Un jour de repos à ces bons et mauvais côtés. Le bon, c'est que vous vous sentez reposer le lendemain, et il est vrai que mes muscles sont en pleine forme. Mais le mauvais côté, c'est que vous avez pris goût au repos et vous n'avez pas forcément envie de retourner vous échiner sur les travaux en attente.
Heureusement le soleil est présent aujourd'hui et le vent ne soufflera pas trop fort. Mon objectif du jour est de vérifier toute la peinture blanche (la partie non immergée des coques) et de réparer tous les accrocs. La réparation consiste à : 1. Trouver le défaut, 2. Gratter pour faire partir toute la peinture qui ne tient plus, 3. Poncer pour lisser et préparer l'accroche, 4. Passer le "primaire" qui permet de protéger le bois et de peindre la couleur finale. Mais avant tout je frotte la coque avec une éponge verte et une brosse pour dégraisser et voir où se cachent les "pets". Voilà quel sera mon travail du jour.
Ensuite selon mon envie et ma motivation, j'avancerais peut être sur ma mission de demain. Mais vu que je dois aussi penser à travailler une leçon que je ne comprends absolument pas, je ne jure de rien.
Voici les photos de l'avancement :
J'ai pas eu le courage de faire plus que le planning du jour, sauf de profiter du récurage pour ôter certaines taches de rouilles comme vous pouvez le voir sur la première photo (remonter à mercredi et vous verrez la différence). Demain sera un autre jour et la force sera de nouveau avec moi.
Tata bisous
vendredi 31 janvier 2014
jeudi 30 janvier 2014
Day off
Après 3 jours partagés en demi-journées entre mes révisions et le chantier naval, aujourd'hui je fais une pause.
La matinée sera consacrée au repos physique et mental, et l'après midi au travail intellectuel. Il faut que je pense un peu à me ménager car hier j'ai senti que j'étais proche du "pétage de plomb". Je me mets trop de pression sur les deux tableaux et mon cerveau était en ébullition. Etant donné que je souhaite parvenir au terme des deux projets (qui se terminent presque en même temps) sans m'énerver je dois agir intelligemment.
Mon objectif, avant l'arrivée de Didoux, a été fixé et je peux m'octroyer ce jour "relax". Pour être clair, il me faut juste faire les réparations sur la partie blanche, que je ferais surement demain, et je dois poncer légèrement les parties hautes du carénage en les dégraissant pour le passage du primaire. Donc tout va bien, pas de stress, j'ai deux missions et deux jours pour les réaliser. Mes révisions avancent bien aussi de leur côté donc... PAS DE STRESS ! C'est mon nouveau leitmotiv.
Mais vivement dimanche que Didoux soit sur le chantier avec moi.
La matinée sera consacrée au repos physique et mental, et l'après midi au travail intellectuel. Il faut que je pense un peu à me ménager car hier j'ai senti que j'étais proche du "pétage de plomb". Je me mets trop de pression sur les deux tableaux et mon cerveau était en ébullition. Etant donné que je souhaite parvenir au terme des deux projets (qui se terminent presque en même temps) sans m'énerver je dois agir intelligemment.
Mon objectif, avant l'arrivée de Didoux, a été fixé et je peux m'octroyer ce jour "relax". Pour être clair, il me faut juste faire les réparations sur la partie blanche, que je ferais surement demain, et je dois poncer légèrement les parties hautes du carénage en les dégraissant pour le passage du primaire. Donc tout va bien, pas de stress, j'ai deux missions et deux jours pour les réaliser. Mes révisions avancent bien aussi de leur côté donc... PAS DE STRESS ! C'est mon nouveau leitmotiv.
Mais vivement dimanche que Didoux soit sur le chantier avec moi.
mercredi 29 janvier 2014
Danser sous la pluie...
Ce matin c'est pas la motivation qui m'étouffe, je n'ai pas envie mais vraiment pas envie. Mais j'ai réservé le karcher du magasin, pour finir le travail, à 8h00, donc je n'ai pas trop le choix. Et puis il faut prévoir avec les embouteillages matinaux de la capitale donc va pas falloir traîner. Et j'ai bien fait : 30 minutes pour faire 10 minutes de route... mais bon j'arrive à l'heure et le karcher m'attend.
Je vous passe tous les préparatifs... et c'est parti pour une heure, plus ou moins, d'une bonne douche bleue. Mais après cette douche, qui en fait sourire plus d'un, (mais bon j'aimerais les voir a genoux sous le catamaran, avec le vent dans le mauvais sens, la pression de l'eau et en ressortir sans se mouiller) la première étape est finie. Maintenant il faut attaquer la deuxième : Il s'agit de gratter les coquillages, qui ont survécu à la pression de l'eau, et en même temps de pointer les endroits qu'il va falloir réparer à l'époxy.
La pluie décidant de s'inviter, je fais les deux parties abritées et je remets le reste à demain. De toute façon j'ai deux vidéos pour mes révisions à visionner donc autant rentrer que de prendre froid.
Voici l'illustration de mes propos, même si je ne suis pas sûre que vous puissiez voir en détail l'avancement :
Je vous passe tous les préparatifs... et c'est parti pour une heure, plus ou moins, d'une bonne douche bleue. Mais après cette douche, qui en fait sourire plus d'un, (mais bon j'aimerais les voir a genoux sous le catamaran, avec le vent dans le mauvais sens, la pression de l'eau et en ressortir sans se mouiller) la première étape est finie. Maintenant il faut attaquer la deuxième : Il s'agit de gratter les coquillages, qui ont survécu à la pression de l'eau, et en même temps de pointer les endroits qu'il va falloir réparer à l'époxy.
La pluie décidant de s'inviter, je fais les deux parties abritées et je remets le reste à demain. De toute façon j'ai deux vidéos pour mes révisions à visionner donc autant rentrer que de prendre froid.
Voici l'illustration de mes propos, même si je ne suis pas sûre que vous puissiez voir en détail l'avancement :
mardi 28 janvier 2014
Ö rage ! Ô karcher ! Ö journée ennemie !
6h00 La météo n'est pas très en accord avec mes projets. Je dois continuer de passer le karcher, mais il devrait avoir des averses dans la journée et surtout des rafales atteignant les 30 noeuds. Alors c'est sûr je vais être un peu mouillée avec le karcher, mais cela va pas s'améliorer avec des averses et du vent.
Mais avant cela, la priorité est à mon examen et je vais bosser sur mes révisions. Je verrais comment cela évolue dans la matinée.
11h00 Alors la météo n'est pas meilleure ici qu'en métropole, pas de pluie de la matinée. Donc départ pour mon second boulot : le bateau. Mon petit sac avec ma salade pour midi, mon balisto pour l'énergie, et ma bouteille d'eau pour la déshydratation (malgré le karcher et la pluie)... et c'est parti.
Mais bien sûr une journée sans incident ne serait pas une bonne journée donc... j'arrive au chantier, je sors le karcher, les tuyaux, la rallonge, je branche tout, je tourne le robinet, je tourne le bouton ON-OFF du karcher et là... rien. Alors je vais parler au monsieur d'à côté pour savoir si je peux échanger ma prise avec la sienne, au cas où, mais toujours rien. Là il me propose de me prêter sa rallonge, ce qui est super sympathique de sa part, mais toujours rien. J'appelle Dédé pour savoir si il y a une sécurité sur son karcher ou autre, mais non. J'appelle Didoux pour lui dire que nous avons cassé le karcher et que je suis bien embêtée. Il me dit de ne pas m'en faire que le karcher n'a surement rien et que je peux en emprunter un où il a acheté la peinture. Je vais donc de ce pas au magasin qui est juste en face du chantier, mais, car il y en a encore un, ils l'ont prêté et ils ne savent pas quand le client va le rendre.
12h00 Je remballe tout et me prépare à ramener le karcher chez Dédé pour qu'il puisse voir ce qu'il en est. Je vois avec le magasin pour repasser plus tard après ma course pour voir si le karcher est rentré. Donc départ pour Dumbéa, avec une halte chez Michel pour lui dire de ne pas passer au chantier (car il voulait venir m'aider) et je dépose rapidement le karcher chez Dédé qui verra le problème en rentrant de son travail.
13h00 Re-direction le chantier. Je vais voir au magasin mais le karcher n'a toujours pas rentré. Si j'attends il sera peut être là dans une heure. Vu que j'ai du rangement à faire à l'intérieur du Vayu, j'en profite et fais encore quelques sacs à amener chez Michel. J'avale en même temps un petit miam-miam sur le pouce et mets mes affaires dans la voiture. Et je vais pour partir.
14h00 Le miracle se produit. Je suis en train de fermer les portières quand la dame du magasin me fait des signes pour me dire que le kracher est enfin là ! Je ne vous dis pas à quel point je suis contente. Un peu moins quand je vois le monstre mais c'est un karcher de pro !
Et rebelote, je branche le tuyau, le raccord à la buse et j'ai plus qu'à tirer sur le... du moteur pour faire démarrer la bête. Ben c'est sans compter que je suis qu'une faible femme et que je n'arrive pas à impulser le bon mouvement pour que cela démarre. Mais heureusement, un autre voisin de bateau, à qui j'avais dit bonjour la veille m'a vu peiner et vient à mon secours. Et je peux enfin commencer mon travail avec près de trois heures de retard.
14h45 C'EST FINI, enfin presque. En 45 minutes, j'ai fait le reste de coques, mais il me reste le dessous qui comprend les safrans, les quilles et un petit fond plat qui attendra demain car mes bras ne veulent plus. Je remballe, rend le matériel au magasin. Et j'arrête pour aujourd'hui. Je vais rentrer prendre une bonne douche et m'allonger... pour reprendre mes révisions.
Voilà, les péripéties de la journée. Je n'ai pas de photo car il n'y a encore rien à voir que vous n'ayez déjà vu.
Tata bisous
Mais avant cela, la priorité est à mon examen et je vais bosser sur mes révisions. Je verrais comment cela évolue dans la matinée.
11h00 Alors la météo n'est pas meilleure ici qu'en métropole, pas de pluie de la matinée. Donc départ pour mon second boulot : le bateau. Mon petit sac avec ma salade pour midi, mon balisto pour l'énergie, et ma bouteille d'eau pour la déshydratation (malgré le karcher et la pluie)... et c'est parti.
Mais bien sûr une journée sans incident ne serait pas une bonne journée donc... j'arrive au chantier, je sors le karcher, les tuyaux, la rallonge, je branche tout, je tourne le robinet, je tourne le bouton ON-OFF du karcher et là... rien. Alors je vais parler au monsieur d'à côté pour savoir si je peux échanger ma prise avec la sienne, au cas où, mais toujours rien. Là il me propose de me prêter sa rallonge, ce qui est super sympathique de sa part, mais toujours rien. J'appelle Dédé pour savoir si il y a une sécurité sur son karcher ou autre, mais non. J'appelle Didoux pour lui dire que nous avons cassé le karcher et que je suis bien embêtée. Il me dit de ne pas m'en faire que le karcher n'a surement rien et que je peux en emprunter un où il a acheté la peinture. Je vais donc de ce pas au magasin qui est juste en face du chantier, mais, car il y en a encore un, ils l'ont prêté et ils ne savent pas quand le client va le rendre.
12h00 Je remballe tout et me prépare à ramener le karcher chez Dédé pour qu'il puisse voir ce qu'il en est. Je vois avec le magasin pour repasser plus tard après ma course pour voir si le karcher est rentré. Donc départ pour Dumbéa, avec une halte chez Michel pour lui dire de ne pas passer au chantier (car il voulait venir m'aider) et je dépose rapidement le karcher chez Dédé qui verra le problème en rentrant de son travail.
13h00 Re-direction le chantier. Je vais voir au magasin mais le karcher n'a toujours pas rentré. Si j'attends il sera peut être là dans une heure. Vu que j'ai du rangement à faire à l'intérieur du Vayu, j'en profite et fais encore quelques sacs à amener chez Michel. J'avale en même temps un petit miam-miam sur le pouce et mets mes affaires dans la voiture. Et je vais pour partir.
