La chasse est plus qu'un loisir, c'est une institution sur le Caillou. Je ne sais pas comment j'ai pu passer à côté de ce sujet depuis le temps que je suis ici. La chasse fait partie de l'âme calédonienne depuis que l'île est peuplée.
Tout d'abord il y a eut la chasse chez les Kanaks, les premiers habitants. A l'époque, il semble qu'il n'y est que deux types de gibiers : les pigeons et les roussettes. Alors quand je parle de pigeons cela inclut de nombreuses espèces : le Pigeon à gorge blanche, le Pigeon vert, le Ptilope vlouvlou appelé aussi pigeon soyeux et le Notou, le plus gros pigeon arboricole au monde, qui sont les espèces endémiques. Et de même, le terme de roussettes comprend trois ou quatre types endémiques qui ne sont absolument pas dangereuses pour l'homme.
Cette pratique était bien sûr nécessaire pour se nourrir, mais elle avait aussi une raison "ésothérique" puisque les plumes, les poils, etc étaient utilisés pour la coutume, pour la fabrication de la monnaie, des masques et autres. Ainsi la roussette est un animal totémique dont on utilise les poils pour fabriquer des monnaies.
La chasse se pratiquait avec des perches, des arcs, des frondes et des pièges.
Ensuite vint les colons qui amenèrent leur technique de chasse avec les chevaux, les chiens et les armes à feu. Mais leur influence ne s'arrête pas là, puisqu'ils ont introduit de nombreuses espèces animales telles que le cochon, le cerf pour les plus envahissantes, mais aussi le dindon, le faisan, le colvert, et bien d''autres.
De nos jours, la chasse est toujours très présente. Alimentaire, culturelle, économique et sociale, la chasse fait partie intégrante du monde calédonien. Avec un esprit libertaire, sa pratique ne décroit pas. Personne en Nouvelle-Calédonie réprouve cette pratique bien au contraire, il est d'ailleurs très facile d'avoir un permis car il est donné.
Mais elle est aussi touristique, aussi surprenant que cela puisse paraître de nombreux australiens, américains etc. viennent ici pour le plaisir de la chasse car l'île est réputée dans le circuit des "safaris".
Cette pratique étant très pressante et le gibier en abondance pour certaines races, la chasse n'est pas près de mourir !
jeudi 27 février 2014
mercredi 26 février 2014
Premier rendez vous...
Aujourd'hui, 9h00, j'ai mon premier rendez-vous officiel avec "mon" tatoueur. Il s'appelle Cyril, il a dans la trentaine et fait de superbes tatouages. Je vais découvrir avec lui en ce jour le dessin final de mon tatouage et on va travailler sur la mise en place de celui-ci.
Déjà un coup d'œil à la boutique : Adrien Tatouage.
Elle se trouve Rue de Verdun, au centre ville, dans une petite galerie de Nouméa. Une petite boutique très sympa, sur deux étages. Vous entrez et vous trouvez face à un comptoir où vous accueille Gaelle. L'ambiance est très tattoo, avec télévision qui passe en boucle des émissions américaines sur des tatoueurs, des magazines plein le comptoir, des books à feuilleter...
L'équipe se compose de :
Adrien (le grand chef), à Nouméa depuis 1986, qui est un réel artiste. Il travaille avec Niko specialisé dans le tattoo polynésien marquisien, maori et old school. Et Cyril qui pratique tous les styles avec un gros penchant pour le biomeca, il aime aussi le tribal bien noir mais ne surtout pas lui demander de faire un animal à poils il ne supporte pas …les poils.
La devise ici c'est : "Vous n'avez qu'une seule peau... Choisissez bien votre tatouage et votre tatoueur." Ce que j'approuve à 300%. Je ne me suis jamais précipité pour faire mes tatouages même si l'envie ne manquait pas, mais là j'ai trouvé LE tatoueur et je pense que je vais avoir LE tattoo.
Maintenant je vais vous montrer quelques réalisations de Cyril pour que vous puissiez avoir un aperçu de son talent.
Et voila les photos après mon premier rendez-vous...
Les croquis sur papier et sur modèle... Et ensuite le tracé à l'aiguille qui n'est que la prémisse des séances suivantes.
