percés. Elles pouvaient mesurer entre 1m et 1M50, la longueur et la courbure dépendaient en effet de la longueur du bras du joueur de flûte. Il semblerait que sa courbure soit dû à l'addition de plusieurs petits tubes de bambou soudés entre eux par de la résine. Cet instrument était aussi bien joué par la bouche que par le nez, d'où parfois son appellation de flûte nasale.
Avec le bambou on trouve également le bambou pilonnant.
C'est l’instrument traditionnel le plus utilisé après les battoirs d’écorce et accompagne en général les danses, telles que les danses en rond. C’est l’élasticité du bois qui permet la sonorité vibrante lorsque celui-ci est frappé sur le sol.
En dernier, je ferais mention des sonnailles. Fruits secs du Cycas Circinalis, les danseurs les attachent aux chevilles pour rythmer les danses.
Voilà en ce qui concerne le sujet, ou tout du moins ce que j'ai pu trouver sur les instruments de la musique traditionnelle.
Bonnes découvertes musicales en attendant le mois prochain.
Tata.
Le premier est le «ae-be» en nengone, que l'on peut traduire par « pain » ou encore le « paquet de feuilles ». C'est un instrument de percussion basique que l’on retrouve dans quasi toutes les formations musicales, qu’elles soient kaneka ou chorales et plus particulièrement celles originaires des Iles Loyautés.
La technique de jeu est simple, le paquet de feuilles est tenu dans une main et frappé avec la paume de l’autre main. Facile à transporter car léger et peu encombrant, le bé marque le rythme avec un son sourd très caractéristique. Il a perduré dans le temps et a évolué dans ses formes de fabrication.
Aujourd’hui, il se prépare aisément et rapidement avec seulement du papier journal froissé et enrobé d’adhésif.
Sa forme traditionnelle est plus complexe à réaliser. Il est réalisé à partir de fibres de cocotiers recouvertes de feuilles et maintenues par une ficelle, elle-même à base de nervure de cocotier, qui servira également à créer une boucle pour tenir l’instrument avec un doigt. Il faut en général deux personnes pour réaliser le bé. Il faut en effet, après avoir placé les fibres au centres des grandes feuilles placées pour former un disque, les recouvrir avec celles-ci. Une seconde opération consiste à recouvrir de nouveau ce paquet avec de nouvelles feuilles. Celui-ci sera ensuite ceint de la cordelette qui tiendra le paquet bien serré.
Ensuite il y a le bwanjep qui est un des instruments kanak les plus emblématiques.
Communément appelé « Battoir d’écorce », il est unique en Mélanésie et se retrouve généralement dans le Nord et le centre de la Grande Terre.
Il est fabriqué à partir de l’écorce d’un figuier, soumise au jeu de l’enroulement naturel des fibres puis au feu afin de la raffermir et de la travailler. Les bords de l’écorce découpée sont alors rejoints afin de former un triangle isocèle creux. Celui-ci est ensuite rempli, soit de fibres de coco, soit de feuilles séchées ou même de papier journal. Le degré de « rembourrage » déterminera sa sonorité.
Cet instrument est joué par paires, on les frappe l’un contre l’autre et participe à ce que l’on appelle le rythme du pilou avec d’autres instruments et percussions comme les bambous pilonnant ou les tambours à fente.
Le battoir change de nom selon sa région, appelé Bwanjep du côté de Hienghène, il devient « Pè-Dawa » en langue Aiië.
Son symbole est tellement fort dans le Nord qu'un groupe de Hienghène (Nord-Est de la Nouvelle-Calédonie) a pris son nom à sa création en 1985. Bwanjep est reconnu pour être l'un des précurseurs du kanéka, la musique contemporaine du caillou. Mais la musique de Bwanjep utilise les instruments et la sonorité traditionnels pour s'inspirer et créer la musique de la culture kanak d'aujourd'hui.
Parmi ces instruments il y en a un qui a une très haute charge symbolique et sociale : la conque ou toutoute.
Ce coquillage est un des plus ancien instrument de musique qui nous soit parvenu. Elle est utilisé comme une trompe. Il est possible d'obtenir plusieurs tons en bouchant plus ou moins le pavillon avec la main, ainsi que, sur certains modèles, des octaves et harmoniques. Certains rares modèles sont également dotés de perforations dans la spire du coquillage, obturées ou libérées par les doigts du sonneur, ce qui permet un jeu plus rapide et une plus grande variété de tons. Traditionnellement, c'est un instrument en usage dans de nombreux rites religieux, aujourd'hui elle sert encore à certains endroits pour l'annonce de la messe.
Elle est aussi la voix des ancêtres quand elle se trouve en haut de la flèche faîtière.
On trouve également un instrument proche de notre flûte tranversière : la flûte recourbée qui est appelée plus communément la flûte kanak, même si ces dernières n’étaient pas toutes courbes. Fabriquée dans des bambous de petit diamètre, un ou deux trous étaient percés. Elles pouvaient mesurer entre 1m et 1M50, la longueur et la courbure dépendaient en effet de la longueur du bras du joueur de flûte. Il semblerait que sa courbure soit dû à l'addition de plusieurs petits tubes de bambou soudés entre eux par de la résine. Cet instrument était aussi bien joué par la bouche que par le nez, d'où parfois son appellation de flûte nasale.
Avec le bambou on trouve également le bambou pilonnant.
C'est l’instrument traditionnel le plus utilisé après les battoirs d’écorce et accompagne en général les danses, telles que les danses en rond. C’est l’élasticité du bois qui permet la sonorité vibrante lorsque celui-ci est frappé sur le sol.
En dernier, je ferais mention des sonnailles. Fruits secs du Cycas Circinalis, les danseurs les attachent aux chevilles pour rythmer les danses.
Voilà en ce qui concerne le sujet, ou tout du moins ce que j'ai pu trouver sur les instruments de la musique traditionnelle.
Bonnes découvertes musicales en attendant le mois prochain.
Tata.
vendredi 21 juin 2013
C'est vendredi...
Jour du poisson, donc parlons rémoras !
Ils doivent leur nom au latin "remora" qui signifie "retard". En effet, les anciens pensaient qu'ils étaient capables de ralentir les navires, voire les stopper ! De nombreuses histoires les mentionnent.
Appelés aussi poissons-ventouses ou, à tort, poissons-pilotes, les rémoras utilisent une ventouse céphalique pour se faire transporter pour de gros animaux tels que requins, raies, tortues, vaches marines, dauphins et baleines.
Cette ventouse est une transformation de la nageoire dorsale qui a évoluée en lamelles transversales. Elle est appliquée contre l'hôte, les lamelles en position horizontale, la fixation est assurée par le redressement vertical qui a pour effet de créer une dépression du fait de la présence d'un bourrelet de chair qui joue le rôle de joint d'étanchéité.
Opportunistes, les rémoras profitent également des bribes du festin de leurs transporteurs. En retour, ils les déparasitent en consommant les crustacés fichés dans leur peau.
Deux anecdotes sont liés à ce poisson. La première est que dans certains pays, les rémoras sont utilisés pour capturer les tortues. Attachés au bout d'un fil, les pécheurs les relâchent près de tortues et ils vont se fixer sur la carapace. Le pêcheur n'a plus alors qu'à hâler l'ensemble.
La deuxième est que les rémoras sont des plaies pour les pêcheurs à la ligne. Tellement opportunistes, ils sont les premiers à mordre sur l'appât et y reviennent sans cesse, même après avoir été pris et remis à l'eau plusieurs fois de suite.
Je vous ai parlé de ce poisson, aujourd'hui, car il nous est courant de le voir dans le lagon autour du bateau. Ils tournent toute la journée autour de nous et parfois s'accroche à la coque pour la nuit. Nous prenant surement pour une baleine, il joue son rôle de parasite ! En dehors de cela, je trouve sa forme élégante et sa taille, qui peut atteindre un mètre, surprend quand on nage près d'eux.
Voilà c'était mon coup de cœur pour un poisson très banal, mais que je trouvais intéressant de vous faire découvrir.