14h00 Le miracle se produit. Je suis en train de fermer les portières quand la dame du magasin me fait des signes pour me dire que le kracher est enfin là ! Je ne vous dis pas à quel point je suis contente. Un peu moins quand je vois le monstre mais c'est un karcher de pro !
Et rebelote, je branche le tuyau, le raccord à la buse et j'ai plus qu'à tirer sur le... du moteur pour faire démarrer la bête. Ben c'est sans compter que je suis qu'une faible femme et que je n'arrive pas à impulser le bon mouvement pour que cela démarre. Mais heureusement, un autre voisin de bateau, à qui j'avais dit bonjour la veille m'a vu peiner et vient à mon secours. Et je peux enfin commencer mon travail avec près de trois heures de retard.
14h45 C'EST FINI, enfin presque. En 45 minutes, j'ai fait le reste de coques, mais il me reste le dessous qui comprend les safrans, les quilles et un petit fond plat qui attendra demain car mes bras ne veulent plus. Je remballe, rend le matériel au magasin. Et j'arrête pour aujourd'hui. Je vais rentrer prendre une bonne douche et m'allonger... pour reprendre mes révisions.
Voilà, les péripéties de la journée. Je n'ai pas de photo car il n'y a encore rien à voir que vous n'ayez déjà vu.
Tata bisous
lundi 27 janvier 2014
La sortie du Vayu
6h00 Aujourd'hui c'est LA sortie. Bien sûr le temps n'est pas avec nous il pleut. Il faut espérer que cela va se découvrir d'ici 14h et que l'on pourra faire la sortie au sec. D'ici là je vais bosser un peu et préparer quelques affaires à amener chez Michel, et Didier va travailler au bureau de Nouméa.
13h00 Il ne pleut plus et Dédé arrive au mouillage pour nous aider à amener le bateau à bon port, car sans safran c'est pas vraiment possible de le diriger. Je les laisse gérer la traversée qui leur prend 2 minutes et moi je prends l'annexe pour les retrouver de l'autre côté avec la voiture. Moi par contre, il me faut bien 5 minutes d'annexe et 8 minutes pour les rejoindre. Quand j'arrive, ils attendent notre tour pour la grue. Pendant ce temps, j'en profite pour prendre des sacs de vêtements, papiers, ordi, etc., le temps du squat.
14h00 Sortie du Vayu. C'est marrant de le voir dans les sangles, suspendu dans le vide. Ils nous l'amènent à notre place et le posent sur des supports. Et là, les choses sérieuses commencent. Nous sortons le Karcher prêt à dégainer... Souci, nous n'avons pas d'embout pour fixer le tuyau au robinet. Donc Didoux part en mission pour nous trouver ça et moi, pendant ce temps, je commence à enlever la couche d'éléments marins collée à la coque.
17h00 Nous arrêtons. Nous avons déjà bien avancé. J'ai pu tout gratter. Didoux, avec son timing parfait, est arrivé à ce moment là des courses avec l'embout pour faire marcher le karcher. Donc il m'a montré ce qu'il voulait et je m'y suis mise. Pendant ce temps il est reparti faire d'autres courses pour acheter les produits (primaire, antifooling..) pour refaire une beauté au Vayu. Quand il a fini, il prend le relais pendant que je rassemble en tas nos 'déchets marins'. Et nous remballons.
Ce fut une bonne journée. Je sens bien mon dos et je pense qu'un massage ne serait pas de trop. Mais Didoux est parti pour retourner à Thio pour son travail. Donc j'espère que demain je pourrais continuer avec le karcher. Mais je suis une dure à cuire, je pense que cela va passer comme une lettre à la Poste. Voilà pour cette première journée de travaux.
13h00 Il ne pleut plus et Dédé arrive au mouillage pour nous aider à amener le bateau à bon port, car sans safran c'est pas vraiment possible de le diriger. Je les laisse gérer la traversée qui leur prend 2 minutes et moi je prends l'annexe pour les retrouver de l'autre côté avec la voiture. Moi par contre, il me faut bien 5 minutes d'annexe et 8 minutes pour les rejoindre. Quand j'arrive, ils attendent notre tour pour la grue. Pendant ce temps, j'en profite pour prendre des sacs de vêtements, papiers, ordi, etc., le temps du squat.
14h00 Sortie du Vayu. C'est marrant de le voir dans les sangles, suspendu dans le vide. Ils nous l'amènent à notre place et le posent sur des supports. Et là, les choses sérieuses commencent. Nous sortons le Karcher prêt à dégainer... Souci, nous n'avons pas d'embout pour fixer le tuyau au robinet. Donc Didoux part en mission pour nous trouver ça et moi, pendant ce temps, je commence à enlever la couche d'éléments marins collée à la coque.
17h00 Nous arrêtons. Nous avons déjà bien avancé. J'ai pu tout gratter. Didoux, avec son timing parfait, est arrivé à ce moment là des courses avec l'embout pour faire marcher le karcher. Donc il m'a montré ce qu'il voulait et je m'y suis mise. Pendant ce temps il est reparti faire d'autres courses pour acheter les produits (primaire, antifooling..) pour refaire une beauté au Vayu. Quand il a fini, il prend le relais pendant que je rassemble en tas nos 'déchets marins'. Et nous remballons.
Ce fut une bonne journée. Je sens bien mon dos et je pense qu'un massage ne serait pas de trop. Mais Didoux est parti pour retourner à Thio pour son travail. Donc j'espère que demain je pourrais continuer avec le karcher. Mais je suis une dure à cuire, je pense que cela va passer comme une lettre à la Poste. Voilà pour cette première journée de travaux.
dimanche 26 janvier 2014
Préparation à la mise à sec
Demain nous sortons le Vayu pour sa toilette. Donc aujourd'hui nous allons nous atteler à préparer notre déménagement et commencer à le vider. Journée qui s'annonce passionnante !
Comme je viens de vous le dire nous n'aurons plus de maison pendant 15 jours et nous serons au sec. Quelque chose qui m'est devenue de plus en plus étrangère. Je pense que nous allons squaté la chambre d'ami de Michel, enfin surtout moi, le temps de ce grand nettoyage.
Car cela va être le grand nettoyage, autant que je le puisse car j'ai quand même un examen à passer bientôt donc mon planning va être chargé. Je pense déjà organiser ces deux semaines par couper ma journée en deux. La matinée consacrée à une activité et l'après-midi à l'autre, et j'alternerais surement, mais je verrais avec la météo.
Je vais commencer déjà par passer le Karcher et nettoyer tout le carénage. Cela consiste à ôter, dans un premier temps, la couche d'algues et autres qui a élu domicile sur la coque. Ensuite je vais ôter la peinture dite antifooling qui est érodable et qui nous sert de carénage. Je pense, enfin espère, que cela ne devrait pas prendre plus de 2 ou 3 demi journée. Après cela il faudra que je repère les accros sur la coque et passer de l'époxy pour réparer ces bobos. Et là il faudra poncer pour préparer la coque. J'espère qu'à cette étape se sera le week-end et que Didoux sera là pour m'aider. Car faire joujou avec le Karcher et boucher des trous ça va, mais poncer la coque seule c'est pas marrant. Ensuite il nous faudra peindre, mais à deux cela devrait aller vite.
Ce programme étant celui de la première semaine, je pense la deuxième semaine faire le nettoyage de l'intérieur et tout vider pour débusquer les bestioles qui vivent dans notre deuxième cabine. Ce programme sera nettement plus facile mais beaucoup moins amusant.
Enfin je verrais bien et je dois aussi attendre les instructions du capitaine. Je vous montrerais ça en photos tout le long pour vous faire participer par la pensée.
Comme je viens de vous le dire nous n'aurons plus de maison pendant 15 jours et nous serons au sec. Quelque chose qui m'est devenue de plus en plus étrangère. Je pense que nous allons squaté la chambre d'ami de Michel, enfin surtout moi, le temps de ce grand nettoyage.
Car cela va être le grand nettoyage, autant que je le puisse car j'ai quand même un examen à passer bientôt donc mon planning va être chargé. Je pense déjà organiser ces deux semaines par couper ma journée en deux. La matinée consacrée à une activité et l'après-midi à l'autre, et j'alternerais surement, mais je verrais avec la météo.
Je vais commencer déjà par passer le Karcher et nettoyer tout le carénage. Cela consiste à ôter, dans un premier temps, la couche d'algues et autres qui a élu domicile sur la coque. Ensuite je vais ôter la peinture dite antifooling qui est érodable et qui nous sert de carénage. Je pense, enfin espère, que cela ne devrait pas prendre plus de 2 ou 3 demi journée. Après cela il faudra que je repère les accros sur la coque et passer de l'époxy pour réparer ces bobos. Et là il faudra poncer pour préparer la coque. J'espère qu'à cette étape se sera le week-end et que Didoux sera là pour m'aider. Car faire joujou avec le Karcher et boucher des trous ça va, mais poncer la coque seule c'est pas marrant. Ensuite il nous faudra peindre, mais à deux cela devrait aller vite.
Ce programme étant celui de la première semaine, je pense la deuxième semaine faire le nettoyage de l'intérieur et tout vider pour débusquer les bestioles qui vivent dans notre deuxième cabine. Ce programme sera nettement plus facile mais beaucoup moins amusant.
Enfin je verrais bien et je dois aussi attendre les instructions du capitaine. Je vous montrerais ça en photos tout le long pour vous faire participer par la pensée.
samedi 25 janvier 2014
Aquanature
Comme tous les jours je sors ma tête de la cabine pour voir la vie bougée autour, en plus le soleil brille donc tout va bien. Et là je vois passer un bateau, jusque là rien d'anormal me direz vous, mais ce bateau m'a offert mon sujet du jour.
Ce bateau était celui d'Aquanature. Avec un nom pareil, il assez facile de deviner leur activité, mais je vais vous en dire un peu plus tout de même. Aquanature c'est une équipe de moniteurs de plongée sous-marine qui vous prend en charge et vous amène dans le lagon pour vous le faire découvrir. Sans avoir besoin de connaitre les techniques de la plongée tout un chacun, du plus petit au plus âgé, peut, équipé de palmes masque et tuba, se promener en toute sécurité sur des parcours sous marins répertoriés.
Ils proposent deux types de sorties, soit à la demi-journée, soit à la journée. La première propose une découverte rapide des réserves marines des abords de Nouméa. Elle se compose de deux randonnées palmées de 50 mn avec une pause thé/café/biscuits. La deuxième permet d’allier les plaisirs de la découverte aquatique avec ceux de la découverte d’un îlot réserve du lagon Sud. Lors de la journée, deux randonnées palmées sont proposées, sur deux sites différents, séparées par une pause sur l’îlot Amédée ou sur l’îlot signal. Il sera également proposer un bon repas froid sur une plage paradisiaque avec le lagon comme spectacle.
J'avouerais que j'ai souvent été tenté de faire un tour. Bon, déjà cela serait stupide de dépenser de l'argent alors que nous avons le Vayu, mais je trouve aussi que leur bateau a une drôle de tête, on dirait une boîte à savon. Il s’agit d’un catamaran à moteur de 10m50 x 5m20. A priori d’un concept novateur équipé « d’hydrofoils », il a été spécialement adapté pour l’activité mais surtout pour avoir une empreinte écologique minimale. Le confort des plongeurs a été spécialement étudié (toilettes, vestiaire, douchettes, etc.). Mais ils ont oublié de penser au look !
Je voulais tout de même en parler car Brigitte, la cousine à Didoux vient bientôt, et si cela l'intéressait elle aura déjà quelques informations. Mais on sera là pour ça !
Ce bateau était celui d'Aquanature. Avec un nom pareil, il assez facile de deviner leur activité, mais je vais vous en dire un peu plus tout de même. Aquanature c'est une équipe de moniteurs de plongée sous-marine qui vous prend en charge et vous amène dans le lagon pour vous le faire découvrir. Sans avoir besoin de connaitre les techniques de la plongée tout un chacun, du plus petit au plus âgé, peut, équipé de palmes masque et tuba, se promener en toute sécurité sur des parcours sous marins répertoriés.