Déjà un coup d'œil à la boutique : Adrien Tatouage.
Elle se trouve Rue de Verdun, au centre ville, dans une petite galerie de Nouméa. Une petite boutique très sympa, sur deux étages. Vous entrez et vous trouvez face à un comptoir où vous accueille Gaelle. L'ambiance est très tattoo, avec télévision qui passe en boucle des émissions américaines sur des tatoueurs, des magazines plein le comptoir, des books à feuilleter...
L'équipe se compose de :
Adrien (le grand chef), à Nouméa depuis 1986, qui est un réel artiste. Il travaille avec Niko specialisé dans le tattoo polynésien marquisien, maori et old school. Et Cyril qui pratique tous les styles avec un gros penchant pour le biomeca, il aime aussi le tribal bien noir mais ne surtout pas lui demander de faire un animal à poils il ne supporte pas …les poils.
La devise ici c'est : "Vous n'avez qu'une seule peau... Choisissez bien votre tatouage et votre tatoueur." Ce que j'approuve à 300%. Je ne me suis jamais précipité pour faire mes tatouages même si l'envie ne manquait pas, mais là j'ai trouvé LE tatoueur et je pense que je vais avoir LE tattoo.
Maintenant je vais vous montrer quelques réalisations de Cyril pour que vous puissiez avoir un aperçu de son talent.
Et voila les photos après mon premier rendez-vous...
Les croquis sur papier et sur modèle... Et ensuite le tracé à l'aiguille qui n'est que la prémisse des séances suivantes.
mardi 25 février 2014
Un superbe reportage
Aujourd'hui je me suis un peu re-motivée pour sortir ma tête de mes lectures et en trouver d'autres que je puisse partager. C'est ainsi que j'ai trouvé un magnifique reportage photo sur les squats de Nouméa. J'ai déjà abordé ce sujet de société typiquement océanien, où les gens s'exilent de leur tribu pour trouver du travail à la capitale, mais ne trouvent pas de logement. Donc par choix ou non, ils logent dans des habitations de type précaire. Mais n'est-ce pas nous qui voyons cela comme un logement non convenable ?
Je vous laisse découvrir cette pépite que j'ai trouvé qui vous explique, et vous montre avec de magnifiques photographies à l'appui, la vie des habitants des squats. Des tribus à la ville ?
Je vous laisse découvrir cette pépite que j'ai trouvé qui vous explique, et vous montre avec de magnifiques photographies à l'appui, la vie des habitants des squats. Des tribus à la ville ?
lundi 24 février 2014
Perdue dans mes lectures...
En ce moment de nombreux blancs se glissent dans la semaine, c'est juste que je suis totalement absorbée par mes lectures et que j'ai du mal à faire autre chose de mon cerveau.
Durant la semaine, je suis seule. Je m'occupe en lisant, faisant du kayak, me promenant en ville de temps en temps, ou en surfant sur le net. Le week-end, j'ai Didoux avec moi et nous nous occupons à des choses et d'autres. Mais je ne peux pas dire que ma vie est pleine de sujets en ce moment car ma tête n'est pas vraiment ici.
Mais heureusement mercredi, j'aurais un sujet à vous livrer ainsi que ce week-end et les semaines à venir aussi seront chargées. Donc... ils ne vous restent qu'à patienter que je décroche un peu de mes livres et que je reprenne pied dans la réalité.
Tata bisous
Durant la semaine, je suis seule. Je m'occupe en lisant, faisant du kayak, me promenant en ville de temps en temps, ou en surfant sur le net. Le week-end, j'ai Didoux avec moi et nous nous occupons à des choses et d'autres. Mais je ne peux pas dire que ma vie est pleine de sujets en ce moment car ma tête n'est pas vraiment ici.
Mais heureusement mercredi, j'aurais un sujet à vous livrer ainsi que ce week-end et les semaines à venir aussi seront chargées. Donc... ils ne vous restent qu'à patienter que je décroche un peu de mes livres et que je reprenne pied dans la réalité.
Tata bisous
dimanche 23 février 2014
La traversée
Ce dimanche marque le retour d’une épreuve très appréciée du calendrier sportif local, la traversée Anse Vata - Ile aux Canards. Et les organisateurs ont innové en invitant trois nageurs australiens afin de marquer le coup pour cette 20e édition.