Ils doivent leur nom au latin "remora" qui signifie "retard". En effet, les anciens pensaient qu'ils étaient capables de ralentir les navires, voire les stopper ! De nombreuses histoires les mentionnent.
Appelés aussi poissons-ventouses ou, à tort, poissons-pilotes, les rémoras utilisent une ventouse céphalique pour se faire transporter pour de gros animaux tels que requins, raies, tortues, vaches marines, dauphins et baleines.
Cette ventouse est une transformation de la nageoire dorsale qui a évoluée en lamelles transversales. Elle est appliquée contre l'hôte, les lamelles en position horizontale, la fixation est assurée par le redressement vertical qui a pour effet de créer une dépression du fait de la présence d'un bourrelet de chair qui joue le rôle de joint d'étanchéité.
Opportunistes, les rémoras profitent également des bribes du festin de leurs transporteurs. En retour, ils les déparasitent en consommant les crustacés fichés dans leur peau.
Deux anecdotes sont liés à ce poisson. La première est que dans certains pays, les rémoras sont utilisés pour capturer les tortues. Attachés au bout d'un fil, les pécheurs les relâchent près de tortues et ils vont se fixer sur la carapace. Le pêcheur n'a plus alors qu'à hâler l'ensemble.
La deuxième est que les rémoras sont des plaies pour les pêcheurs à la ligne. Tellement opportunistes, ils sont les premiers à mordre sur l'appât et y reviennent sans cesse, même après avoir été pris et remis à l'eau plusieurs fois de suite.
Je vous ai parlé de ce poisson, aujourd'hui, car il nous est courant de le voir dans le lagon autour du bateau. Ils tournent toute la journée autour de nous et parfois s'accroche à la coque pour la nuit. Nous prenant surement pour une baleine, il joue son rôle de parasite ! En dehors de cela, je trouve sa forme élégante et sa taille, qui peut atteindre un mètre, surprend quand on nage près d'eux.
Voilà c'était mon coup de cœur pour un poisson très banal, mais que je trouvais intéressant de vous faire découvrir.
jeudi 20 juin 2013
La maison de mes rêves...
Dans Nouméa si on cherche bien on peut trouver des perles. Donc en bons chercheurs de trésors nous avons traîné dans certains vieux quartiers et longé les rues et ruelles à la quête de la maison de nos rêves.
En voici quelques exemples :
En voici quelques exemples :
Aucune d'entre elles est à vendre, et même si le cas échéant cela devait arriver le prix immobilier dans la capitale est bien au dessus de nos moyens. Ce fut juste pour le plaisir des yeux !
mercredi 19 juin 2013
A plat !
Le XXème siècle a rendu l'électricité courante, sauf que dans un bateau nous ne sommes pas reliés à un compteur électrique.
Tout d'abord je vous explique nos besoins en électricité. Ils se répartissent entre les impératifs du bateau : les instruments de navigation (GPS et pilote), les lumières de navigation et la VHF, et d'un autre côté nos besoins personnels avec : les lumières internes et externes, la radio, l'ordinateur, les chargeurs (photos et téléphones portables), et le frigo bientôt !
Donc tout ceci n'est pas énorme quand on réfléchit à toute l'électricité que vous consommez dans un logement classique.
Comme je vous ai dit plus haut, nous ne sommes pas reliés à un compteur, mais nous avons heureusement une alternative: la batterie. Et oui, comme dans une voiture !
Nous avons deux batteries, côté chambre, qui alimentent une partie de nos dépenses (enfin surtout les miennes avec mon ordinateur) et nous avons une troisième batterie, côté cuisine/salle de bains, pour notre autopilote quand nous sortons et qui nous servira aussi pour notre futur frigo.
Tout ça est génial, sauf qu'en y réfléchissant plus à même vous vous demandez comment ces batteries sont rechargées ? Et là je vous réponds que dans un pays où le soleil est une énergie gratuite et écologique dont nous sommes riches, il ne faut pas chercher plus loin.
Le seul inconvénient c'est que nous n'avons qu'une ressource en électricité, et quand, en hiver, le ciel se veut un plus nuageux, nous nous retrouvons face à un problème : les batteries à plat ! Alors bien sûr, nous n'en arrivons jamais là, mais durant ces périodes elles exigent une constante surveillance, qui se fait grâce à un petit compteur.
Heureusement cela ne dure jamais, et la seule personne que cela pénalise vraiment c'est moi, qui engloutit une quantité d'électricité monumentale avec mon ordinateur...
Mais j'ai mon logement de secours quand cela est nécessaire: l'appartement de Michel !
Voilà un peu plus de la vie quotidienne d'un matelot nouméen...
Tout d'abord je vous explique nos besoins en électricité. Ils se répartissent entre les impératifs du bateau : les instruments de navigation (GPS et pilote), les lumières de navigation et la VHF, et d'un autre côté nos besoins personnels avec : les lumières internes et externes, la radio, l'ordinateur, les chargeurs (photos et téléphones portables), et le frigo bientôt !
Donc tout ceci n'est pas énorme quand on réfléchit à toute l'électricité que vous consommez dans un logement classique.
Comme je vous ai dit plus haut, nous ne sommes pas reliés à un compteur, mais nous avons heureusement une alternative: la batterie. Et oui, comme dans une voiture !
Nous avons deux batteries, côté chambre, qui alimentent une partie de nos dépenses (enfin surtout les miennes avec mon ordinateur) et nous avons une troisième batterie, côté cuisine/salle de bains, pour notre autopilote quand nous sortons et qui nous servira aussi pour notre futur frigo.
Tout ça est génial, sauf qu'en y réfléchissant plus à même vous vous demandez comment ces batteries sont rechargées ? Et là je vous réponds que dans un pays où le soleil est une énergie gratuite et écologique dont nous sommes riches, il ne faut pas chercher plus loin.
Le seul inconvénient c'est que nous n'avons qu'une ressource en électricité, et quand, en hiver, le ciel se veut un plus nuageux, nous nous retrouvons face à un problème : les batteries à plat ! Alors bien sûr, nous n'en arrivons jamais là, mais durant ces périodes elles exigent une constante surveillance, qui se fait grâce à un petit compteur.
Heureusement cela ne dure jamais, et la seule personne que cela pénalise vraiment c'est moi, qui engloutit une quantité d'électricité monumentale avec mon ordinateur...
Mais j'ai mon logement de secours quand cela est nécessaire: l'appartement de Michel !
Voilà un peu plus de la vie quotidienne d'un matelot nouméen...
mardi 18 juin 2013
Soyons soja
Je sais qu'en France, dès que l'on parle de "lait" de soja, les gens ouvrent des yeux de merlans frits et vous demandent si vous êtes malades. Cette question faisant référence bien sûr aux allergies au lactose ou aux problèmes de cholestérol, et non à votre état mental bien sûr. Sinon ils pensent que vous êtes végétaliens.
L'idée que vous buvez du "lait" de soja car vous aimez est juste inconcevable. Ce qui d'ailleurs soit dit en passant est tout à fait compréhensible quand on voit le lait de soja qui est proposé en Europe. Il est vrai que cela se boit mais je n'irais pas plus loin dans les qualités de cette boisson.
Non ! Moi ce dont je veux vous vanter les saveurs c'est du vrai "lait" de soja : l'asiatique !
Alors un petit cours avant pour les ignorants ou les "pas intéressés":
Le "lait" de soja est une boisson produite à base de graines de soja et d’eau. Il est préparé industriellement à partir de graines trempées, dé-pelliculées, broyées, mélangées à de l'eau, puis cuites. L'ensemble est homogénéisé puis conditionné de manière stérile. Certains fabricants ajoutent un arôme vanille pour masquer le goût végétal peu apprécié de certains consommateurs.