Ils proposent deux types de sorties, soit à la demi-journée, soit à la journée. La première propose une découverte rapide des réserves marines des abords de Nouméa. Elle se compose de deux randonnées palmées de 50 mn avec une pause thé/café/biscuits. La deuxième permet d’allier les plaisirs de la découverte aquatique avec ceux de la découverte d’un îlot réserve du lagon Sud. Lors de la journée, deux randonnées palmées sont proposées, sur deux sites différents, séparées par une pause sur l’îlot Amédée ou sur l’îlot signal. Il sera également proposer un bon repas froid sur une plage paradisiaque avec le lagon comme spectacle.
J'avouerais que j'ai souvent été tenté de faire un tour. Bon, déjà cela serait stupide de dépenser de l'argent alors que nous avons le Vayu, mais je trouve aussi que leur bateau a une drôle de tête, on dirait une boîte à savon. Il s’agit d’un catamaran à moteur de 10m50 x 5m20. A priori d’un concept novateur équipé « d’hydrofoils », il a été spécialement adapté pour l’activité mais surtout pour avoir une empreinte écologique minimale. Le confort des plongeurs a été spécialement étudié (toilettes, vestiaire, douchettes, etc.). Mais ils ont oublié de penser au look !
Je voulais tout de même en parler car Brigitte, la cousine à Didoux vient bientôt, et si cela l'intéressait elle aura déjà quelques informations. Mais on sera là pour ça !
vendredi 24 janvier 2014
Evasion
La radio NC 1er, en partenariat avec la Croix-Rouge, émet une nouvelle émission, durant l'été, super intéressante et très sympa.
Evasion nous emmène autour du monde à la découverte de pays et de personnes ayant décidé de quitter ce pays pour venir vivre en Nouvelle-Calédonie.
En dehors du fait que l'on peut apprendre plein de choses sur plein de pays du monde, on peut se rendre compte à quel point la Nouvelle-Calédonie est un vrai melting-pot. Il y aussi bien des personnes venu d'Europe, que d'Asie, que du Moyen-Orient ou d'Amérique.
Didoux qui adore la radio a attiré mon attention sur cette émission qu'il écoute entre 12h15 et 13h, et j'ai été ravi de suivre son conseil en écoutant quelques émissions. Je vous conseille donc si cela vous dit de piocher au hasard dans les diffusions et de passer un bon moment d'évasion. Voici le lien pour vous cela.
Bon écoute à vous.
Tata bisous.
En dehors du fait que l'on peut apprendre plein de choses sur plein de pays du monde, on peut se rendre compte à quel point la Nouvelle-Calédonie est un vrai melting-pot. Il y aussi bien des personnes venu d'Europe, que d'Asie, que du Moyen-Orient ou d'Amérique.
Didoux qui adore la radio a attiré mon attention sur cette émission qu'il écoute entre 12h15 et 13h, et j'ai été ravi de suivre son conseil en écoutant quelques émissions. Je vous conseille donc si cela vous dit de piocher au hasard dans les diffusions et de passer un bon moment d'évasion. Voici le lien pour vous cela.
Bon écoute à vous.
Tata bisous.
jeudi 23 janvier 2014
Une bonne résolution en mauvaise voie
Je dois vous avouer mon échec, et peut être l'abandon d'une de mes résolutions qui me semble irréalisable à ce jour ou à jamais. Ma résolution n°8 : Acheter moins de livres, car nous ne sommes pas encore à la fin du premier mois de l'année et je n'ose vous dire le nombre de livre que j'ai déjà acheté ou demandé !
C'est une maladie ! Je reconnais que je lis environ un livre par semaine, des fois cela peut atteindre trois. Donc je ne peux pas vraiment être classée dans les acheteuses compulsives. L'achat compulsif est un trouble réel du comportement où vous acheter plus que nécessaire et dépenser plus que de raison. Je n'en suis pas là, mais mon comportement s'en rapproche. Donc si je veux essayer de me tenir un tant soit peu à ma résolution, je vais utiliser une méthode de rationalisation. Je vais donc m'organiser en vue d'un meilleur fonctionnement et d'un meilleur résultat. Je vais me fixer un budget mensuel à ne pas dépasser pour limiter les dégâts.
Je vous demande votre aide en me soufflant quel pourrait être un budget mensuel raisonnable, car je n'en ai pas la moindre idée.
C'est une maladie ! Je reconnais que je lis environ un livre par semaine, des fois cela peut atteindre trois. Donc je ne peux pas vraiment être classée dans les acheteuses compulsives. L'achat compulsif est un trouble réel du comportement où vous acheter plus que nécessaire et dépenser plus que de raison. Je n'en suis pas là, mais mon comportement s'en rapproche. Donc si je veux essayer de me tenir un tant soit peu à ma résolution, je vais utiliser une méthode de rationalisation. Je vais donc m'organiser en vue d'un meilleur fonctionnement et d'un meilleur résultat. Je vais me fixer un budget mensuel à ne pas dépasser pour limiter les dégâts.
Je vous demande votre aide en me soufflant quel pourrait être un budget mensuel raisonnable, car je n'en ai pas la moindre idée.
mercredi 22 janvier 2014
Fait divers...
Pour une fois je vous fais part d'un fait d'actualité que j''ai entendu à la radio ce matin.
Ce week-end, un groupe de jeunes hommes et jeunes filles ont illégalement pénétré dans les mines de Nakéty. Dès lors ils ont vandalisé les sites miniers de la NMC et du groupe Ballande. Pour le groupe Ballande, c'est une trentaine de véhicules qui ont été vandalisés. Des engins de chantier auraient même été utilisés pour écraser des pick-up, avant d’être détruits à leur tour. Du côté de la NMC, les conséquences se font surtout ressentir au niveau de la logistique. Les bureaux du chef de centre et des secrétaires, ainsi que les salles de réunion ont été totalement détruits par le feu. Des bâtiments d’habitation du personnel et le bureau de la topographie ont aussi été touchés. La NMC n’a pas encore fait d’évaluation précise des dégâts, mais selon les premières estimations, il serait question de plusieurs dizaines de millions de francs CFP. Les pertes du groupe Ballande seraient quant à elles beaucoup plus élevées.
Ces dégradations ont à un impact majeur sur l'emploi, les employés se retrouvant au chômage technique. A la NMC, le site devrait rester à l’arrêt quelques jours. Pour la direction, il s’agit avant tout d’assurer la sécurité des employés. Du côté du groupe Ballande, les dégâts sont tellement importants qu'il serait peut-être même question de suspendre définitivement l’activité du site.
Les gens de la tribu de Nakéty, exaspérés, ont livré hier trois suspects aux gendarmes.
Informations tirées de la presse locale (LNC et NC 1er)
Ce week-end, un groupe de jeunes hommes et jeunes filles ont illégalement pénétré dans les mines de Nakéty. Dès lors ils ont vandalisé les sites miniers de la NMC et du groupe Ballande. Pour le groupe Ballande, c'est une trentaine de véhicules qui ont été vandalisés. Des engins de chantier auraient même été utilisés pour écraser des pick-up, avant d’être détruits à leur tour. Du côté de la NMC, les conséquences se font surtout ressentir au niveau de la logistique. Les bureaux du chef de centre et des secrétaires, ainsi que les salles de réunion ont été totalement détruits par le feu. Des bâtiments d’habitation du personnel et le bureau de la topographie ont aussi été touchés. La NMC n’a pas encore fait d’évaluation précise des dégâts, mais selon les premières estimations, il serait question de plusieurs dizaines de millions de francs CFP. Les pertes du groupe Ballande seraient quant à elles beaucoup plus élevées.
Ces dégradations ont à un impact majeur sur l'emploi, les employés se retrouvant au chômage technique. A la NMC, le site devrait rester à l’arrêt quelques jours. Pour la direction, il s’agit avant tout d’assurer la sécurité des employés. Du côté du groupe Ballande, les dégâts sont tellement importants qu'il serait peut-être même question de suspendre définitivement l’activité du site.
Les gens de la tribu de Nakéty, exaspérés, ont livré hier trois suspects aux gendarmes.
Informations tirées de la presse locale (LNC et NC 1er)
mardi 21 janvier 2014
La brigade de la nature
Souvent je lève la tête de mon bureau pour profiter du soleil, et des fois il m'arrive de voir un bateau jaune où l'on peut lire Protection du Lagon. Comme je vous l'ai déjà dit le lagon est classé au patrimoine de l'UNESCO et donc il y a des personnes dont le travail est de le protéger.
Avec 6 bateaux répartis sur Nouméa, Bourail, La Foa et dans le grand lagon Sud, les agents de la brigade nature n'ont pas pour seul mission de protéger mais aussi d'informer, de surveiller et de contrôler. Ainsi ces agents sont quasiment tous les jours sur le terrain.
Lorsqu'on a l'occasion de les croiser, ils peuvent être une source riche d'informations sur nos droits et devoirs, mais aussi sur les espèces emblématiques du lagon. Etant des agents provinciaux, ils sont chargés de veiller à l'application du code de l'environnement notamment en matière de pêche dans les eaux lagonaires, d'activités menées aux sein des aires marines protégées et de protection de l'écosystème. Ils suivent également la fréquentation et les usages sur l'ensemble des îlots de la province Sud. Ils sont d'ailleurs assermentés et ont le droit de dresser des procès verbaux en cas d'infraction.
Mais la brigade participe aussi à l'élaboration et à la révision des statuts des aires marines protégées et à la réglementation de la pêche lagonaire. Elle se charge de la revégétalisation des îlots, lutte contre les espèces envahissantes et participe au suivi des études menées sur les espèces emblématiques et leurs habitats.
En ce moment ils recrutent, c'est dommage que mon curriculum vitae ne correspond pas car j'adorerais leur travail.
Avec 6 bateaux répartis sur Nouméa, Bourail, La Foa et dans le grand lagon Sud, les agents de la brigade nature n'ont pas pour seul mission de protéger mais aussi d'informer, de surveiller et de contrôler. Ainsi ces agents sont quasiment tous les jours sur le terrain.
Lorsqu'on a l'occasion de les croiser, ils peuvent être une source riche d'informations sur nos droits et devoirs, mais aussi sur les espèces emblématiques du lagon. Etant des agents provinciaux, ils sont chargés de veiller à l'application du code de l'environnement notamment en matière de pêche dans les eaux lagonaires, d'activités menées aux sein des aires marines protégées et de protection de l'écosystème. Ils suivent également la fréquentation et les usages sur l'ensemble des îlots de la province Sud. Ils sont d'ailleurs assermentés et ont le droit de dresser des procès verbaux en cas d'infraction.
Mais la brigade participe aussi à l'élaboration et à la révision des statuts des aires marines protégées et à la réglementation de la pêche lagonaire. Elle se charge de la revégétalisation des îlots, lutte contre les espèces envahissantes et participe au suivi des études menées sur les espèces emblématiques et leurs habitats.
En ce moment ils recrutent, c'est dommage que mon curriculum vitae ne correspond pas car j'adorerais leur travail.
lundi 20 janvier 2014
Coup de cafard...
J'en ai marre !
Nous avons une famille de blattes sur le Vayu depuis un certain temps et je n'arrive pas à m'en défaire. Vous devez vous demander comment elles sont arrivées sur le bateau et je vous répondrais : en volant bien sûr. En Nouvelle-Calédonie, l'espèce est ailée et mesure environ 5-6 cm, peut être plus je n'en sais rien. Ce dont je suis sûre c'est qu'elles me fatiguent.
Alors ne pensez pas que notre logement est sale, mais du moment où vous avez une bestiole qui rentre et qu'elle a trouvé de quoi se nourrir, il est difficile de s'en débarrasser, surtout qu'elle ne sait pas nager. En plus tout est contre nous : elles aiment l'humidité, les recoins sombres, les déchets humains, etc.
Mais j'en ai marre. Je pensais qu'elles se cantonnaient dans la cabine cuisine-salle de bains à cause de toutes les commodités présentes, mais hier j'ai eu la désagréable surprise d'en trouver une qui logeait tranquillement sur mon coussin. Alors là je craque ! Même si certaines personnes ne comprennent pas !
Tout ceci me donne le cafard. J'espère que la semaine prochaine avec la mise à sec, je pourrais retourner le bateau de fond en cale et désinsectiser notre habitat pour que l'on puisse redevenir maîtres à bord.