Cette « traversée », c’est aussi et avant tout, un pan de l’histoire sportive et populaire calédonienne. A l’image de manifestations populaires comme la Mégarando ou la Transcal, la « traversée » a su s’imposer au fil des ans en s’adressant à un public tant familial que sportif. Pour Eric Lucini, le directeur de course, c’est bien cette orientation, choisie dès la première édition, qui a assuré le succès de la course. « Ce n’est pas une compétition de la ligue. Il y en a qui viennent pour jouer la gagne et tous les autres qui viennent pour le défi. Le but du jeu c’est de se faire plaisir. C’est vraiment convivial. » Et, là encore, l’intention de Guy Verlaguet, président de l’Olympique Nouméa Natation et créateur de l’épreuve, d’en faire une course à handicap dès son lancement en 1995 s’est avérée payante. L’idée à l’oeuvre derrière cette formule c’est de proposer quatre catégories (non-licenciés, triathlètes, licenciés et les palmes) qui effectuent des départs en décalé. L’intérêt de ce type de départ c’est d’obtenir une arrivée « où les nageurs sont regroupés et assez mélangés. » De quoi permettre à un non-licencié d’inscrire son nom au palmarès ? Tout est envisageable, à l’image de l’année dernière, où Jérôme Mallard, qui n’est pas licencié dans un club, avait remporté la course, suivi par deux autres non-licenciés. « De toute façon, dorénavant, les nageurs amateurs arrivent mieux préparés », précise Eric Lucini. Toutefois, il reste cependant du chemin à parcourir pour un non-licencié ou même un nageur confirmé avant de s’approcher de l’impressionnant record d’Olivier Saminadin, dix fois vainqueur de l’épreuve (entre 1995 et 2011).
Si je vous parle de cet évènement c'est que dans la famille Daubord, il y a beaucoup de "poissons" ou pseudo-poissons. Ainsi Laura, la nièce de Didoux, est une grande nageuse, comme je vous l'ai déjà dit lors de l'article sur la Tribu Daubord. Et aujourd'hui elle a participé à cette course avec un grand plaisir... chacun trouve son plaisir où il veut même si celui-ci me laisse perplexe. Son objectif étant de participer pour la 2e fois en espérant améliorer son temps et s'amuser !
Cette « traversée », c’est aussi et avant tout, un pan de l’histoire sportive et populaire calédonienne. A l’image de manifestations populaires comme la Mégarando ou la Transcal, la « traversée » a su s’imposer au fil des ans en s’adressant à un public tant familial que sportif. Pour Eric Lucini, le directeur de course, c’est bien cette orientation, choisie dès la première édition, qui a assuré le succès de la course. « Ce n’est pas une compétition de la ligue. Il y en a qui viennent pour jouer la gagne et tous les autres qui viennent pour le défi. Le but du jeu c’est de se faire plaisir. C’est vraiment convivial. » Et, là encore, l’intention de Guy Verlaguet, président de l’Olympique Nouméa Natation et créateur de l’épreuve, d’en faire une course à handicap dès son lancement en 1995 s’est avérée payante. L’idée à l’oeuvre derrière cette formule c’est de proposer quatre catégories (non-licenciés, triathlètes, licenciés et les palmes) qui effectuent des départs en décalé. L’intérêt de ce type de départ c’est d’obtenir une arrivée « où les nageurs sont regroupés et assez mélangés. » De quoi permettre à un non-licencié d’inscrire son nom au palmarès ? Tout est envisageable, à l’image de l’année dernière, où Jérôme Mallard, qui n’est pas licencié dans un club, avait remporté la course, suivi par deux autres non-licenciés. « De toute façon, dorénavant, les nageurs amateurs arrivent mieux préparés », précise Eric Lucini. Toutefois, il reste cependant du chemin à parcourir pour un non-licencié ou même un nageur confirmé avant de s’approcher de l’impressionnant record d’Olivier Saminadin, dix fois vainqueur de l’épreuve (entre 1995 et 2011).