Le "lait" de soja contient naturellement peu de calcium, et il est donc souvent supplémenté en calcium à hauteur de 120 mg/100 ml, lui donnant la même teneur que le lait de vache. Par contre il contient moins de matières grasses saturées que le lait de vache et est exempt d’acide gras trans, devenant ainsi plus favorable aux personnes à risques de problème cardio-vasculaire. Il contient également, comme tous les produits dérivés du soja, des flavonoïdes, reconnus pour leurs vertus anti-oxydantes.
Bien sûr la présence de résidus de pesticides et l’existence de sojas OGM font débat, mais il existe des "laits" de soja, dits biologiques, ne contenant pas de pesticides et obtenus à partir de graines de soja non génétiquement modifiées.
Ceci ayant été dit, moi j'adore ! Quand j'étais en Thaïlande j'en buvais tous les jours. Le secret est qu'en Asie il aromatise cette boisson. On peut la trouver salé (je n'ai pas voulu essayer, j'ai mes limites), mais surtout elle a différents arômes : sucré, orange, vanille, etc.
En Nouvelle-Calédonie, pour le moment je n'ai que sucré et vanille, mais cela me convient très bien !
En plus j'ai le choix des conditionnements, c'est magique. Je peux ou l'acheter en petite "brique" de 25 cl à boire à la paille ou un sachet de poudre pour une boisson instantanée à boire chaud ou froid.
Bon je me doute que je n'aurais convertis personne, mais faîtes moi plaisir, si vous avez l'occasion d'être dans une épicerie ou un supermarché asiatique donnez un coup d'œil et si vous trouvez une petite "brique" parfumé... ESSAYEZ !
L'idée que vous buvez du "lait" de soja car vous aimez est juste inconcevable. Ce qui d'ailleurs soit dit en passant est tout à fait compréhensible quand on voit le lait de soja qui est proposé en Europe. Il est vrai que cela se boit mais je n'irais pas plus loin dans les qualités de cette boisson.
Non ! Moi ce dont je veux vous vanter les saveurs c'est du vrai "lait" de soja : l'asiatique !
Alors un petit cours avant pour les ignorants ou les "pas intéressés":
Le "lait" de soja est une boisson produite à base de graines de soja et d’eau. Il est préparé industriellement à partir de graines trempées, dé-pelliculées, broyées, mélangées à de l'eau, puis cuites. L'ensemble est homogénéisé puis conditionné de manière stérile. Certains fabricants ajoutent un arôme vanille pour masquer le goût végétal peu apprécié de certains consommateurs.
Le "lait" de soja contient naturellement peu de calcium, et il est donc souvent supplémenté en calcium à hauteur de 120 mg/100 ml, lui donnant la même teneur que le lait de vache. Par contre il contient moins de matières grasses saturées que le lait de vache et est exempt d’acide gras trans, devenant ainsi plus favorable aux personnes à risques de problème cardio-vasculaire. Il contient également, comme tous les produits dérivés du soja, des flavonoïdes, reconnus pour leurs vertus anti-oxydantes.
Bien sûr la présence de résidus de pesticides et l’existence de sojas OGM font débat, mais il existe des "laits" de soja, dits biologiques, ne contenant pas de pesticides et obtenus à partir de graines de soja non génétiquement modifiées.
Ceci ayant été dit, moi j'adore ! Quand j'étais en Thaïlande j'en buvais tous les jours. Le secret est qu'en Asie il aromatise cette boisson. On peut la trouver salé (je n'ai pas voulu essayer, j'ai mes limites), mais surtout elle a différents arômes : sucré, orange, vanille, etc.
En Nouvelle-Calédonie, pour le moment je n'ai que sucré et vanille, mais cela me convient très bien !
En plus j'ai le choix des conditionnements, c'est magique. Je peux ou l'acheter en petite "brique" de 25 cl à boire à la paille ou un sachet de poudre pour une boisson instantanée à boire chaud ou froid.
Bon je me doute que je n'aurais convertis personne, mais faîtes moi plaisir, si vous avez l'occasion d'être dans une épicerie ou un supermarché asiatique donnez un coup d'œil et si vous trouvez une petite "brique" parfumé... ESSAYEZ !
lundi 17 juin 2013
Le bambou gravé (1)
Je commence la semaine par un coup de bambou !
Alors je vous rassure cela ne va pas faire mal car vous n'allez pas "recevoir un coup terrible, qu'il soit physique ou moral" et vous n'allez pas non plus "avoir à payer une note très cher".
Je voudrais juste aborder un sujet de la tradition kanak. Cela n'a rien à voir avec la violence mais au contraire avec la communication.
Dans la culture kanak, il faut savoir que de nombreuses langues sont parlées et cela n'est pas nouveau. Par contre l'écriture est récente, car elle ne fait pas partie de cette culture de l'oralité. Le mot est roi en ce pays. Malgré cela, leurs ancêtres trouvèrent un objet de transmission de la parole, de la mémoire et des contes : le bambou gravé.
C'est ce sujet que je vais commencer à aborder aujourd'hui, mais je reviendrais dessus plus en profondeur à un autre moment, ceci ne sera qu'une introduction.
Cet objet, qui semble dérisoire aux yeux d'un étranger, est une grande source de savoir à tous ceux qui veulent y regarder de plus près. Car c'est grâce aux bambous gravés que nous avons pu tant apprendre sur les traditions passées, le mode de vie et l'histoire des mélanésiens.
A l'origine le bambou est un matériau fort utilisé : couteaux, contenants pour l'eau, constructions, ornements etc. Donc il n'est pas étonnant qu'il trouva une autre utilisation comme support de langage.
La technique de gravure est simple, bien que complexe à réaliser vu la nature lisse et glissante du bambou. Le graveur utilisait un objet pointu tel le quartz, les pinces de crustacés et plus tard le métal pour faire le tracé. Une fois le dessin terminé, l'artiste enduisait le décor de graisse ou de suie, dès lors les lignes s'incrustaient de cette matière. Le bambou essuyé, seule la couleur marquait la gravure.
En ce qui concerne sa fonction, il semblerait que c'était un mode de transmission pour la postérité locale des faits importants tels les guerres, les naufrages, les grandes réunions, l'arrivée des Européens etc.
Les vieux les utilisaient comme bâton et racontaient ainsi les histoires gravées dessus, car ils en étaient les lecteurs-propriétaires, les seuls aptes à pouvoir les lire dans leur ensemble.
Mais en plus de cette première fonction, les contes rapportent qu'ils étaient également des contenants à herbes magiques, il remplissait donc aussi le rôle de "totem protecteur".
Voilà ! Je vais m'arrêter là pour cette fois et vous prépare pour une prochaine fois un peu plus sur ce riche sujet traditionnel.
Alors je vous rassure cela ne va pas faire mal car vous n'allez pas "recevoir un coup terrible, qu'il soit physique ou moral" et vous n'allez pas non plus "avoir à payer une note très cher".
Je voudrais juste aborder un sujet de la tradition kanak. Cela n'a rien à voir avec la violence mais au contraire avec la communication.
Dans la culture kanak, il faut savoir que de nombreuses langues sont parlées et cela n'est pas nouveau. Par contre l'écriture est récente, car elle ne fait pas partie de cette culture de l'oralité. Le mot est roi en ce pays. Malgré cela, leurs ancêtres trouvèrent un objet de transmission de la parole, de la mémoire et des contes : le bambou gravé.
C'est ce sujet que je vais commencer à aborder aujourd'hui, mais je reviendrais dessus plus en profondeur à un autre moment, ceci ne sera qu'une introduction.
Cet objet, qui semble dérisoire aux yeux d'un étranger, est une grande source de savoir à tous ceux qui veulent y regarder de plus près. Car c'est grâce aux bambous gravés que nous avons pu tant apprendre sur les traditions passées, le mode de vie et l'histoire des mélanésiens.
A l'origine le bambou est un matériau fort utilisé : couteaux, contenants pour l'eau, constructions, ornements etc. Donc il n'est pas étonnant qu'il trouva une autre utilisation comme support de langage.