Nous avons une famille de blattes sur le Vayu depuis un certain temps et je n'arrive pas à m'en défaire. Vous devez vous demander comment elles sont arrivées sur le bateau et je vous répondrais : en volant bien sûr. En Nouvelle-Calédonie, l'espèce est ailée et mesure environ 5-6 cm, peut être plus je n'en sais rien. Ce dont je suis sûre c'est qu'elles me fatiguent.
Alors ne pensez pas que notre logement est sale, mais du moment où vous avez une bestiole qui rentre et qu'elle a trouvé de quoi se nourrir, il est difficile de s'en débarrasser, surtout qu'elle ne sait pas nager. En plus tout est contre nous : elles aiment l'humidité, les recoins sombres, les déchets humains, etc.
Mais j'en ai marre. Je pensais qu'elles se cantonnaient dans la cabine cuisine-salle de bains à cause de toutes les commodités présentes, mais hier j'ai eu la désagréable surprise d'en trouver une qui logeait tranquillement sur mon coussin. Alors là je craque ! Même si certaines personnes ne comprennent pas !
Tout ceci me donne le cafard. J'espère que la semaine prochaine avec la mise à sec, je pourrais retourner le bateau de fond en cale et désinsectiser notre habitat pour que l'on puisse redevenir maîtres à bord.
samedi 18 janvier 2014
Les nouvelles météorologiques
Comme prévu je vous tiens au courant de la progression de notre dépression qui a été nommé June.
A cette heure, June va continuer sur une trajectoire sud sud-est qui va la faire passer à environ 30 km dans l'ouest de Belep (les îles à la pointe nord de la Nouvelle-Calédonie) dans la matinée, et à 50 km au large de Koumac (première ville sur la côte nord-ouest) dans l'après-midi de samedi.
Ensuite sa trajectoire la fait s'éloigner de la côte Ouest. June devrait se renforcer légèrement dans les prochaines heures. Pour la journée de samedi, on attend toujours des pluies soutenues, en particulier sur la côte Est avec des cumuls qui pourront atteindre 100 mm à 200 mm. Des rafales atteignant 100 km/h sont attendues, notamment aux extrémités de la Grande Terre et dans l'axe de certaines vallées. La mer sera forte à proximité du phénomène ou des creux proches de 4 mètres sont attendus au large.
Mais Nouméa est au sud et nous sommes loin de ce phénomène. Nous en ressentons bien sûr les effets avec une pluie majoritairement présente pour la journée et des averses plus violentes, ainsi que des rafales de vent plus fortes qu'à l'accoutumée. Mais tout ceci n'a rien d'alarmant, et le Vayu sera vaillant et traversera cette épreuve sans problème.
A la fin de ce week-end tout devrait revenir à la normal et la vie reprendra son cours.
A cette heure, June va continuer sur une trajectoire sud sud-est qui va la faire passer à environ 30 km dans l'ouest de Belep (les îles à la pointe nord de la Nouvelle-Calédonie) dans la matinée, et à 50 km au large de Koumac (première ville sur la côte nord-ouest) dans l'après-midi de samedi.
Ensuite sa trajectoire la fait s'éloigner de la côte Ouest. June devrait se renforcer légèrement dans les prochaines heures. Pour la journée de samedi, on attend toujours des pluies soutenues, en particulier sur la côte Est avec des cumuls qui pourront atteindre 100 mm à 200 mm. Des rafales atteignant 100 km/h sont attendues, notamment aux extrémités de la Grande Terre et dans l'axe de certaines vallées. La mer sera forte à proximité du phénomène ou des creux proches de 4 mètres sont attendus au large.
Mais Nouméa est au sud et nous sommes loin de ce phénomène. Nous en ressentons bien sûr les effets avec une pluie majoritairement présente pour la journée et des averses plus violentes, ainsi que des rafales de vent plus fortes qu'à l'accoutumée. Mais tout ceci n'a rien d'alarmant, et le Vayu sera vaillant et traversera cette épreuve sans problème.
A la fin de ce week-end tout devrait revenir à la normal et la vie reprendra son cours.
vendredi 17 janvier 2014
Pré-alerte cyclonique
A partir de 15h, les officiels ont pris la décision de déclencher la pré-alerte cyclonique à cause d'une dépression tropicale en approche de la Nouvelle-Calédonie.
Ceci n'est pas un cyclone, mais une perturbation météorologique qui va déclencher une dégradation progressive des conditions. Des rafales de vent à près de 100 km/h sont possibles demain. Mais à l'heure actuelle, c'est surtout le risque de fortes pluies qui est le plus à craindre. Ce type de situation peut donner des pluies très intenses, notamment sur la côte Est et le relief à partir de la nuit prochaine.
Il ne faut tout de même pas envisager le pire et rester serein. Bien sûr, pour notre sécurité et notre sommeil, nous ne dormirons pas sur le Vayu cette nuit. Donc il n'y a pas de quoi s'alarmer. Nous gérons parfaitement la situation. Sachez que vu notre situation géographique nous ne sentirons surement que le plus faible de cette dépression et que les risques ne sont pas plus grands que lors des tempêtes que vous avez connu récemment en métropole. Il faut juste rester prudent et nous le sommes.
Nous vous tiendrons au courant de la moindre évolution.
Le bagne (2)
Je reprend le thème du bagne que je n'ai pas fini...
Comme je vous l'ai déjà dit en 1863, la Nouvelle-Calédonie est choisie pour tenter une nouvelle expérience de colonisation pénale. Ainsi le bagne y fonctionne de 1864 à 1898. Il est le lieu de déportations de condamnés de droit commun, puis de condamnés politiques de la Commune, de 1872 à 1880, ainsi que des insurgés kabyles de 1871. Après 1898, il continue à recevoir des condamnés locaux ou originaires d'Indochine, ainsi que quelques condamnés politiques. Mais les condamnés présents devant y finir leur peine, la colonie n'est déclassée comme territoire pénitentiaire qu'en 1931.
Les bagnards se répartissent entre trois grandes catégories : les transportés, les déportés et les relégués, qui correspondent aux types de délits commis et aux sortes de peines encourues.
Les transportés sont les condamnés de droit commun, qui encourent la peine des travaux forcés. On trouve toutefois des politiques dans ceux-là en conséquence de la gravité de leurs actes.
Les condamnés politiques sont désignés sous le nom de déportés. Ils sont astreints à résidence, jouissant dans la colonie d'une relative liberté, soit sont enfermés en enceinte fortifié.
Les récidivistes constituent la catégorie des relégués. Ils sont soit internés, soit astreints à résidence à la colonie. Ils peuvent vivre de leur travail et peut aller et venir plus librement. La condamnation étant perpétuelle, le condamné ne peut pas quitter la colonie.
Je vous ai parlé de l'île Nou, mais avec le temps les camps deviennent plus nombreux. L'île des Pins sera l'un d'eux qui accueillera principalement des déportés. Un camp disciplinaire sera construit au Camp Brun, sur la commune de Boulouparis. Il existe également des camps agricoles à Bourail, Pouembout, Dumbéa, La Foa, Prony etc. Chaque pénitencier ou camp est dirigé par un commandant, assisté de surveillants militaires accompagnés de leur famille. L'organisation du bagne est minutieusement réglée par une multitude de textes (lois, décrets, arrêtés, circulaires) qui déterminent le moindre détail de la vie quotidienne : habillement, nourriture, travail, punitions.
Comme je vous l'ai déjà dit en 1863, la Nouvelle-Calédonie est choisie pour tenter une nouvelle expérience de colonisation pénale. Ainsi le bagne y fonctionne de 1864 à 1898. Il est le lieu de déportations de condamnés de droit commun, puis de condamnés politiques de la Commune, de 1872 à 1880, ainsi que des insurgés kabyles de 1871. Après 1898, il continue à recevoir des condamnés locaux ou originaires d'Indochine, ainsi que quelques condamnés politiques. Mais les condamnés présents devant y finir leur peine, la colonie n'est déclassée comme territoire pénitentiaire qu'en 1931.
Les bagnards se répartissent entre trois grandes catégories : les transportés, les déportés et les relégués, qui correspondent aux types de délits commis et aux sortes de peines encourues.
Les transportés sont les condamnés de droit commun, qui encourent la peine des travaux forcés. On trouve toutefois des politiques dans ceux-là en conséquence de la gravité de leurs actes.
Les condamnés politiques sont désignés sous le nom de déportés. Ils sont astreints à résidence, jouissant dans la colonie d'une relative liberté, soit sont enfermés en enceinte fortifié.
Les récidivistes constituent la catégorie des relégués. Ils sont soit internés, soit astreints à résidence à la colonie. Ils peuvent vivre de leur travail et peut aller et venir plus librement. La condamnation étant perpétuelle, le condamné ne peut pas quitter la colonie.
Je vous ai parlé de l'île Nou, mais avec le temps les camps deviennent plus nombreux. L'île des Pins sera l'un d'eux qui accueillera principalement des déportés. Un camp disciplinaire sera construit au Camp Brun, sur la commune de Boulouparis. Il existe également des camps agricoles à Bourail, Pouembout, Dumbéa, La Foa, Prony etc. Chaque pénitencier ou camp est dirigé par un commandant, assisté de surveillants militaires accompagnés de leur famille. L'organisation du bagne est minutieusement réglée par une multitude de textes (lois, décrets, arrêtés, circulaires) qui déterminent le moindre détail de la vie quotidienne : habillement, nourriture, travail, punitions.
jeudi 16 janvier 2014
Un ciel en feu
Si je n'ai pas reçu, ou trouvé, de cadeaux pour mes 37 ans, Mère Nature m'en a offert un unique : un ciel en feu d'une extraordinaire couleur. C'est la première fois que je vois ça.
Ces photos ont été réalisées sans filtre ni retouche. Les couleurs ont changé très vite à cause du vent et de la progression rapide des nuages, juste assez de temps pour sortir l'appareil et garder une image de cette fabuleuse couleur. L'atmosphère était emplie de cet orangé et c'était magique.
Un cadeau unique avec un souvenir précieux de la beauté au naturel.
mercredi 15 janvier 2014
37...
C'est le chiffre du jour.
Pas grand chose de plus à dire... la vie suit son court !
Et en ce jour consacré, je vais aller faire des achats (il faut bien se consacrer à quelque chose). Mais même si le chiffre du jour est 37, je ne vais pas aller m'acheter autant de cadeaux, juste quelques uns. Je n'aurais personne à qui les montrer donc...
Voici mes cadeaux :
...
Malheureusement je n'ai rien à vous montrer car je n'ai pas trouvé mon bonheur. Bon j'ai bien acheté un livre ou deux, on ne se refait pas (malgré mes bonnes résolutions de 2014), mais un livre sur la littérature du moyen-âge et la découverte de la tombe de Toutankhamon ne sont pas vraiment des objets très photogéniques. J'avais plein d'idées en tête et j'ai parcouru les rues du centre ville pendant deux ou trois heures pour ne pas trouver ce que je cherchais exactement. Alors comme dirait quelqu'un que je connais, c'est déjà pas facile de m'offrir quelque chose mais si en plus je n'arrive pas moi même à me satisfaire, cela va être compliqué pour les autres.
Pas grand chose de plus à dire... la vie suit son court !
Et en ce jour consacré, je vais aller faire des achats (il faut bien se consacrer à quelque chose). Mais même si le chiffre du jour est 37, je ne vais pas aller m'acheter autant de cadeaux, juste quelques uns. Je n'aurais personne à qui les montrer donc...
Voici mes cadeaux :
...