Si je vous parle de cet évènement c'est que dans la famille Daubord, il y a beaucoup de "poissons" ou pseudo-poissons. Ainsi Laura, la nièce de Didoux, est une grande nageuse, comme je vous l'ai déjà dit lors de l'article sur la Tribu Daubord. Et aujourd'hui elle a participé à cette course avec un grand plaisir... chacun trouve son plaisir où il veut même si celui-ci me laisse perplexe. Son objectif étant de participer pour la 2e fois en espérant améliorer son temps et s'amuser !
Photos prises par le Club de natation de Laura que vous voyez ci-dessus.
samedi 22 février 2014
Après les calamars...
Le week-end dernier, l'idée de calamars nous avait alléché. Ce week-end, nous avons changé pour les maquereaux. Cette fois si nous avons acheté les bons outils. Et nous avons lu les techniques, avant de commencer. C'est une pêche dite amusante et productive, et l'assurance de passer de bons moments.
Le maquereau est un poisson carnassier très actif qui mord facilement aux lignes. C'est aussi un combattant, un proche parent des thons, ce qui explique ses qualités au bout de la ligne. Mais la pêche du maquereau n'est guère compliquée. C'est une technique amusante, parfaite pour initier les enfants à la pêche en mer, donc parfaite pour nous.
Il y a différentes techniques pour le pêcher. Il arrive sur les côtes à la belle saison et suit l'arrivée des petits poissons, comme le sprat, dont il se nourrit. On peut donc pêcher le maquereau en bateau comme du bord. En pleine eau, le maquereau est particulièrement actif tôt le matin. Du bord, c'est souvent en fin de journée que l'on voit des chasses de maquereaux.
Ainsi à bord d'un bateau, il faut partir un peu avant la nuit pour arriver au semi-large au petit matin. On utilise un train de plumes, appelé mitraillette. Une fois dans l'eau, les plumes armées d'hameçons, évoquent un banc de petits poissons. Les maquereaux se font tromper aisément. On peut traîner la mitraille, mais la dandine reste la méthode la plus amusante. Il faut placer un plomb terminal sur la ligne. On laisse descendre le train de plume et on le dandine à diverses profondeurs, jusqu'à ce qu'on rencontre les maquereaux. Il faut donc juste trouver la zone appropriée, en déplaçant régulièrement le bateau. Une fois que les poissons sont localisés, il ne reste plus qu'à vous amuser.
Sinon la pêche du bord peut donner aussi d'excellents résultats. C'est une pêche facile, à pratiquer les soirs d'été. On se rend sur la plage avant la tombée de la nuit. Il faut essayer de repérer les chasses de maquereaux. Avec un bon oeil, on peut repérer directement les petits poissons qui sautent, essayant d'échapper eux maquereaux. Sinon, fiez-vous aux oiseaux marins et regardez où ils plongent. On peut pêcher à la mitraillette ou bien à la bulle, en utilisant un petit raglou, Cette dernière option permet de prendre également les bars, s'ils venaient à passer.
Voici donc notre expérience du jour. Nous verrons bien !
Le maquereau est un poisson carnassier très actif qui mord facilement aux lignes. C'est aussi un combattant, un proche parent des thons, ce qui explique ses qualités au bout de la ligne. Mais la pêche du maquereau n'est guère compliquée. C'est une technique amusante, parfaite pour initier les enfants à la pêche en mer, donc parfaite pour nous.
Il y a différentes techniques pour le pêcher. Il arrive sur les côtes à la belle saison et suit l'arrivée des petits poissons, comme le sprat, dont il se nourrit. On peut donc pêcher le maquereau en bateau comme du bord. En pleine eau, le maquereau est particulièrement actif tôt le matin. Du bord, c'est souvent en fin de journée que l'on voit des chasses de maquereaux.
Ainsi à bord d'un bateau, il faut partir un peu avant la nuit pour arriver au semi-large au petit matin. On utilise un train de plumes, appelé mitraillette. Une fois dans l'eau, les plumes armées d'hameçons, évoquent un banc de petits poissons. Les maquereaux se font tromper aisément. On peut traîner la mitraille, mais la dandine reste la méthode la plus amusante. Il faut placer un plomb terminal sur la ligne. On laisse descendre le train de plume et on le dandine à diverses profondeurs, jusqu'à ce qu'on rencontre les maquereaux. Il faut donc juste trouver la zone appropriée, en déplaçant régulièrement le bateau. Une fois que les poissons sont localisés, il ne reste plus qu'à vous amuser.