La technique de gravure est simple, bien que complexe à réaliser vu la nature lisse et glissante du bambou. Le graveur utilisait un objet pointu tel le quartz, les pinces de crustacés et plus tard le métal pour faire le tracé. Une fois le dessin terminé, l'artiste enduisait le décor de graisse ou de suie, dès lors les lignes s'incrustaient de cette matière. Le bambou essuyé, seule la couleur marquait la gravure.
En ce qui concerne sa fonction, il semblerait que c'était un mode de transmission pour la postérité locale des faits importants tels les guerres, les naufrages, les grandes réunions, l'arrivée des Européens etc.
Les vieux les utilisaient comme bâton et racontaient ainsi les histoires gravées dessus, car ils en étaient les lecteurs-propriétaires, les seuls aptes à pouvoir les lire dans leur ensemble.
Mais en plus de cette première fonction, les contes rapportent qu'ils étaient également des contenants à herbes magiques, il remplissait donc aussi le rôle de "totem protecteur".
Voilà ! Je vais m'arrêter là pour cette fois et vous prépare pour une prochaine fois un peu plus sur ce riche sujet traditionnel.
dimanche 16 juin 2013
En ce dimanche...
Alors aujourd'hui c'est dimanche. Je suis seule car Didoux est à la mine !
A l'heure où je commence cet article il est aux alentours de 6h30 du matin bien sûr, et je vais tout au long de la journée vous raconter mon petit train train du jour...
Je suis, comme tous les matins, en train de déjeuner en même temps que je vous prépare mon article quotidien. C'est un travail qui me prend entre 20-30 minutes mais qui parfois peut atteindre bien une heure (exception faite d'aujourd'hui). Cela ne prend pas en compte bien entendu mon temps de lecture et de préparation préalable pour certains sujets. En principe une fois que cela est fini, je vais vérifier les commentaires que vous m'avez laissé et les emails que j'ai éventuellement reçu.
Suite à ça si les conditions météorologiques le permettent (ce qui est le cas en ce merveilleux dimanche ensoleillé), je vais aller faire mon petit tour de kayak de 20-30 minutes (également). Je vous en dirais un peu plus, après cela...
Me revoici et il est 9h30. Durant mon petit tour, j'ai eu la compagnie d'un papillon qui volait part là, mais le plus marrant fut le vol d'exocets (appelés aussi poissons volants) qui me traversa littéralement, pas littéralement il est vrai, mais bon ce fut une expérience amusante.
Après mon tour sur le Petit Vayu, je me suis désaltérée et fais ma toilette comme les chats. Car je l'avoue sans honte, ne possédant pas une douche à domicile, je cautionne l'hygiène des temps anciens. Il m'arrive donc fréquemment de me laver au lavabo. L'important c'est d'être propre !
Après cela un peu de détente en lisant un article dans mon magasine Géo du mois et me voilà installée devant l'ordinateur pour une grande partie de la journée. Pour l'instant on va dire pour la matinée...
Il est 12h15 et j'ai faim, enfin je crois. Donc c'est l'heure de casser la croute !
Alors je dois vous le dire très honnêtement, je rentre dans le lot du "quand on est seul, on ne fait pas de la grande cuisine", mais je ne connais personne qui me dira que c'est motivant de se cuisiner un gros repas, d'autant plus le midi, pour une personne. Alors imaginez quand vous êtes sur un bateau... cela empire !
Ainsi comme tous les midis, ou presque, quand je suis seule je vais me préparer un petit sandwich. Celui du jour se composera de ... Ben je verrais ce que j'ai dans les placards et je vous dirais ça sous peu...
Alors voilà la pause repas est fini, ou presque, je viens de me déguster une de mes spécialités :
Pain complet, fromage frais à tartiner arrosé d'un côté de sauce huitre et de l'autre de graines de tournesol, quelques tranches de concombre par dessus avec une demi tranche de jambon blanc. Et voici un repas complet entre les mains.
Je me suis assise sur le toit de ma cuisine, je ne suis pas sûre que beaucoup de gens peuvent vous en dire, et j'ai profité des doux rayons du soleil de l'hiver. Je n'ai pas oublié d'arroser le tout d'un peu d'eau gazeuse saveur litchi.
Pour le dessert, je me réserve une petite compote de pomme pour le moment où mon ventre me réclamera sa dose de sucre qui ne lui a pas encore été délivré.
Et c'est reparti, il est 12h45 et je me remets au travail. En ce moment je travaille sur la création d'un nouveau site, donc j'encode !!
Il est pas loin de 15h et une petite pause s'impose, parce qu'il ne faut pas croire que je bosse non-stop. Mon cerveau me réclame du carburant (d'ailleurs j'avais oublié de manger ma compote). Sans oublier que je travaille assise en tailleur, et que mes jambes et hanches demandent des moments de répit pour se déplier, se dégourdir, se détendre et tout ce que vous pouvez imaginer d'autres termes dans ce genre de cas. Donc pause "un dimanche au soleil"... avec compote, thé et un petit biscuit ou deux. Je peux vous dire que cela va faire du bien !
La pause est finie et c'est dur de se remotiver, mais quand il faut travailler, il faut travailler ! D'ailleurs des fois c'est encore plus dur car je profite de cette pause pour refaire un tour de kayak. Mais aujourd'hui j'ai préféré profiter d'un moment de relaxation en bouquinant un autre article de Géo lover au soleil, que de faire travailler mes muscles.
Maintenant je retourne faire travailler mes cellules grises...
Voilà, il est 18h00 et la journée n'est pas encore tout à fait finie, même si le soleil vient de me quitter, mais c'est l'heure où vous commencez à vous réveillez donc je vais publier mon article du jour.
En ce qui concerne la fin de journée, je ne vais pas tarder à grignoter un peu quelque chose mais je n'ai pas très faim ce soir donc ce sera du vite fait. Et puis je vais continuer à travailler jusqu'à ce que ma tête me dise d'arrêter. Je clôturerais ma soirée surement en lisant ou en papotant avec quelqu'un, qui sait !?
Je sais pas si cela vous a plu. Mais ceci vous a permis de me suivre durant cette journée "passionnante" et de répondre à votre curiosité.
Bisous à tous.
A l'heure où je commence cet article il est aux alentours de 6h30 du matin bien sûr, et je vais tout au long de la journée vous raconter mon petit train train du jour...
Je suis, comme tous les matins, en train de déjeuner en même temps que je vous prépare mon article quotidien. C'est un travail qui me prend entre 20-30 minutes mais qui parfois peut atteindre bien une heure (exception faite d'aujourd'hui). Cela ne prend pas en compte bien entendu mon temps de lecture et de préparation préalable pour certains sujets. En principe une fois que cela est fini, je vais vérifier les commentaires que vous m'avez laissé et les emails que j'ai éventuellement reçu.
Suite à ça si les conditions météorologiques le permettent (ce qui est le cas en ce merveilleux dimanche ensoleillé), je vais aller faire mon petit tour de kayak de 20-30 minutes (également). Je vous en dirais un peu plus, après cela...
Me revoici et il est 9h30. Durant mon petit tour, j'ai eu la compagnie d'un papillon qui volait part là, mais le plus marrant fut le vol d'exocets (appelés aussi poissons volants) qui me traversa littéralement, pas littéralement il est vrai, mais bon ce fut une expérience amusante.
Après mon tour sur le Petit Vayu, je me suis désaltérée et fais ma toilette comme les chats. Car je l'avoue sans honte, ne possédant pas une douche à domicile, je cautionne l'hygiène des temps anciens. Il m'arrive donc fréquemment de me laver au lavabo. L'important c'est d'être propre !
Après cela un peu de détente en lisant un article dans mon magasine Géo du mois et me voilà installée devant l'ordinateur pour une grande partie de la journée. Pour l'instant on va dire pour la matinée...
Il est 12h15 et j'ai faim, enfin je crois. Donc c'est l'heure de casser la croute !
Alors je dois vous le dire très honnêtement, je rentre dans le lot du "quand on est seul, on ne fait pas de la grande cuisine", mais je ne connais personne qui me dira que c'est motivant de se cuisiner un gros repas, d'autant plus le midi, pour une personne. Alors imaginez quand vous êtes sur un bateau... cela empire !