Malheureusement je n'ai rien à vous montrer car je n'ai pas trouvé mon bonheur. Bon j'ai bien acheté un livre ou deux, on ne se refait pas (malgré mes bonnes résolutions de 2014), mais un livre sur la littérature du moyen-âge et la découverte de la tombe de Toutankhamon ne sont pas vraiment des objets très photogéniques. J'avais plein d'idées en tête et j'ai parcouru les rues du centre ville pendant deux ou trois heures pour ne pas trouver ce que je cherchais exactement. Alors comme dirait quelqu'un que je connais, c'est déjà pas facile de m'offrir quelque chose mais si en plus je n'arrive pas moi même à me satisfaire, cela va être compliqué pour les autres.
mardi 14 janvier 2014
Un été au ciné
Depuis le 5 janvier et cela jusqu'au 9 février, la Province Sud soutient la diffusion de 32 projections gratuites, soit 18 films en tout, à découvrir en plein air. Ces films ne datent pas de la guerre de sécession mais il s'agit bien de films récents comme : Oblivion, Lone Ranger, Le hobbit, etc...
Je surveille donc un peu le programme chaque semaine, la chance a voulu que demain un film est projeté dans un lieu que j'affectionne : le parc forestier, mais la chance m'a oublié car le film programmé est un film d'animation pour enfants : Epic.
Tant pis, les projections sur Nouméa sont nombreuses donc je ferais un autre essai la semaine prochaine et verrais bien ce qu'il y a au programme. Je ne vais pas louper l'occasion de voir un film récent et gratuit, sachant le prix d'une entrée de cinéma de nos jours !
En rédigeant cet article, j'ai enfin déniché le programme au complet et donc je vais pouvoir programmer plein de films : L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S Spivet, Oblivion, Majordome...
Enfin je verrais bien car la séance est à 19h15 et des fois à cette heure tardive ma motivation pour sortir est profondément endormie.
Je surveille donc un peu le programme chaque semaine, la chance a voulu que demain un film est projeté dans un lieu que j'affectionne : le parc forestier, mais la chance m'a oublié car le film programmé est un film d'animation pour enfants : Epic.
Tant pis, les projections sur Nouméa sont nombreuses donc je ferais un autre essai la semaine prochaine et verrais bien ce qu'il y a au programme. Je ne vais pas louper l'occasion de voir un film récent et gratuit, sachant le prix d'une entrée de cinéma de nos jours !
En rédigeant cet article, j'ai enfin déniché le programme au complet et donc je vais pouvoir programmer plein de films : L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S Spivet, Oblivion, Majordome...
Enfin je verrais bien car la séance est à 19h15 et des fois à cette heure tardive ma motivation pour sortir est profondément endormie.
lundi 13 janvier 2014
Ballade au Ouen Toro
Le Ouen Toro est un parc provincial, créé en 1989, couvrant environ 60 hectares en grande partie couvert de forêt sèche riche de nombreuses essences endémiques. Sa gestion a été confiée par la Province Sud à la ville de Nouméa qui l'entretient également, ce qui semble normal vu que le parc se situe au cœur de la capitale. Le sommet de ce coin de nature en pleine ville s'élève à 128 mètres. Il est coiffé de deux imposants canons installés par l'armée australienne en 1940. De là, on embrasse un panorama exceptionnel sur Nouméa et sa région, les baies, les îlots du lagon, les montagnes au loin. Préservé des engins motorisés, il est le paradis des promeneurs et des joggers qui ont l'embarras du choix entre plusieurs sentiers bien balisés qui sillonnent ce parc naturel. Les parapentistes en ont fait également leur lieu de prédilection.
Suite à un article dans un bimestriel de Nouméa qui nous conseillait de découvrir le parc avec sa nouvelle signalétique, nous sommes allés nous promener sur ses sentiers pour voir cela de nos propres yeux. Il est vrai que le parc de part sa situation surélevée donne un point de vue très agréable de la ville. Mais en dehors de cela ce parc n'est pas le lieu idéal pour faire une plaisante ballade.
Vous suivez des sentiers dans un état pas toujours engageant dans une forêt dite sèche qui n'a rien d'attrayant. Alors je peux comprendre que les citadins trouvent du plaisir à venir faire leur jogging dans ce poumon vert, mais pour apprécier la nature ce n'est vraiment pas ça de notre point de vue.
Malgré les nombreux sentiers qui s'offraient à nous, nous avons fait une petite marche d'une heure et demi tout au plus et n'avons pas été tenté de parcourir la totalité de l'infrastructure. Nous avons au moins fait un peu d'exercice et c'est déjà une bonne chose.
Suite à un article dans un bimestriel de Nouméa qui nous conseillait de découvrir le parc avec sa nouvelle signalétique, nous sommes allés nous promener sur ses sentiers pour voir cela de nos propres yeux. Il est vrai que le parc de part sa situation surélevée donne un point de vue très agréable de la ville. Mais en dehors de cela ce parc n'est pas le lieu idéal pour faire une plaisante ballade.
Vous suivez des sentiers dans un état pas toujours engageant dans une forêt dite sèche qui n'a rien d'attrayant. Alors je peux comprendre que les citadins trouvent du plaisir à venir faire leur jogging dans ce poumon vert, mais pour apprécier la nature ce n'est vraiment pas ça de notre point de vue.
Malgré les nombreux sentiers qui s'offraient à nous, nous avons fait une petite marche d'une heure et demi tout au plus et n'avons pas été tenté de parcourir la totalité de l'infrastructure. Nous avons au moins fait un peu d'exercice et c'est déjà une bonne chose.
dimanche 12 janvier 2014
Notre conseil de lecture
Je voudrais vous parler d'un vrai coup de cœur pour un écrivain un peu d'ici et de là-bas.
Il s'appelle Rossero Roland.
Né en 1950, il passe sa jeunesse à Lyon. D’avoir vécu son enfance à quelques encablures de la maison de frères Lumière a illuminé sa vie par écran interposé. Sa mère une cinéphile pratiquante lui a injecté le virus du cinéma, tout jeune, et cette passion du grand écran ne s’est jamais démentie depuis. Des études dentaires rondement menées et son diplôme en poche, il va assouvir sa seconde passion pour la découverte du vaste monde. Les molaires de ses contemporains de tous les continents lui apporteront le bonheur du voyage et des rencontres.
En 1986, il pose son sac et ses daviers en Nouvelle-Calédonie, à Koumac, avec sa compagne. Travail, famille et nouvelle patrie ne lui font pas abandonner son goût pour le 7ème art. Il fonde dans ce village de brousse un ciné-club qu’il animera pendant une douzaine d’années. Parallèlement, la démangeaison de l’écriture aboutit à un récit autobiographique en 1998 « Des Cary plein la bouche », alliant ses souvenirs pelliculaires et sa profession. Le pli est pris et d’autres publications suivent, notamment des livres pour enfants et deux recueils de nouvelles.
Depuis 2002, domicilié à Nouméa, il a cessé la torture buccale autorisée et s’est mué en journaliste culturel pour le journal hebdomadaire Les Infos. Un troisième recueil de nouvelles, publié aux Editions Grain de Sable, est paru 2007. Les pellicules le démangent toujours et le transforment en réalisateur de courts-métrages, chaque année au moment du festival de cinéma de La Foa. Il a d’ailleurs réalisé quelques adaptations de ses nouvelles, publiées dans les trois recueils cités. Il ne désespère pas de passer à la catégorie supérieure pour un long-métrage, en qualité de scénariste.
Bibliographie
Des « Cary » plein la bouche - Récit Editions des Ecrivains Paris, 1998
Celle qui parle sans arrêt dans son jardin - Nouvelles Editions Le Chien bleu Nouméa, 2004
Fondus au noir - Nouvelles Editions Grain de Sable Nouméa, 2007
Nomade's land - Roman Éditions Amalthée Nouméa, 2009 Prix Popaï “Fiction” - SILO 2009
Arracheur de temps - Roman Éditions Cinétics Nouméa 2011
Allée simple - Roman Éditions Noir au Blanc Carpentras 2013
Celle qui parle sans arrêt dans son jardin - Nouvelle Éditions Noir au Blanc Carpentras 2013
Personnellement, j'ai dévoré trois de ces livres en un éclair, absorbée par le récit. Mais je ne pense pas que vous puissiez les trouver en métropole. Par contre le premier a été édité à Paris donc... si cela vous tente essayer c'est un très bon écrivain.
Il s'appelle Rossero Roland.
Né en 1950, il passe sa jeunesse à Lyon. D’avoir vécu son enfance à quelques encablures de la maison de frères Lumière a illuminé sa vie par écran interposé. Sa mère une cinéphile pratiquante lui a injecté le virus du cinéma, tout jeune, et cette passion du grand écran ne s’est jamais démentie depuis. Des études dentaires rondement menées et son diplôme en poche, il va assouvir sa seconde passion pour la découverte du vaste monde. Les molaires de ses contemporains de tous les continents lui apporteront le bonheur du voyage et des rencontres.
En 1986, il pose son sac et ses daviers en Nouvelle-Calédonie, à Koumac, avec sa compagne. Travail, famille et nouvelle patrie ne lui font pas abandonner son goût pour le 7ème art. Il fonde dans ce village de brousse un ciné-club qu’il animera pendant une douzaine d’années. Parallèlement, la démangeaison de l’écriture aboutit à un récit autobiographique en 1998 « Des Cary plein la bouche », alliant ses souvenirs pelliculaires et sa profession. Le pli est pris et d’autres publications suivent, notamment des livres pour enfants et deux recueils de nouvelles.
Depuis 2002, domicilié à Nouméa, il a cessé la torture buccale autorisée et s’est mué en journaliste culturel pour le journal hebdomadaire Les Infos. Un troisième recueil de nouvelles, publié aux Editions Grain de Sable, est paru 2007. Les pellicules le démangent toujours et le transforment en réalisateur de courts-métrages, chaque année au moment du festival de cinéma de La Foa. Il a d’ailleurs réalisé quelques adaptations de ses nouvelles, publiées dans les trois recueils cités. Il ne désespère pas de passer à la catégorie supérieure pour un long-métrage, en qualité de scénariste.
Bibliographie
Des « Cary » plein la bouche - Récit Editions des Ecrivains Paris, 1998
Celle qui parle sans arrêt dans son jardin - Nouvelles Editions Le Chien bleu Nouméa, 2004
Fondus au noir - Nouvelles Editions Grain de Sable Nouméa, 2007
Nomade's land - Roman Éditions Amalthée Nouméa, 2009 Prix Popaï “Fiction” - SILO 2009
Arracheur de temps - Roman Éditions Cinétics Nouméa 2011
Allée simple - Roman Éditions Noir au Blanc Carpentras 2013
Celle qui parle sans arrêt dans son jardin - Nouvelle Éditions Noir au Blanc Carpentras 2013
Personnellement, j'ai dévoré trois de ces livres en un éclair, absorbée par le récit. Mais je ne pense pas que vous puissiez les trouver en métropole. Par contre le premier a été édité à Paris donc... si cela vous tente essayer c'est un très bon écrivain.
samedi 11 janvier 2014
Dans un mois...
Dans un mois exactement je passe mon examen de Base de Données.
Je ne vais pas vous expliquer ce que c'est, c'est déjà pas très sexy pour moi, alors pour vous qui ne parlez pas le langage des geeks. Je peux simplement vous dire que j'ai encore un nouveau langage à apprendre et des nouvelles notions à ingérer, et que je vais prendre ce dernier mois pour réviser à fond. C'est l'examen que j'appréhende le plus car je l'ai annulé l'année dernière pour incompréhension totale du cours donc... je doute toujours de mes compétences à réussir ce que je n'ai pas su maîtriser l'année dernière. Enfin bref !
Tout cela pour vous dire que, pour le mois à venir, le blog risque de souffrir un peu. J'essayerais malgré tout d 'être fidèle à mon poste et de vous donner des sujets de découverte ou de vie quotidienne comme à mon habitude. Mais je ne promets rien.
Je ne vais pas vous expliquer ce que c'est, c'est déjà pas très sexy pour moi, alors pour vous qui ne parlez pas le langage des geeks. Je peux simplement vous dire que j'ai encore un nouveau langage à apprendre et des nouvelles notions à ingérer, et que je vais prendre ce dernier mois pour réviser à fond. C'est l'examen que j'appréhende le plus car je l'ai annulé l'année dernière pour incompréhension totale du cours donc... je doute toujours de mes compétences à réussir ce que je n'ai pas su maîtriser l'année dernière. Enfin bref !