Sinon la pêche du bord peut donner aussi d'excellents résultats. C'est une pêche facile, à pratiquer les soirs d'été. On se rend sur la plage avant la tombée de la nuit. Il faut essayer de repérer les chasses de maquereaux. Avec un bon oeil, on peut repérer directement les petits poissons qui sautent, essayant d'échapper eux maquereaux. Sinon, fiez-vous aux oiseaux marins et regardez où ils plongent. On peut pêcher à la mitraillette ou bien à la bulle, en utilisant un petit raglou, Cette dernière option permet de prendre également les bars, s'ils venaient à passer.
Voici donc notre expérience du jour. Nous verrons bien !
jeudi 20 février 2014
Une demi minute de bonheur
Depuis plusieurs jours je lis des articles sur les ravages des hommes sur nos amis les dauphins. Chose que j'ignorais jusqu'à présent, car le dauphin, pour moi, est un animal majestueux et non dangereux pour l'homme. Je ne pensais pas que l'on pouvait dès lors lui faire du mal.
J'ai malheureusement découvert la tradition japonaise dans le petite baie à Taiji à travers The Cove (La Baie de la honte) qui est un film documentaire américain, Oscar du meilleur film documentaire 2010, sur la pêche controversée de plus de 23 000 dauphins dans cette baie. Voici une version en VO pour les anglophones et une version traduite en français pour les autres. Et bien que j'adore la culture nippone, cela me laisse perplexe sur l'intérêt de conserver certaines traditions !?
Et hier, je découvrais un article parlant d'un autre pays, un pays que j'ai visité, un endroit où je suis même restée plusieurs jours : Playa del Carmen au Mexique. Il parlait d'un problème similaire sur l'exploitation des dauphins par l'homme.
Ces articles en fait sont nombreux, mais on en réalise le nombre seulement quand on s'intéresse au sujet. Ici nous avons beaucoup de dauphins, et c'est inquiétant de penser que cela pourrait arriver ici aussi. Surtout que ce matin, quand je faisais mon tour de kayak matinale, j'ai eu l'immense bonheur de me retrouver avec un de ces merveilleux animal à trois mètres en face de moi, faisant surface pour s'oxygéner. Je comprends l'attraction que peux avoir cet animal sur l'homme et cette envie de le toucher. J'ai tourner environ une demi-heure pour voir si je pouvais le revoir en tapotant la surface de l'eau de temps en temps. Mais les mettre en captivité est un crime. Boycottez les "delphiniums park" et autres attractions de ce type, et peut être que cela s'arrêtera !
P.S Ce n'est, bien sûr, pas ma photo, je ne pars pas avec mon appareil photo quand je pagaye de bon matin.
J'ai malheureusement découvert la tradition japonaise dans le petite baie à Taiji à travers The Cove (La Baie de la honte) qui est un film documentaire américain, Oscar du meilleur film documentaire 2010, sur la pêche controversée de plus de 23 000 dauphins dans cette baie. Voici une version en VO pour les anglophones et une version traduite en français pour les autres. Et bien que j'adore la culture nippone, cela me laisse perplexe sur l'intérêt de conserver certaines traditions !?
Et hier, je découvrais un article parlant d'un autre pays, un pays que j'ai visité, un endroit où je suis même restée plusieurs jours : Playa del Carmen au Mexique. Il parlait d'un problème similaire sur l'exploitation des dauphins par l'homme.
Ces articles en fait sont nombreux, mais on en réalise le nombre seulement quand on s'intéresse au sujet. Ici nous avons beaucoup de dauphins, et c'est inquiétant de penser que cela pourrait arriver ici aussi. Surtout que ce matin, quand je faisais mon tour de kayak matinale, j'ai eu l'immense bonheur de me retrouver avec un de ces merveilleux animal à trois mètres en face de moi, faisant surface pour s'oxygéner. Je comprends l'attraction que peux avoir cet animal sur l'homme et cette envie de le toucher. J'ai tourner environ une demi-heure pour voir si je pouvais le revoir en tapotant la surface de l'eau de temps en temps. Mais les mettre en captivité est un crime. Boycottez les "delphiniums park" et autres attractions de ce type, et peut être que cela s'arrêtera !