Ainsi comme tous les midis, ou presque, quand je suis seule je vais me préparer un petit sandwich. Celui du jour se composera de ... Ben je verrais ce que j'ai dans les placards et je vous dirais ça sous peu...
Alors voilà la pause repas est fini, ou presque, je viens de me déguster une de mes spécialités :
Pain complet, fromage frais à tartiner arrosé d'un côté de sauce huitre et de l'autre de graines de tournesol, quelques tranches de concombre par dessus avec une demi tranche de jambon blanc. Et voici un repas complet entre les mains.
Je me suis assise sur le toit de ma cuisine, je ne suis pas sûre que beaucoup de gens peuvent vous en dire, et j'ai profité des doux rayons du soleil de l'hiver. Je n'ai pas oublié d'arroser le tout d'un peu d'eau gazeuse saveur litchi.
Pour le dessert, je me réserve une petite compote de pomme pour le moment où mon ventre me réclamera sa dose de sucre qui ne lui a pas encore été délivré.
Et c'est reparti, il est 12h45 et je me remets au travail. En ce moment je travaille sur la création d'un nouveau site, donc j'encode !!
Il est pas loin de 15h et une petite pause s'impose, parce qu'il ne faut pas croire que je bosse non-stop. Mon cerveau me réclame du carburant (d'ailleurs j'avais oublié de manger ma compote). Sans oublier que je travaille assise en tailleur, et que mes jambes et hanches demandent des moments de répit pour se déplier, se dégourdir, se détendre et tout ce que vous pouvez imaginer d'autres termes dans ce genre de cas. Donc pause "un dimanche au soleil"... avec compote, thé et un petit biscuit ou deux. Je peux vous dire que cela va faire du bien !
La pause est finie et c'est dur de se remotiver, mais quand il faut travailler, il faut travailler ! D'ailleurs des fois c'est encore plus dur car je profite de cette pause pour refaire un tour de kayak. Mais aujourd'hui j'ai préféré profiter d'un moment de relaxation en bouquinant un autre article de Géo lover au soleil, que de faire travailler mes muscles.
Maintenant je retourne faire travailler mes cellules grises...
Voilà, il est 18h00 et la journée n'est pas encore tout à fait finie, même si le soleil vient de me quitter, mais c'est l'heure où vous commencez à vous réveillez donc je vais publier mon article du jour.
En ce qui concerne la fin de journée, je ne vais pas tarder à grignoter un peu quelque chose mais je n'ai pas très faim ce soir donc ce sera du vite fait. Et puis je vais continuer à travailler jusqu'à ce que ma tête me dise d'arrêter. Je clôturerais ma soirée surement en lisant ou en papotant avec quelqu'un, qui sait !?
Je sais pas si cela vous a plu. Mais ceci vous a permis de me suivre durant cette journée "passionnante" et de répondre à votre curiosité.
Bisous à tous.
samedi 15 juin 2013
Portrait sous cadre
Nous allons continuer cette série de portrait avec le président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie. Alors quelles sont les attributions de ce poste propre sur l'archipel?
La version officielle nous dit :
Seul à détenir individuellement un pouvoir de direction et de décision au sein du gouvernement collégial, le président exerce les prérogatives classiques de l’exécutif d’une collectivité territoriale, (...). Toutefois le statut spécifique de la Nouvelle-Calédonie lui permet, en outre, d’exercer des responsabilités particulières en matière de relations extérieures, et l’amène par ailleurs à jouer un rôle permanent d’animation et de médiation.
Représentant la Nouvelle-Calédonie – en particulier devant la Justice - arrêtant l’ordre du jour des réunions du gouvernement dont il dirige les débats, le président est également le chef de l’administration. A ce titre il détient le pouvoir hiérarchique sur l’ensemble des fonctionnaires et agents publics relevant de cette collectivité, il est l’ordonnateur des recettes et des dépenses, il signe tous les contrats, et assure la publication des actes des institutions de la Nouvelle-Calédonie. Il peut déléguer sa signature aux fonctionnaires d’autorité. (...)
Voilà, c'est fastidieux et très officiel. Ce qu'il faut en retenir c'est que c'est le grand chef sur l'île. Et à l'heure actuelle, il se nomme Harold Martin. Si je vous dis que c'est un homme politique, cela résume l'homme qu'il est mais je vais faire un effort et étoffer un peu.
Né le 6 avril 1954 à Nouméa, il est issu d'une des plus vieilles familles d'origines européennes présentes sur le Territoire, Harold Martin (prononcer « Martine ») descend d'un des neveux de James Paddon, commerçant et aventurier originaire du Lincolnshire en Grande-Bretagne, généralement considéré comme le tout premier colon à avoir fait souche en Nouvelle-Calédonie, avant même la prise de possession de l'archipel par la France en 1853.
Ensuite c'est une longue et ennuyeuse histoire personnelle liée à la politique que je ne vais pas aborder. Ce qu'il est intéressant de savoir c'est qu'aujourd'hui ce monsieur n'est pas seulement président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, mais également maire de Païta, tête de liste du parti politique L'Avenir Ensemble (si je ne m'abuse), il préside le conseil d'administration de l'OPT, et j'en oublie surement. Alors vous vous en doutez quand on est issu d'une des plus vieilles familles du territoire et qu'on a autant de postes à responsabilité, on dérape.
Donc comme tout bon homme politique qui se respecte il est, à ce jour, sous le coup de deux mises en examen. Mais malgré cela il a bien spécifié qu’il n’envisageait « certainement pas » de démissionner.
Elle est pas belle la vie !
Après un premier portrait sur un représentant des Z'oreilles, je viens de vous présenter un représentant pas des Caldoches mais caldoche. Dans cette suite logique, je vous dresserais le portrait d'un représentant Kanak la prochaine fois.
La version officielle nous dit :
Seul à détenir individuellement un pouvoir de direction et de décision au sein du gouvernement collégial, le président exerce les prérogatives classiques de l’exécutif d’une collectivité territoriale, (...). Toutefois le statut spécifique de la Nouvelle-Calédonie lui permet, en outre, d’exercer des responsabilités particulières en matière de relations extérieures, et l’amène par ailleurs à jouer un rôle permanent d’animation et de médiation.
Représentant la Nouvelle-Calédonie – en particulier devant la Justice - arrêtant l’ordre du jour des réunions du gouvernement dont il dirige les débats, le président est également le chef de l’administration. A ce titre il détient le pouvoir hiérarchique sur l’ensemble des fonctionnaires et agents publics relevant de cette collectivité, il est l’ordonnateur des recettes et des dépenses, il signe tous les contrats, et assure la publication des actes des institutions de la Nouvelle-Calédonie. Il peut déléguer sa signature aux fonctionnaires d’autorité. (...)
Voilà, c'est fastidieux et très officiel. Ce qu'il faut en retenir c'est que c'est le grand chef sur l'île. Et à l'heure actuelle, il se nomme Harold Martin. Si je vous dis que c'est un homme politique, cela résume l'homme qu'il est mais je vais faire un effort et étoffer un peu.
Né le 6 avril 1954 à Nouméa, il est issu d'une des plus vieilles familles d'origines européennes présentes sur le Territoire, Harold Martin (prononcer « Martine ») descend d'un des neveux de James Paddon, commerçant et aventurier originaire du Lincolnshire en Grande-Bretagne, généralement considéré comme le tout premier colon à avoir fait souche en Nouvelle-Calédonie, avant même la prise de possession de l'archipel par la France en 1853.
Ensuite c'est une longue et ennuyeuse histoire personnelle liée à la politique que je ne vais pas aborder. Ce qu'il est intéressant de savoir c'est qu'aujourd'hui ce monsieur n'est pas seulement président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, mais également maire de Païta, tête de liste du parti politique L'Avenir Ensemble (si je ne m'abuse), il préside le conseil d'administration de l'OPT, et j'en oublie surement. Alors vous vous en doutez quand on est issu d'une des plus vieilles familles du territoire et qu'on a autant de postes à responsabilité, on dérape.