Tout cela pour vous dire que, pour le mois à venir, le blog risque de souffrir un peu. J'essayerais malgré tout d 'être fidèle à mon poste et de vous donner des sujets de découverte ou de vie quotidienne comme à mon habitude. Mais je ne promets rien.
vendredi 10 janvier 2014
En panne...
Entre mes cours, et d'autres projets, je n'ai pas vu la journée passée et je n'ai plus le courage de creuser ma petite tête pour votre lecture quotidienne...
Donc je vous dis à demain.
Tata bisous
Donc je vous dis à demain.
Tata bisous
jeudi 9 janvier 2014
La face cachée
Alors je ne vais pas vous parler de la lune, mais bien du Caillou. Il y a un sujet que je n'ai pas encore abordé car c'est le côté sombre de la force que l'on ne veut pas voir, ou tout du moins que l'on veut oublier. Car pour ne pas voir ce problème il faudrait être aveugle.
Et oui ! La décharge sauvage est un sport territorial en Nouvelle-Calédonie. Certains accusent un manque de structure à disposition, d'autres une absence de service gérant ce fléau, ou encore le laxisme des mairies qui ne sanctionnent pas... les raisons sont légions.
Mon opinion, car c'est la seule qui compte ici bien entendu, c'est que nous vivons sur une terre de coutumes et de traditions qui se trouve face à une société de consommation galopante avec des produits qui ne sont pas ingérer par Mère Nature.
Quand vous viviez dans une tribu traditionnelle, la case était en matériaux naturels, la nourriture venait directement de la terre et de l'élevage domestique. Tout était en accord avec l'environnement. Et les déchets faisaient parti de ce cycle, tout pouvait être rejeté et se désagréger. Dorénavant notre société de plastique empêche l'absorption de nos détritus, mais les gestes sont restés.
La solution est une éducation de la population, et nous sommes bien placés pour le savoir. La métropole, comme tous les pays face à la surconsommation, a connu la pollution dite sauvage et elle a dû informer les populations sur les conséquences et les mentalités ont changé. Ce fut lent mais la majorité a évolué et respecte notre planète. Je pense que le même processus doit être mis en place ici pour la préservation de ce paradis, qui risque de disparaitre si les personnes compétentes n'agissent pas pour le bien de tous.
Et oui ! La décharge sauvage est un sport territorial en Nouvelle-Calédonie. Certains accusent un manque de structure à disposition, d'autres une absence de service gérant ce fléau, ou encore le laxisme des mairies qui ne sanctionnent pas... les raisons sont légions.
Mon opinion, car c'est la seule qui compte ici bien entendu, c'est que nous vivons sur une terre de coutumes et de traditions qui se trouve face à une société de consommation galopante avec des produits qui ne sont pas ingérer par Mère Nature.
Quand vous viviez dans une tribu traditionnelle, la case était en matériaux naturels, la nourriture venait directement de la terre et de l'élevage domestique. Tout était en accord avec l'environnement. Et les déchets faisaient parti de ce cycle, tout pouvait être rejeté et se désagréger. Dorénavant notre société de plastique empêche l'absorption de nos détritus, mais les gestes sont restés.
La solution est une éducation de la population, et nous sommes bien placés pour le savoir. La métropole, comme tous les pays face à la surconsommation, a connu la pollution dite sauvage et elle a dû informer les populations sur les conséquences et les mentalités ont changé. Ce fut lent mais la majorité a évolué et respecte notre planète. Je pense que le même processus doit être mis en place ici pour la préservation de ce paradis, qui risque de disparaitre si les personnes compétentes n'agissent pas pour le bien de tous.
mercredi 8 janvier 2014
Ian...
Nous avons depuis hier notre première tempête tropicale de la saison dans le Pacifique : IAN.
C'est un très petit système mais bien défini, avec des vents de 66 km/h et des rafales de 84 km/h se situant à 520 km à l'est de Suva. Il devrait suivre une trajectoire erratique voire quasi stationnaire durant ces prochaines 24h tout en pouvant légèrement s'intensifier.
Je voudrais vous rappeler que Suva, la capitale des Fidji, se trouve à 1600 km à l'est de Nouméa, donc nous sommes pas trop près de Ian.
Nous n'en savons pas plus pour l'instant, mais je pense que nous sommes loin d'un passage dévastateur comme le cyclone Bejisa sur l'île de La Réunion.
Enfin, je vous teindrais au courant si la tempête évolue.
Tata bisous
C'est un très petit système mais bien défini, avec des vents de 66 km/h et des rafales de 84 km/h se situant à 520 km à l'est de Suva. Il devrait suivre une trajectoire erratique voire quasi stationnaire durant ces prochaines 24h tout en pouvant légèrement s'intensifier.
Je voudrais vous rappeler que Suva, la capitale des Fidji, se trouve à 1600 km à l'est de Nouméa, donc nous sommes pas trop près de Ian.
Nous n'en savons pas plus pour l'instant, mais je pense que nous sommes loin d'un passage dévastateur comme le cyclone Bejisa sur l'île de La Réunion.
Enfin, je vous teindrais au courant si la tempête évolue.
Tata bisous
mardi 7 janvier 2014
Nouville Plaisance
Aujourd'hui j'ai eu la lourde mission de prendre un rendez-vous pour sortir le Vayu. Celui-ci a besoin d'un brin de toilette et d'un peu de remise en forme.
Je m'explique : quand vous avez un bateau, vous avez le carénage à faire plus ou moins tous les ans. Je sais je parle chinois donc je m'explique encore : Le carénage est la série d'opérations de révision périodique de la coque d'un navire en vue de lui redonner ses qualités nautiques (vitesse), ainsi que dans le cas d'une coque métallique de limiter la corrosion. Il comporte le nettoyage de la coque sous la ligne de flottaison, et généralement le décapage des restes d'antifouling, et la remise en peinture. Le terme provient de la carène : partie de la coque immergée.
En plus de ces travaux normaux, nous avons un petit souci de safran. Je sais je parle toujours une langue bizarre avec des mots sortis d'un autre monde. Donc autre explication : Le safran est une partie du gouvernail d'un navire, constitué d'un plan vertical pouvant pivoter afin de dévier le flux d'eau sous la coque pour changer la direction du navire. Et un de nos safrans (parce que sur un catamaran, on en a deux) est bloqué, cassé... nous ne savons pas trop, mais il n'effectue plus son travail.
Donc pour ses deux raisons, il y avait urgence pour sortir notre Vayu pour le soigner un peu. C'est pour cela, que je me suis rendue au port de plaisance de Nouville, qui possède un chantier naval avec grue. Ainsi nous avons rendez-vous le 24 pour qu'une équipe nous sangle le bateau et le mette à sec. Nous pourrons dès lors travailler tranquillement et faire les réparations nécessaires. Parce que réparer un safran dans l'eau avec 12 mètre de fond, il y a plus facile comme situation.
Je m'explique : quand vous avez un bateau, vous avez le carénage à faire plus ou moins tous les ans. Je sais je parle chinois donc je m'explique encore : Le carénage est la série d'opérations de révision périodique de la coque d'un navire en vue de lui redonner ses qualités nautiques (vitesse), ainsi que dans le cas d'une coque métallique de limiter la corrosion. Il comporte le nettoyage de la coque sous la ligne de flottaison, et généralement le décapage des restes d'antifouling, et la remise en peinture. Le terme provient de la carène : partie de la coque immergée.
En plus de ces travaux normaux, nous avons un petit souci de safran. Je sais je parle toujours une langue bizarre avec des mots sortis d'un autre monde. Donc autre explication : Le safran est une partie du gouvernail d'un navire, constitué d'un plan vertical pouvant pivoter afin de dévier le flux d'eau sous la coque pour changer la direction du navire. Et un de nos safrans (parce que sur un catamaran, on en a deux) est bloqué, cassé... nous ne savons pas trop, mais il n'effectue plus son travail.
Donc pour ses deux raisons, il y avait urgence pour sortir notre Vayu pour le soigner un peu. C'est pour cela, que je me suis rendue au port de plaisance de Nouville, qui possède un chantier naval avec grue. Ainsi nous avons rendez-vous le 24 pour qu'une équipe nous sangle le bateau et le mette à sec. Nous pourrons dès lors travailler tranquillement et faire les réparations nécessaires. Parce que réparer un safran dans l'eau avec 12 mètre de fond, il y a plus facile comme situation.
lundi 6 janvier 2014
Un drôle d'oiseau
Le fait de vivre sur un bateau vous rapproche du milieu sous-marin mais aussi des oiseaux marins. L'un d'entre eux attire toujours mon attention quand je le croise : La Sterne huppée.
Les Sternes sont des oiseaux de mer de taille petite à moyenne, étroitement liées dans l'ordre des Charadriiformes aux mouettes et goélands, aux becs-en-ciseaux et aux labbes. Elles ressemblent beaucoup aux mouettes mais ont généralement une allure plus légère, de longues ailes pointues (ce qui leur donne un vol rapide, dynamique), une queue profondément fourchue et de longues jambes charnues. La plupart des espèces sont grises dessus et blanches dessous et ont une calotte noire qui diminue de taille ou se tache de blanc en hiver. La Sterne huppée, elle, a le dos gris, le ventre blanc, un bec jaune et une crête en broussaille noire qui s'estompe en hiver. Je la trouve très mimi. Bien sûr son cri est assez désagréable, davantage en période de reproduction, et je ne vous en parle même pas quand elles sont en colonie.
Car la Sterne huppée niche en colonies, souvent en association avec d'autres oiseaux marins. Elle est monogame et le couple reste uni tout au long de l'année et parfois sur plusieurs saisons de reproduction consécutives. La taille de la colonie est liée à l'abondance des proies pélagiques. Chez nous ils sont sur les îlots donc la taille de celui-ci joue aussi sur la taille de la colonie. La Sterne huppée mâle définit une petite zone de la colonie pour préparer son nid et, au départ, empêche toute autre sterne d'entrer sur son territoire. Si l'intrus est un autre mâle, il est normalement vigoureusement repoussé par le « propriétaire des lieux ». Une femelle entrant dans la zone de nidification réagit passivement à l'agression du mâle, lui permettant ainsi de reconnaître son sexe et de pouvoir former un couple, avec des mouvements de tête de haut en bas ; ce comportement est souvent répété au cours de la période de nidification pour renforcer les liens du couple. Le nid est un trou gratté dans le sable d'une zone dégagée, sur un terrain plat ou quelquefois en pente. Il est souvent nu, mais est parfois tapissé avec des pierres ou des os de seiches. La femelle pond un, parfois deux œufs qui sont incubés par les deux parents pendant 25 à 30 jours avant qu'ils n'éclosent. Les œufs sont crème avec des marbrures noirâtres. La ponte est synchronisée dans une colonie de reproduction et encore plus étroitement dans les sous-colonies. Les parents ne reconnaissent pas leurs propres œufs ou les poussins récemment éclos, mais sont capables de distinguer leurs poussins lorsque ceux-ci ont deux jours, peu de temps avant qu'ils ne commencent à sortir du nid. Les jeunes poussins, qui sont très pâles avec quelques petites taches noires, sont protégés et nourris par les deux parents, mais peuvent être temporairement accueillis au sein de crèches collectives lorsqu'ils grandissent. Les jeunes sternes peuvent voler vers 38 à 40 jours, mais restent dépendantes de leurs parents même après avoir quitté la colonie, jusqu'à ce qu'elles aient environ quatre mois.
Ses cinq sous-espèces se reproduisent de l'Afrique du Sud aux côtes de l'océan Indien et jusqu'aux îles du centre de l'océan Pacifique et de l'Australie. Toutes les populations se dispersent largement dans l'aire de reproduction après la nidification.
Les poissons constituent une grande part du régime alimentaire de la Sterne huppée. Ils représentent près de 90 % de ses proies, le reste comprenant des céphalopodes, des crustacés et des insectes. Plus rarement, ces sternes peuvent consommer des vertébrés comme les lézards et les tortues vertes nouvellement écloses.
Voilà, cet oiseau fait partie de mon environnement quotidien car beaucoup d'entre eux comme les mouettes viennent se reposer ou pêcher dans le port.