P.S Ce n'est, bien sûr, pas ma photo, je ne pars pas avec mon appareil photo quand je pagaye de bon matin.
mercredi 19 février 2014
C'est dengue !
je fais en ce moment dans les "problèmes". Après le danger en voiture, aujourd'hui les problèmes de santé dû aux moustiques.
Je parle bien de problèmes au pluriel car cette gentille bestiole, qui nous irrite et nous gratte, nous transmet plusieurs maladies. Ici sur le Caillou, nous pouvons attraper la dengue, le chikungunya et le dernier arrivé est le zika.
Alors qui sont-elles ?
La dengue (prononcé « dingue »), anciennement appelée « grippe tropicale », « fièvre rouge » ou « petit palu », est une infection virale. Elle est transmise à l'être humain par l'intermédiaire de la piqûre d'un moustique diurne du genre Aedes, lui-même infecté par un virus de la dengue. Cette infection virale entraîne classiquement fièvre, mal de tête, douleurs musculaires et articulaires, fatigue, nausées, vomissements et éruption cutanée. La guérison survient généralement en une semaine. Il existe des formes hémorragiques ou avec syndrome de choc, rares et sévères, pouvant entraîner la mort. Il n'existe pas encore de vaccin ni de traitement spécifique antiviral, mais plusieurs vaccins sont en développement.
Le chikungunya est une maladie infectieuse tropicale, due à un arbovirus transmise par des moustiques du genre Aedes (encore). Le nom est d'origine makondée et signifie : « qui se recourbe, qui se recroqueville ». La traduction de chikungunya en français signifie « maladie qui brise les os » ou « maladie de l'homme courbé » car elle occasionne de très fortes douleurs articulaires associées à une raideur, ce qui donne aux patients infectés une attitude courbée très caractéristique. La transmission du virus d'un humain malade à un moustique se fait par le sang aspiré lors de la piqûre. La contamination d'un homme sain est réalisée par la salive de moustiques qui ont été infectés quelques jours ou quelques semaines auparavant. Plusieurs espèces de moustiques sont susceptibles de transmettre le chikungunya, mais seules Aedes aegypti et Aedes albopictus ont été à ce jour identifiées comme vecteurs épidémiques, à cause de leur adaptation aux zones d'habitat humain.
Et enfin... Le virus Zika qui tire son nom d'une forêt en Ouganda où il a été identifié pour la première fois en 1947. Répandu dans les régions tropicales d'Asie et d'Afrique, il est responsable en 2007 d'une épidémie sur les îles Yap, en Micronésie, où il infecte près des trois quarts des habitants de l'île. Fin 2013, les services sanitaires de Polynésie française estiment que 55 000 personnes ont été touchées par le Zika sur une période d'environ 3 mois, soit un cinquième de la population totale. Cette épidémie du Zika touche pour la première fois un territoire européen, provoquant ainsi un intérêt accru de la communauté scientifique, d'autant plus que la Polynésie Française dispose d'un réseau hospitalier et des structures permettant d'observer la propagation de ce virus et son impact sur une population. Fin décembre 2013, 19 cas de complication en syndrome de Guillain-Barré sont enregistrés. Et vu que nous sommes proches, nous commençons à être touchés. Transmis par la piqûre d'un moustique infecté, il peut entraîner un syndrome proche des autres arboviroses, avec fièvre, éruption cutanée, céphalée et douleurs articulaires, spontanément résolutif. C'est par ailleurs le seul arbovirus pour lequel une transmission sexuelle a été mise en évidence.
C'est compliqué tout ça et pas très intéressant au premier abord, mais cela fait parti de notre quotidien et il est primordial d'en être informé et de se protéger.
Je parle bien de problèmes au pluriel car cette gentille bestiole, qui nous irrite et nous gratte, nous transmet plusieurs maladies. Ici sur le Caillou, nous pouvons attraper la dengue, le chikungunya et le dernier arrivé est le zika.
Alors qui sont-elles ?