Donc comme tout bon homme politique qui se respecte il est, à ce jour, sous le coup de deux mises en examen. Mais malgré cela il a bien spécifié qu’il n’envisageait « certainement pas » de démissionner.
Elle est pas belle la vie !
Après un premier portrait sur un représentant des Z'oreilles, je viens de vous présenter un représentant pas des Caldoches mais caldoche. Dans cette suite logique, je vous dresserais le portrait d'un représentant Kanak la prochaine fois.
vendredi 14 juin 2013
Histoire improbable !
Hier on me faisait la remarque, si je l'ai bien compris, que je devrais vous faire partager un peu plus de mon quotidien. Et là, j'ai une petite histoire qui "tombe on ne peut mieux" !
Hier, justement, en fin d'après-midi, je pris la Titine pour accompagner Didoux à son arrêt de bus pour qu'il puisse se rendre à son travail. Nous arrivâmes un peu en avance et barvadâmes tranquillement en attendant. Après quelques minutes, nous nous enquîmes de l'heure, pour savoir si il nous fallait encore patienter longtemps. Le téléphone portable, nouvelle montre du XXIème siècle, nous renseigna.
Quelques minutes s'écoulèrent et il fut temps pour Didoux de prendre son nouveau moyen de transport. Le hasard fit qu'un de ses collègues arriva au même instant, récupérant son sac pour son quart, ils partirent ensemble.
Le reste n'est que très banal... Je fis le trajet retour au bateau.
Deux heures plus tard... mon téléphone sonna. C'était Didoux qui cherchait son téléphone portable, face à ma surprise nous comprîmes tous deux qu'il avait été oublié dans la voiture. Rien de bien grave, Didoux me dit d'attendre le lendemain pour aller le récupérer. Mais méfiante de nature, ne voulant pas retrouver la Titine vitres cassées, je décidai de vérifier où se trouvait le téléphone et de le ramener le soir même si je le trouvai.
Clés à la main, j'arrivai au véhicule, déjà prête à affronter l'ennui de rechercher un petit objet noir dans la pénombre d'une voiture garée sur un parking mal éclairé... Mais que nenni car en fait le téléphone m'attendait gentiment sur le toit de la Titine !
Vous imaginez quand même que j'avais roulé environ 1 km et laissé le sieur bien 2 heures, mais il se trouvait toujours à l'endroit où mon cher et tendre l'avait négligemment déposé !
Histoire improbable ? Il faut croire que non, mais heureusement que je n'ai pas remis la chose au lendemain, car je ne pense pas que j'aurais eu la même chance !
Hier, justement, en fin d'après-midi, je pris la Titine pour accompagner Didoux à son arrêt de bus pour qu'il puisse se rendre à son travail. Nous arrivâmes un peu en avance et barvadâmes tranquillement en attendant. Après quelques minutes, nous nous enquîmes de l'heure, pour savoir si il nous fallait encore patienter longtemps. Le téléphone portable, nouvelle montre du XXIème siècle, nous renseigna.
Quelques minutes s'écoulèrent et il fut temps pour Didoux de prendre son nouveau moyen de transport. Le hasard fit qu'un de ses collègues arriva au même instant, récupérant son sac pour son quart, ils partirent ensemble.
Le reste n'est que très banal... Je fis le trajet retour au bateau.
Deux heures plus tard... mon téléphone sonna. C'était Didoux qui cherchait son téléphone portable, face à ma surprise nous comprîmes tous deux qu'il avait été oublié dans la voiture. Rien de bien grave, Didoux me dit d'attendre le lendemain pour aller le récupérer. Mais méfiante de nature, ne voulant pas retrouver la Titine vitres cassées, je décidai de vérifier où se trouvait le téléphone et de le ramener le soir même si je le trouvai.
Clés à la main, j'arrivai au véhicule, déjà prête à affronter l'ennui de rechercher un petit objet noir dans la pénombre d'une voiture garée sur un parking mal éclairé... Mais que nenni car en fait le téléphone m'attendait gentiment sur le toit de la Titine !
Vous imaginez quand même que j'avais roulé environ 1 km et laissé le sieur bien 2 heures, mais il se trouvait toujours à l'endroit où mon cher et tendre l'avait négligemment déposé !
Histoire improbable ? Il faut croire que non, mais heureusement que je n'ai pas remis la chose au lendemain, car je ne pense pas que j'aurais eu la même chance !
jeudi 13 juin 2013
Rencontre photographique
Hier, profitant d'un beau soleil nous sommes sortis pour voir une exposition d'un photographe très connu (enfin parait-il). Ce monsieur se nomme Denis Rouvre.
Grand photographe français, expert dans l'art du portrait il nous montre dans cette nouvelle série une maîtrise très avancée, il n'y a pas à en douter. Mais la qualité de son travail est aussi dû à la beauté des traits des personnes qu'il a su choisir et photographier. Cela n'enlève rien bien sûr à sa grande connaissance des éclairages et aussi, je pense, de l'âme humaine. Car il nous livre ici de superbes portraits kanaks.
A travers ces "faces", tel est le nom de cet événement photographique...
Grand photographe français, expert dans l'art du portrait il nous montre dans cette nouvelle série une maîtrise très avancée, il n'y a pas à en douter. Mais la qualité de son travail est aussi dû à la beauté des traits des personnes qu'il a su choisir et photographier. Cela n'enlève rien bien sûr à sa grande connaissance des éclairages et aussi, je pense, de l'âme humaine. Car il nous livre ici de superbes portraits kanaks.
A travers ces "faces", tel est le nom de cet événement photographique...
... on découvre des personnes de tous âges. A une certaine distance, on pourrait même croire que leurs traits ont été peints tellement ils sont forts. Forts d'une identité et d'un caractère.
Pour résumer, le talent de l'artiste rend un bel hommage à tous ses hommes et ses femmes de l'aire Xârâcùù. Car c'est en seulement 10 jours passés dans les alentours de Canala, une ville de l'est de la Nouvelle-Calédonie, en avril dernier qu'il pu produire ces oeuvres.
Ce fut donc une belle rencontre que nous fîmes, riche d'art et d'humanité.
mercredi 12 juin 2013
Poé banane
Alors vous êtes surement en train de vous demandez ce qu'est un Poé banane. Mais je pense également que vous vous en doutez : c'est un dessert et plus précisément un dessert tahitien.
Alors pour être honnête, c'est assez particulier mais c'est très courant d'en trouver sur le Caillou donc on essaye !
Ingrédients
• 6 bananes
• 40 g de beurre
• 200 g de sucre
• 150 g de tapioca (farine de manioc)
• 40 cl de lait de coco
• 1 citron
Préparation
1. Préchauffer votre four à 180°
2. Eplucher les bananes, couper les en rondelles et les cuire avec un jus de citron, du beurre et 50 g de sucre. Pour l'obtention d'une purée, si vous pouvez, moulinez la.
3. Mélanger la farine, le sucre restant, la purée de banane et la moitié du lait de coco.
4. Beurrer un moule et verser le mélange qui doit cuire 50 minutes.
5. A la sortie du four, découpez des parts et verser le reste de lait de coco.
Laisser tiédir ou refroidir et déguster. Je vous donne mon avis pour vous aider. Je l'ai goûté à toutes les étapes de la sortie du four au refroidissement complet, et je le préfère froid. Mais à vous de voir.
Ta ma'a maitai !
Alors pour être honnête, c'est assez particulier mais c'est très courant d'en trouver sur le Caillou donc on essaye !
Ingrédients
• 6 bananes
• 40 g de beurre
• 200 g de sucre
• 150 g de tapioca (farine de manioc)
• 40 cl de lait de coco
• 1 citron
Préparation
1. Préchauffer votre four à 180°
2. Eplucher les bananes, couper les en rondelles et les cuire avec un jus de citron, du beurre et 50 g de sucre. Pour l'obtention d'une purée, si vous pouvez, moulinez la.