Les Sternes sont des oiseaux de mer de taille petite à moyenne, étroitement liées dans l'ordre des Charadriiformes aux mouettes et goélands, aux becs-en-ciseaux et aux labbes. Elles ressemblent beaucoup aux mouettes mais ont généralement une allure plus légère, de longues ailes pointues (ce qui leur donne un vol rapide, dynamique), une queue profondément fourchue et de longues jambes charnues. La plupart des espèces sont grises dessus et blanches dessous et ont une calotte noire qui diminue de taille ou se tache de blanc en hiver. La Sterne huppée, elle, a le dos gris, le ventre blanc, un bec jaune et une crête en broussaille noire qui s'estompe en hiver. Je la trouve très mimi. Bien sûr son cri est assez désagréable, davantage en période de reproduction, et je ne vous en parle même pas quand elles sont en colonie.
Car la Sterne huppée niche en colonies, souvent en association avec d'autres oiseaux marins. Elle est monogame et le couple reste uni tout au long de l'année et parfois sur plusieurs saisons de reproduction consécutives. La taille de la colonie est liée à l'abondance des proies pélagiques. Chez nous ils sont sur les îlots donc la taille de celui-ci joue aussi sur la taille de la colonie. La Sterne huppée mâle définit une petite zone de la colonie pour préparer son nid et, au départ, empêche toute autre sterne d'entrer sur son territoire. Si l'intrus est un autre mâle, il est normalement vigoureusement repoussé par le « propriétaire des lieux ». Une femelle entrant dans la zone de nidification réagit passivement à l'agression du mâle, lui permettant ainsi de reconnaître son sexe et de pouvoir former un couple, avec des mouvements de tête de haut en bas ; ce comportement est souvent répété au cours de la période de nidification pour renforcer les liens du couple. Le nid est un trou gratté dans le sable d'une zone dégagée, sur un terrain plat ou quelquefois en pente. Il est souvent nu, mais est parfois tapissé avec des pierres ou des os de seiches. La femelle pond un, parfois deux œufs qui sont incubés par les deux parents pendant 25 à 30 jours avant qu'ils n'éclosent. Les œufs sont crème avec des marbrures noirâtres. La ponte est synchronisée dans une colonie de reproduction et encore plus étroitement dans les sous-colonies. Les parents ne reconnaissent pas leurs propres œufs ou les poussins récemment éclos, mais sont capables de distinguer leurs poussins lorsque ceux-ci ont deux jours, peu de temps avant qu'ils ne commencent à sortir du nid. Les jeunes poussins, qui sont très pâles avec quelques petites taches noires, sont protégés et nourris par les deux parents, mais peuvent être temporairement accueillis au sein de crèches collectives lorsqu'ils grandissent. Les jeunes sternes peuvent voler vers 38 à 40 jours, mais restent dépendantes de leurs parents même après avoir quitté la colonie, jusqu'à ce qu'elles aient environ quatre mois.
Ses cinq sous-espèces se reproduisent de l'Afrique du Sud aux côtes de l'océan Indien et jusqu'aux îles du centre de l'océan Pacifique et de l'Australie. Toutes les populations se dispersent largement dans l'aire de reproduction après la nidification.
Les poissons constituent une grande part du régime alimentaire de la Sterne huppée. Ils représentent près de 90 % de ses proies, le reste comprenant des céphalopodes, des crustacés et des insectes. Plus rarement, ces sternes peuvent consommer des vertébrés comme les lézards et les tortues vertes nouvellement écloses.
Voilà, cet oiseau fait partie de mon environnement quotidien car beaucoup d'entre eux comme les mouettes viennent se reposer ou pêcher dans le port.
dimanche 5 janvier 2014
Mon aquarium personnel
Depuis plusieurs jours nous avons un banc de petits poissons qui a élu domicile sous le Vayu : j'ai mon aquarium grandeur nature.
Ce lot varie selon les jours mais en général, nous avons une dizaine ou plus de petits poissons rayés noir et blanc qui restent près de la coque et qui se nourrissent des algues et autres organismes qui s'accrochent à la paroi. Ensuite nous avons une cinquante ou plus de petits poissons bleutés-gris qui vont et viennent dans le courant autour du Vayu. Et comme dans un aquarium de maison, je l'ai nourri tous les matins, principalement avec du pain. Mais hier, ils ont eu un festin de roi quand j'ai gratté mon kayak qui était couvert de coraux et autres.
L'avantage avec cet aquarium, il ne demande pas d'entretien et les espèces varient selon les jours.
Ainsi hier, j'ai vu quatre ou cinq poissons trompettes qui étaient très curieux car ils n'arrêtaient pas de venir me voir. Et ce matin, nous avons eu un banc de méduse de toutes les tailles. C'est très joli, même si cela n'incite pas à piquer une tête.
J'adore vivre sur un bateau, même si il y a plein d'inconvénients, les avantages, en contre partie, n'ont rien qui puissent les égaler.
Ce lot varie selon les jours mais en général, nous avons une dizaine ou plus de petits poissons rayés noir et blanc qui restent près de la coque et qui se nourrissent des algues et autres organismes qui s'accrochent à la paroi. Ensuite nous avons une cinquante ou plus de petits poissons bleutés-gris qui vont et viennent dans le courant autour du Vayu. Et comme dans un aquarium de maison, je l'ai nourri tous les matins, principalement avec du pain. Mais hier, ils ont eu un festin de roi quand j'ai gratté mon kayak qui était couvert de coraux et autres.
L'avantage avec cet aquarium, il ne demande pas d'entretien et les espèces varient selon les jours.
Ainsi hier, j'ai vu quatre ou cinq poissons trompettes qui étaient très curieux car ils n'arrêtaient pas de venir me voir. Et ce matin, nous avons eu un banc de méduse de toutes les tailles. C'est très joli, même si cela n'incite pas à piquer une tête.
J'adore vivre sur un bateau, même si il y a plein d'inconvénients, les avantages, en contre partie, n'ont rien qui puissent les égaler.
samedi 4 janvier 2014
Les règles de navigation
Aujourd'hui, toujours sans possibilité de bouger le Vayu avec un soleil qui met le cerveau en ébullition, je vais vous parler des règles de navigation dans les grandes lignes.
Le lagon est loin d'être un long fleuve tranquille.
Il faut toujours garder l'œil ouvert et connaître le minimum pour naviguer en tout sécurité.
Les règles élémentaires sont :
- Un premier lieu, de toujours rester vigilants lorsque l'on navigue, et d'autant plus lorsque l'on se rapproche de la barrière de corail ou dans les passes.
- Dans un second temps, il est primordial de respecter les limites des zones de baignades et de plongée.
- Et surtout, il faut tenir compte de la force du vent. Et pour les voiliers, il est même indispensable de connaître le sens du vent pour faire avancer son bateau (Cf le petit schéma pour comprendre les termes à ce propos).
Un autre élément à maîtriser quand on est sur un bateau c'est : Qui à la priorité ?
- Alors dans le cas de figure entre deux bateaux à moteurs. C'est la priorité à droite qui joue : celui qui voit l'autre par tribord (à sa droite donc) doit s'écarter de la route de ce dernier.
- Ensuite, entre un bateau à moteur et un voilier. Le voilier est prioritaire. Mais il y a des exceptions. Le voilier perd son privilège s'il se trouve face à un navire qui n'est pas maître de sa manœuvre, un navire à manœuvre restreinte, un navire handicapé par son tirant d'eau, ou un navire en train de pêcher.
- Dans le cas de deux voiliers, là cela devient compliqué. Cela dépend du sens du vent. Si le vent est dans la même direction pour les deux, le voilier qui se trouve sous le vent de l'autre est privilégié. Par contre si ils reçoivent un vent d'un bord différent, le voilier qui reçoit le vent de bâbord (gauche) doit s'écarter de la route de l'autre (Cf l'illustration si ce n'est pas clair).
Pour finir, cet aperçu succinct, deux mots sur la navigation de nuit, où vous devez impérativement disposer au minimum de deux feux latéraux de navigation : Un rouge à bâbord et un vert à tribord. Et pour les embarcations supérieures à sept mètres, elles doivent également installer un feu blanc à la poupe de l'embarcation.
Voilà ! Vous êtes parés pour naviguer.
Enfin ! En Nouvelle-Calédonie, où le permis bateau n'est pas obligatoire et où ces règles essentielles ne sont, à mon avis, même pas connus de tous.
Le lagon est loin d'être un long fleuve tranquille.
Il faut toujours garder l'œil ouvert et connaître le minimum pour naviguer en tout sécurité.
Les règles élémentaires sont :
- Un premier lieu, de toujours rester vigilants lorsque l'on navigue, et d'autant plus lorsque l'on se rapproche de la barrière de corail ou dans les passes.
- Dans un second temps, il est primordial de respecter les limites des zones de baignades et de plongée.
- Et surtout, il faut tenir compte de la force du vent. Et pour les voiliers, il est même indispensable de connaître le sens du vent pour faire avancer son bateau (Cf le petit schéma pour comprendre les termes à ce propos).
Un autre élément à maîtriser quand on est sur un bateau c'est : Qui à la priorité ?
- Alors dans le cas de figure entre deux bateaux à moteurs. C'est la priorité à droite qui joue : celui qui voit l'autre par tribord (à sa droite donc) doit s'écarter de la route de ce dernier.
- Ensuite, entre un bateau à moteur et un voilier. Le voilier est prioritaire. Mais il y a des exceptions. Le voilier perd son privilège s'il se trouve face à un navire qui n'est pas maître de sa manœuvre, un navire à manœuvre restreinte, un navire handicapé par son tirant d'eau, ou un navire en train de pêcher.
- Dans le cas de deux voiliers, là cela devient compliqué. Cela dépend du sens du vent. Si le vent est dans la même direction pour les deux, le voilier qui se trouve sous le vent de l'autre est privilégié. Par contre si ils reçoivent un vent d'un bord différent, le voilier qui reçoit le vent de bâbord (gauche) doit s'écarter de la route de l'autre (Cf l'illustration si ce n'est pas clair).
Pour finir, cet aperçu succinct, deux mots sur la navigation de nuit, où vous devez impérativement disposer au minimum de deux feux latéraux de navigation : Un rouge à bâbord et un vert à tribord. Et pour les embarcations supérieures à sept mètres, elles doivent également installer un feu blanc à la poupe de l'embarcation.
Voilà ! Vous êtes parés pour naviguer.
Enfin ! En Nouvelle-Calédonie, où le permis bateau n'est pas obligatoire et où ces règles essentielles ne sont, à mon avis, même pas connus de tous.
vendredi 3 janvier 2014
Un vrai feu d'artifice
Alors tout Nouméa le savait, sauf nous, comme d'habitude.
Hier soir le maire et son équipe souhaitaient ses vœux de bonne année en offrant un feu d'artifice. Et comme chaque année depuis 9 ans, le feu d’artifice se déroulait dans la rade où nous vivons. Le feu d’artifice était tiré de radeaux éparpillés sur le plan d'eau, permettant une bonne visibilité et une grande sécurité au public (sauf ceux vivants sur les bateaux). Le spectacle pyrotechnique composé de bombes aériennes, aquatiques et de fusées pouvait ainsi se refléter sur le plan d’eau pour accentuer la beauté du spectacle.
Didoux n'étant pas là pour profiter de l'évènement, j'ai donc pris mon appareil photo pour le lui montrer à son retour et je vous en fais profiter par la même occasion.
Alors vous pensez peut être que j'étais aux premières loges et que je dois donc avoir fait de magnifiques photos. Détrompez-vous ! Car prendre des photos de nuit d'un spectacle de lumière alors que vous êtes sur un bateau qui bouge au grès des flots cela ne rend pas évident la prise de vue.
Mais voici tout de même ce que je peux vous montrer :
Hier soir le maire et son équipe souhaitaient ses vœux de bonne année en offrant un feu d'artifice. Et comme chaque année depuis 9 ans, le feu d’artifice se déroulait dans la rade où nous vivons. Le feu d’artifice était tiré de radeaux éparpillés sur le plan d'eau, permettant une bonne visibilité et une grande sécurité au public (sauf ceux vivants sur les bateaux). Le spectacle pyrotechnique composé de bombes aériennes, aquatiques et de fusées pouvait ainsi se refléter sur le plan d’eau pour accentuer la beauté du spectacle.