3. Mélanger la farine, le sucre restant, la purée de banane et la moitié du lait de coco.
4. Beurrer un moule et verser le mélange qui doit cuire 50 minutes.
5. A la sortie du four, découpez des parts et verser le reste de lait de coco.
Laisser tiédir ou refroidir et déguster. Je vous donne mon avis pour vous aider. Je l'ai goûté à toutes les étapes de la sortie du four au refroidissement complet, et je le préfère froid. Mais à vous de voir.
Ta ma'a maitai !
mardi 11 juin 2013
Le Château Hagen
Un nouveau lieu à découvrir : Cette maison, car ce n'est qu'une "maison" malgré son nom grandiloquent, est une belle demeure coloniale située dans la capitale. Elle a un lien direct avec les débuts de l’histoire de la colonisation tant religieuse que civile de l'île.
Jean Taragnat (personnage lié à ce lieu), jeune père mariste, foula le sol calédonien dès 1843, en suivant sa congrégation dans son œuvre d’évangélisation. Maçon de son état, il devint au propre comme au figuré un bâtisseur de la Nouvelle Calédonie française. Après une dizaine d’années passées au service de son ordre, le Frère Jean quitte la prêtrise et s’installe en Australie où il se marie. Mais suite au décès accidentel de son fils, il revient en Nouvelle-Calédonie.
A son retour il devient entrepreneur et commerçant. Ses affaires se développent, sa notoriété également, faisant de lui une personnalité locale en vue. C'est donc grâce à ce changement heureux qu'en 1857, il achète à Pierre Canel une propriété rurale de 13 ha à la Vallée de l’Infanterie (aujourd'hui la Vallée des Colons). Une propriété sur laquelle il projette de construire une grande demeure avec une chapelle. A l’époque, elle comprend déjà une maison d’habitation et ses dépendances, une briqueterie, un jardin et des pâturages. Il en dessine les plans mais décédant en 1878 il ne pourra mener à bien son projet. Malgré tout son gendre Préveraud de Sonneville et sa veuve Jeanne Taragnat bâtiront la maison en suivant ses vœux. La construction débutera ainsi en 1889. Mais en 1901, Jeanne meurt et la propriété est partagée entre ses deux filles. L’année suivante, la famille Prévaud de Sonneville part s’installer en France, et vend alors le domaine.
En 1903, Lucy Zeitler, la veuve de Nicolas-Frederick Hagen, rachète la propriété. La « villa du banian » fut rebaptisée « Château Ratisbonne » du nom de la ville allemande dont est originaire la famille Hagen. Elle reste de nombreuses années dans cette famille.
A sa mise en vente en 1998, la Province se porte acquéreur de la propriété. Le château Hagen, qui est son nouveau nom dorénavant, intègre la même année la liste des monuments historiques classés.
Sa fonction est pas très claire, il semblerait qu'elle serve de lieu d'accueil à certaines associations et pour des service de la Province. D'ailleurs pour lui donner un second souffle la Province y fit de grands travaux de rénovation entre 2010 et 2011, mais ceci pourrait être encore un autre sujet.
Par contre il est rare de pouvoir visiter le Château Hagen dont l'ouverture au public n'est possible que lors de manifestations culturelles. Donc je n'ai rien à vous montrer, mais reste à l'affût de l'opportunité de la visiter...
En fait c'est le hasard qui nous a fait passer devant, car je n'arrivais toujours pas à situer la bâtisse, qui est la raison du sujet du jour.
Jean Taragnat (personnage lié à ce lieu), jeune père mariste, foula le sol calédonien dès 1843, en suivant sa congrégation dans son œuvre d’évangélisation. Maçon de son état, il devint au propre comme au figuré un bâtisseur de la Nouvelle Calédonie française. Après une dizaine d’années passées au service de son ordre, le Frère Jean quitte la prêtrise et s’installe en Australie où il se marie. Mais suite au décès accidentel de son fils, il revient en Nouvelle-Calédonie.
A son retour il devient entrepreneur et commerçant. Ses affaires se développent, sa notoriété également, faisant de lui une personnalité locale en vue. C'est donc grâce à ce changement heureux qu'en 1857, il achète à Pierre Canel une propriété rurale de 13 ha à la Vallée de l’Infanterie (aujourd'hui la Vallée des Colons). Une propriété sur laquelle il projette de construire une grande demeure avec une chapelle. A l’époque, elle comprend déjà une maison d’habitation et ses dépendances, une briqueterie, un jardin et des pâturages. Il en dessine les plans mais décédant en 1878 il ne pourra mener à bien son projet. Malgré tout son gendre Préveraud de Sonneville et sa veuve Jeanne Taragnat bâtiront la maison en suivant ses vœux. La construction débutera ainsi en 1889. Mais en 1901, Jeanne meurt et la propriété est partagée entre ses deux filles. L’année suivante, la famille Prévaud de Sonneville part s’installer en France, et vend alors le domaine.
En 1903, Lucy Zeitler, la veuve de Nicolas-Frederick Hagen, rachète la propriété. La « villa du banian » fut rebaptisée « Château Ratisbonne » du nom de la ville allemande dont est originaire la famille Hagen. Elle reste de nombreuses années dans cette famille.
A sa mise en vente en 1998, la Province se porte acquéreur de la propriété. Le château Hagen, qui est son nouveau nom dorénavant, intègre la même année la liste des monuments historiques classés.
Sa fonction est pas très claire, il semblerait qu'elle serve de lieu d'accueil à certaines associations et pour des service de la Province. D'ailleurs pour lui donner un second souffle la Province y fit de grands travaux de rénovation entre 2010 et 2011, mais ceci pourrait être encore un autre sujet.
Par contre il est rare de pouvoir visiter le Château Hagen dont l'ouverture au public n'est possible que lors de manifestations culturelles. Donc je n'ai rien à vous montrer, mais reste à l'affût de l'opportunité de la visiter...
En fait c'est le hasard qui nous a fait passer devant, car je n'arrivais toujours pas à situer la bâtisse, qui est la raison du sujet du jour.
lundi 10 juin 2013
Notre conseil de lecture
Pour une fois ce n'est pas vraiment de la lecture que je vous conseille mais plutôt un livre !
Vous me direz que c'est la même chose, sauf quand il s'agit d'un livre de photographies je vous répondrais. L'ouvrage que je veux vous faire découvrir ce mois est : Kanak, portrait de groupe de Patrick Mesner.
Entre 1996 et 2001, Patrick Mesner s'est immergé dans la société kanak. Durant cette période charnière, il saisit des séquences de vie, des portraits, des paysages. Ces images ne laissent pas indifférents et nous montrent le monde kanak d'aujourd'hui avec beaucoup de sensibilité.
Ce travail relève du documentaire, il nous révèle une société complexe qui est à la fois forte et fragile à la fois. Il transparaît au travers de ces images la beauté des paysages, l'attachement des kanaks à la nature, l'ancrage de la coutume dans leur quotidien, la force de leur regards, mais aussi le questionnement de leur place dans la mondialisation et de la dualité passé/ présent auquel doit faire faire face leur culture.
Son auteur a voulu nous laisser une trace photographique sur la culture kanak et ses coutumes, et c'est une belle réussite. Cela n'a d'ailleurs rien d'étonnant car Patrick Mesner est un grand reporter et humaniste qui a montré depuis longtemps son engagement et son respect pour l'humain. Si vous voulez vous le procurer ceci est très facile en métropole et ailleurs. Sinon il vous suffit d'user et d'abuser de notre ami Google et de taper le titre du livre, je suis sûre que vous aurez un aperçu de ces photos. Allez je vous donne un coup de main et voici un échantillon du livre.
Bonne lecture en attendant le mois prochain.
Vous me direz que c'est la même chose, sauf quand il s'agit d'un livre de photographies je vous répondrais. L'ouvrage que je veux vous faire découvrir ce mois est : Kanak, portrait de groupe de Patrick Mesner.
Entre 1996 et 2001, Patrick Mesner s'est immergé dans la société kanak. Durant cette période charnière, il saisit des séquences de vie, des portraits, des paysages. Ces images ne laissent pas indifférents et nous montrent le monde kanak d'aujourd'hui avec beaucoup de sensibilité.
Ce travail relève du documentaire, il nous révèle une société complexe qui est à la fois forte et fragile à la fois. Il transparaît au travers de ces images la beauté des paysages, l'attachement des kanaks à la nature, l'ancrage de la coutume dans leur quotidien, la force de leur regards, mais aussi le questionnement de leur place dans la mondialisation et de la dualité passé/ présent auquel doit faire faire face leur culture.
Son auteur a voulu nous laisser une trace photographique sur la culture kanak et ses coutumes, et c'est une belle réussite. Cela n'a d'ailleurs rien d'étonnant car Patrick Mesner est un grand reporter et humaniste qui a montré depuis longtemps son engagement et son respect pour l'humain. Si vous voulez vous le procurer ceci est très facile en métropole et ailleurs. Sinon il vous suffit d'user et d'abuser de notre ami Google et de taper le titre du livre, je suis sûre que vous aurez un aperçu de ces photos. Allez je vous donne un coup de main et voici un échantillon du livre.
Bonne lecture en attendant le mois prochain.
dimanche 9 juin 2013
Fruits préservés
En lisant le titre, vous vous dîtes ou "de quoi parlons-nous?" ou "miam-miam". La deuxième option est également ce que je me dis quand je mange des fruits séchés (car c'est le sujet), ou que je suis au surpermarché et que je vais en acheter...
Mais une nouvelle découverte me laisse maintenant dans le doute face à cet achat et au choix de nouvelles saveurs qui peuvent s'offrir à moi. Comme je vous l'ai déjà dit le marché asiatique est très proche de nous et les produits en leur provenance sont légion. Donc je suis souvent tentée d'essayer un nouveau produit. Malheureusement certaines fois je devrais m'abstenir !
Je vais vous montrer aujourd'hui, un de ces produits que je n'achèterais plus dorénavant :
Alors comme ça au premier abord, cela donne envie, c'est un bel emballage, et l'on sait que l'aspect des fruits secs n'est pas toujours à leur avantage. Donc miam-miam !
Mais là, non ! Là vous crachez. Et vous vous dites BEURRRRRRRRRRRRRRK !
Alors en fait ceci est un sachet de prunes fraîches qui ont suivis un processus bien particulier, car pour les préserver elles ont connus l'alcool, le sucre et le sel. Ce qui leur donne un goût, à mon sens indescriptible, mais que le fabricant décrit comme doux, amer avec une pointe salée. Je ne peux confirmer car personnellement je n'ai ressenti que le fort goût amer et très salé !
Mais ne vous trompez pas, ce test malencontreux ne m'arrêtera pas dans ma soif de connaissance gustative. La marque "EGO" m'offre un large choix de fruits "préservés" et de confiseries qui éveillent mon envie donc...
Mais une nouvelle découverte me laisse maintenant dans le doute face à cet achat et au choix de nouvelles saveurs qui peuvent s'offrir à moi. Comme je vous l'ai déjà dit le marché asiatique est très proche de nous et les produits en leur provenance sont légion. Donc je suis souvent tentée d'essayer un nouveau produit. Malheureusement certaines fois je devrais m'abstenir !
Je vais vous montrer aujourd'hui, un de ces produits que je n'achèterais plus dorénavant :
Alors comme ça au premier abord, cela donne envie, c'est un bel emballage, et l'on sait que l'aspect des fruits secs n'est pas toujours à leur avantage. Donc miam-miam !
Mais là, non ! Là vous crachez. Et vous vous dites BEURRRRRRRRRRRRRRK !
Alors en fait ceci est un sachet de prunes fraîches qui ont suivis un processus bien particulier, car pour les préserver elles ont connus l'alcool, le sucre et le sel. Ce qui leur donne un goût, à mon sens indescriptible, mais que le fabricant décrit comme doux, amer avec une pointe salée. Je ne peux confirmer car personnellement je n'ai ressenti que le fort goût amer et très salé !
Mais ne vous trompez pas, ce test malencontreux ne m'arrêtera pas dans ma soif de connaissance gustative. La marque "EGO" m'offre un large choix de fruits "préservés" et de confiseries qui éveillent mon envie donc...
Mise à jour
Je souhaitais vous informer que les photos du musée de l'article du 3 juin sont enfin mises à jour... Ce fut long et très fastidieux, croyez moi !
Désolé, une autre différence entre vous et moi : le débit de ma connexion !!
Merci de votre compréhension.
Désolé, une autre différence entre vous et moi : le débit de ma connexion !!
Merci de votre compréhension.
samedi 8 juin 2013
Problème de batteries
J'ai un problème de batteries (celles qui nous fournissent du courant) !
Leur chargement est un peu lent en ce moment à cause d'un ciel nuageux et vu que je travaille toute la journée sur l'ordinateur je consomme beaucoup de leur Walt...
Donc je dois être économe et ne peux pas vous fournir d'article aujourd'hui.
Je vous dis à demain, les batteries auront eu le temps de se charger (enfin j'espère).
Leur chargement est un peu lent en ce moment à cause d'un ciel nuageux et vu que je travaille toute la journée sur l'ordinateur je consomme beaucoup de leur Walt...
Donc je dois être économe et ne peux pas vous fournir d'article aujourd'hui.
Je vous dis à demain, les batteries auront eu le temps de se charger (enfin j'espère).
vendredi 7 juin 2013
A la douche !
Aujourd'hui on se lave... vous devez vous demandez si j'ai perdu la raison mais sachez que le confort que vous avez n'est pas notre !
Et oui, nous n'avons pas de douche sur le bateau. Ce n'est pas tout à fait vrai car nous avons une douche solaire. Pour ceux qui ne connaissent pas, une douche solaire est un sac noir que vous remplissez d'eau et qui grâce au soleil vous permet d'obtenir de l'eau chaude. Il ne vous reste plus qu'à l'accrocher et à utiliser le petit pommeau. L'inconvénient est que vous devez vous douchez dans le cockpit à la vue de tous, alors l'été ce n'est pas grave vous attendez le soir et vous vous lavez, mais l'hiver les soirées sont fraîches donc... brrrrrrrrrrrrr.
Il reste alors l'option "grand-mère", c'est-à-dire le gant et le lavabo pour faire sa toilette. L'autre alternative est d'aller aux douches du port. Car grâce à un contrat, nous avons accès aux douches et toilettes "privatifs". Cela ressemble un peu au camping sauf que vous ne traversez pas le camping ici, mais l'eau et le ponton pour aller vous lavez.
Voici donc les lieux :
Il n'y a rien à ajouter, je pense que les images parlent d'elles même, mais je voudrais tout de même préciser que c'est propre quand les gens ne font pas les sales !
Sinon je vous ai épargné les couleurs pour ne pas vous aveuglez de par leur beauté !!
Et oui, nous n'avons pas de douche sur le bateau. Ce n'est pas tout à fait vrai car nous avons une douche solaire. Pour ceux qui ne connaissent pas, une douche solaire est un sac noir que vous remplissez d'eau et qui grâce au soleil vous permet d'obtenir de l'eau chaude. Il ne vous reste plus qu'à l'accrocher et à utiliser le petit pommeau. L'inconvénient est que vous devez vous douchez dans le cockpit à la vue de tous, alors l'été ce n'est pas grave vous attendez le soir et vous vous lavez, mais l'hiver les soirées sont fraîches donc... brrrrrrrrrrrrr.
Il reste alors l'option "grand-mère", c'est-à-dire le gant et le lavabo pour faire sa toilette. L'autre alternative est d'aller aux douches du port. Car grâce à un contrat, nous avons accès aux douches et toilettes "privatifs". Cela ressemble un peu au camping sauf que vous ne traversez pas le camping ici, mais l'eau et le ponton pour aller vous lavez.
Voici donc les lieux :
Sinon je vous ai épargné les couleurs pour ne pas vous aveuglez de par leur beauté !!
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