Didoux n'étant pas là pour profiter de l'évènement, j'ai donc pris mon appareil photo pour le lui montrer à son retour et je vous en fais profiter par la même occasion.
Alors vous pensez peut être que j'étais aux premières loges et que je dois donc avoir fait de magnifiques photos. Détrompez-vous ! Car prendre des photos de nuit d'un spectacle de lumière alors que vous êtes sur un bateau qui bouge au grès des flots cela ne rend pas évident la prise de vue.
Mais voici tout de même ce que je peux vous montrer :
jeudi 2 janvier 2014
La Chouchoute
Aujourd'hui le maître mot est la Chouchoute (Nouvelle-Calédonie, Polynésie française), ou aussi appelé Christophine (Antilles françaises, Guyane), Chayote ou Chayotte (Sechium edule), Chouchou (Réunion, Île Maurice), Saosety ou Sosoty (Madagascar), Chuchu (Brésil), Labu siam (Indonésie), Chow chow (Inde), Choko (Nouvelle-Zélande, Australie) ou encore Mirliton (Haïti), est une plante vivace de la famille des cucurbitacées, cultivée sous climats chauds comme plante potagère pour son fruit comestible à maturité. Le terme désigne aussi le fruit qui est consommé comme légume.
Et pour changer je n'ai pas une recette à vous proposer mais deux :
* La première recette est : Une salade de chouchoutes.
Ingrédients :
3 belles chouchoutes
200 gr de lardons fumés
180 gr de germes de soja
200 gr de poivrons à l'huile
Graines de tournesol (facultatif)
Sauce de soja
Huile de sésame
Sel et poivre.
Préparation :
1. La veille, ou tôt le matin, cuire les chouchoutes à la vapeur ou à la cocotte afin que la peau du légume puisse s’éplucher facilement.
2. Eplucher les chouchoutes et couper les en cube grossier.
3. Couper vos poivrons en lamelles, si vous ne les avez pas acheté tout prêt.
4. Faire revenir les lardons à la poêle.
5. Réunir tous les ingrédients dans un saladier.
6. Faire une sauce rapide en mélangeant un peu d’huile de sésame, de sauce soja, sel et poivre.
7. Parsemer des graines de tournesol pour une petite note de croquant.
Conseil :
N’hésitez pas sur l’assaisonnement car la chouchoute est comme la courgette : très fade.
* La deuxième recette est : Un gratin de chouchoutes.
Ingrédients :
1 kg de chouchoutes
Une brique de Béchamel (50 cl)
2 oeufs
50 g de gruyère
1 botte de persil chinois ou coriandre
1 tête d'ail
Sel et poivre.
Préparation :
1. La veille, ou tôt le matin, cuire les chouchoutes à la vapeur ou à la cocotte afin que la peau du légume puisse s’éplucher facilement.
2. Eplucher les chouchoutes et couper les en cube grossier.
3. Confectionner un roux blanc avec la farine et le beurre, pour cela faite fondre le beurre puis ajouter la farine et laisser cuire, ajouter la crème et lait, cuire avec un fouet jusqu’à épaississement. Ou utiliser de la béchamel toute faite.
4. Ajouter à votre béchamel deux jaunes d’œuf plus le gruyère afin d’obtenir une sauce Mornay.
5. Hacher vos gousses d’ail et votre persil chinois ou coriandre.
6. Mélanger le tout dans un plat et assaissoner.
7. Passer au four pour gratiner.
Conseil :
N’oubliez pas l’assaisonnement ou utiliser l'ail en entier pour relever le plat car la chouchoute est très fade.
Bon appétit.
Et pour changer je n'ai pas une recette à vous proposer mais deux :
* La première recette est : Une salade de chouchoutes.
Ingrédients :
3 belles chouchoutes
200 gr de lardons fumés
180 gr de germes de soja
200 gr de poivrons à l'huile
Graines de tournesol (facultatif)
Sauce de soja
Huile de sésame
Sel et poivre.
Préparation :
1. La veille, ou tôt le matin, cuire les chouchoutes à la vapeur ou à la cocotte afin que la peau du légume puisse s’éplucher facilement.
2. Eplucher les chouchoutes et couper les en cube grossier.
3. Couper vos poivrons en lamelles, si vous ne les avez pas acheté tout prêt.
4. Faire revenir les lardons à la poêle.
5. Réunir tous les ingrédients dans un saladier.
6. Faire une sauce rapide en mélangeant un peu d’huile de sésame, de sauce soja, sel et poivre.
7. Parsemer des graines de tournesol pour une petite note de croquant.
Conseil :
N’hésitez pas sur l’assaisonnement car la chouchoute est comme la courgette : très fade.
* La deuxième recette est : Un gratin de chouchoutes.
Ingrédients :
1 kg de chouchoutes
Une brique de Béchamel (50 cl)
2 oeufs
50 g de gruyère
1 botte de persil chinois ou coriandre
1 tête d'ail
Sel et poivre.
Préparation :
1. La veille, ou tôt le matin, cuire les chouchoutes à la vapeur ou à la cocotte afin que la peau du légume puisse s’éplucher facilement.
2. Eplucher les chouchoutes et couper les en cube grossier.
3. Confectionner un roux blanc avec la farine et le beurre, pour cela faite fondre le beurre puis ajouter la farine et laisser cuire, ajouter la crème et lait, cuire avec un fouet jusqu’à épaississement. Ou utiliser de la béchamel toute faite.
4. Ajouter à votre béchamel deux jaunes d’œuf plus le gruyère afin d’obtenir une sauce Mornay.
5. Hacher vos gousses d’ail et votre persil chinois ou coriandre.
6. Mélanger le tout dans un plat et assaissoner.
7. Passer au four pour gratiner.
Conseil :
N’oubliez pas l’assaisonnement ou utiliser l'ail en entier pour relever le plat car la chouchoute est très fade.
Bon appétit.
mercredi 1 janvier 2014
Les bonnes résolutions
En principe je suis contre, c'est un tas de foutaises que les gens prennent pour se donner bonne conscience ou se donner des objectifs pour l'année. Ce dont je n'ai pas besoin, car j'ai toujours bonne conscience et des objectifs... ben j'ai toujours trop de choses sur mon agenda donc...
Mais cette année je vais faire comme tout le monde et me fixer 12 objectifs, entreprendre 12 bonnes résolutions. Pourquoi 12 ? Une par mois, c'est évident !
Alors je ne sais pas si ils rentreront dans les classiques, comme arrêter de fumer (je ne fume pas)... Mais les voici :
1. Me remettre au Kayak (au moins 3 fois par semaine), car il faut avouer que depuis quelques temps le petit Vayu se sent un peu seul. Je sais que c'est un classique, du genre : "m'inscrire à la salle de sport", mais des fois je suis très classique !
2. Essayer de devenir végétarienne. Alors là, ce n'est pas gagner mais il ne faut pas partir pessimiste, sinon ce n'est pas la peine de prendre cette résolution. Mais il faut considérer tout de même que ma nourriture animale est déjà faible et qu'un petit effort me permettrait d'agir, à mon niveau, contre les exactions qui m'horripilent à l'encontre des animaux.
3. Faire un nouveau tatouage. J'y pense depuis un certain temps et cela me démange de plus en plus. Il ne me reste plus qu'à le dessiner et voilà. Il me faudra surement les 12 mois de l'année pour y arriver, mais je devrais tout de même pouvoir atteindre mon objectif en 2014.
4. Ecrire un livre de recettes illustrées. Ben oui ! Je ne l'avais encore jamais eu cette idée saugrenue. Une de plus à mon panel, mais celle-ci je voudrais la terminer avant la fin de l'année.
5. Relever un challenge photographique, que j'ai trouvé sur internet qui consiste à faire une photo par jour sur un thème prédéfini. L'idée m'a plu et je l'ai gardé sur un fichier. Plus qu'à m'y atteler. En plus cela alimentera le blog.
6. Etre plus sociale ! Ben ça... je sais pas trop, mais il faudrait vraiment que j'essaye.
7. Dans le même genre, être plus gentille avec ma mère. Car des fois, je suis un peu désagréable et c'est pas bien. Donc je vais essayer de modérer mes humeurs, d'ailleurs avec tout mes proches ce serait bien aussi pour eux.
8. Acheter moins de livres, car pour le moment ils sont stockés chez tout le monde et à force cela prend de la place. Mais je pense que cette résolution est utopiste !
9. Arrêter définitivement le Coca-Light. Car c'est de la drogue et que c'est mauvais pour ma santé. Il existe en plus beaucoup d'autres boissons bien plus naturelles, meilleures, et tout et tout...
10. Finir mes études. Sinon être proche de la fin.
11. Me trouver un terrain à MOI, un chez moi que personne ne pourra m'enlever.
12. ... Celle-ci, c'est ma résolution secrète. Et oui, vous n'avez pas à tout savoir !
Eh ben, sachez qu'il n'est pas aisé de trouver 12 résolutions, 12 changements ou améliorations que vous souhaitez voir se réaliser durant l'année à venir, surtout pour quelqu'un comme moi qui a très peu de vices et ne sait pas ce qu'elle va faire demain !
Mais cette année je vais faire comme tout le monde et me fixer 12 objectifs, entreprendre 12 bonnes résolutions. Pourquoi 12 ? Une par mois, c'est évident !
Alors je ne sais pas si ils rentreront dans les classiques, comme arrêter de fumer (je ne fume pas)... Mais les voici :
1. Me remettre au Kayak (au moins 3 fois par semaine), car il faut avouer que depuis quelques temps le petit Vayu se sent un peu seul. Je sais que c'est un classique, du genre : "m'inscrire à la salle de sport", mais des fois je suis très classique !
2. Essayer de devenir végétarienne. Alors là, ce n'est pas gagner mais il ne faut pas partir pessimiste, sinon ce n'est pas la peine de prendre cette résolution. Mais il faut considérer tout de même que ma nourriture animale est déjà faible et qu'un petit effort me permettrait d'agir, à mon niveau, contre les exactions qui m'horripilent à l'encontre des animaux.
3. Faire un nouveau tatouage. J'y pense depuis un certain temps et cela me démange de plus en plus. Il ne me reste plus qu'à le dessiner et voilà. Il me faudra surement les 12 mois de l'année pour y arriver, mais je devrais tout de même pouvoir atteindre mon objectif en 2014.
4. Ecrire un livre de recettes illustrées. Ben oui ! Je ne l'avais encore jamais eu cette idée saugrenue. Une de plus à mon panel, mais celle-ci je voudrais la terminer avant la fin de l'année.
5. Relever un challenge photographique, que j'ai trouvé sur internet qui consiste à faire une photo par jour sur un thème prédéfini. L'idée m'a plu et je l'ai gardé sur un fichier. Plus qu'à m'y atteler. En plus cela alimentera le blog.
6. Etre plus sociale ! Ben ça... je sais pas trop, mais il faudrait vraiment que j'essaye.
7. Dans le même genre, être plus gentille avec ma mère. Car des fois, je suis un peu désagréable et c'est pas bien. Donc je vais essayer de modérer mes humeurs, d'ailleurs avec tout mes proches ce serait bien aussi pour eux.
8. Acheter moins de livres, car pour le moment ils sont stockés chez tout le monde et à force cela prend de la place. Mais je pense que cette résolution est utopiste !
9. Arrêter définitivement le Coca-Light. Car c'est de la drogue et que c'est mauvais pour ma santé. Il existe en plus beaucoup d'autres boissons bien plus naturelles, meilleures, et tout et tout...
10. Finir mes études. Sinon être proche de la fin.
11. Me trouver un terrain à MOI, un chez moi que personne ne pourra m'enlever.
12. ... Celle-ci, c'est ma résolution secrète. Et oui, vous n'avez pas à tout savoir !
Eh ben, sachez qu'il n'est pas aisé de trouver 12 résolutions, 12 changements ou améliorations que vous souhaitez voir se réaliser durant l'année à venir, surtout pour quelqu'un comme moi qui a très peu de vices et ne sait pas ce qu'elle va faire demain !
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