La dengue (prononcé « dingue »), anciennement appelée « grippe tropicale », « fièvre rouge » ou « petit palu », est une infection virale. Elle est transmise à l'être humain par l'intermédiaire de la piqûre d'un moustique diurne du genre Aedes, lui-même infecté par un virus de la dengue. Cette infection virale entraîne classiquement fièvre, mal de tête, douleurs musculaires et articulaires, fatigue, nausées, vomissements et éruption cutanée. La guérison survient généralement en une semaine. Il existe des formes hémorragiques ou avec syndrome de choc, rares et sévères, pouvant entraîner la mort. Il n'existe pas encore de vaccin ni de traitement spécifique antiviral, mais plusieurs vaccins sont en développement.
Le chikungunya est une maladie infectieuse tropicale, due à un arbovirus transmise par des moustiques du genre Aedes (encore). Le nom est d'origine makondée et signifie : « qui se recourbe, qui se recroqueville ». La traduction de chikungunya en français signifie « maladie qui brise les os » ou « maladie de l'homme courbé » car elle occasionne de très fortes douleurs articulaires associées à une raideur, ce qui donne aux patients infectés une attitude courbée très caractéristique. La transmission du virus d'un humain malade à un moustique se fait par le sang aspiré lors de la piqûre. La contamination d'un homme sain est réalisée par la salive de moustiques qui ont été infectés quelques jours ou quelques semaines auparavant. Plusieurs espèces de moustiques sont susceptibles de transmettre le chikungunya, mais seules Aedes aegypti et Aedes albopictus ont été à ce jour identifiées comme vecteurs épidémiques, à cause de leur adaptation aux zones d'habitat humain.
Et enfin... Le virus Zika qui tire son nom d'une forêt en Ouganda où il a été identifié pour la première fois en 1947. Répandu dans les régions tropicales d'Asie et d'Afrique, il est responsable en 2007 d'une épidémie sur les îles Yap, en Micronésie, où il infecte près des trois quarts des habitants de l'île. Fin 2013, les services sanitaires de Polynésie française estiment que 55 000 personnes ont été touchées par le Zika sur une période d'environ 3 mois, soit un cinquième de la population totale. Cette épidémie du Zika touche pour la première fois un territoire européen, provoquant ainsi un intérêt accru de la communauté scientifique, d'autant plus que la Polynésie Française dispose d'un réseau hospitalier et des structures permettant d'observer la propagation de ce virus et son impact sur une population. Fin décembre 2013, 19 cas de complication en syndrome de Guillain-Barré sont enregistrés. Et vu que nous sommes proches, nous commençons à être touchés. Transmis par la piqûre d'un moustique infecté, il peut entraîner un syndrome proche des autres arboviroses, avec fièvre, éruption cutanée, céphalée et douleurs articulaires, spontanément résolutif. C'est par ailleurs le seul arbovirus pour lequel une transmission sexuelle a été mise en évidence.
C'est compliqué tout ça et pas très intéressant au premier abord, mais cela fait parti de notre quotidien et il est primordial d'en être informé et de se protéger.
mardi 18 février 2014
Ca roule...
Un sujet sérieux pour aujourd'hui : la sécurité routière.
En Nouvelle-Calédonie, c'est un sujet très délicat et un vrai problème de société. Quand vous êtes dans une voiture, c'est à vos risques et périls, car si vous maîtrisez votre véhicule vous pouvez être la victime d'un autre conducteur qui ne contrôle plus rien. D'ailleurs le plus souvent, le terme employé, quand les responsables en parlent, est l'insécurité routière.
Nous dérogeons pas à la règle, les problèmes sont les mêmes partout : la vitesse, le manque aux règles essentielles de bonne conduite, l'alcool, le cannabis... Les campagnes publicitaires essayent de remédier à cela et d'informer.
Mais le bilan 2013 a constaté encore 385 accidents corporels de la circulation routière sur l’ensemble de la Nouvelle-Calédonie. Les conséquences humaines de ces accidents ont induit 560 blessés et 36 personnes tuées. En vue du nombre de la population ces chiffres sont très mauvais.
Face à ce problème, il faut savoir que les politiciens ne sont pas toujours courageux, car depuis environ 7 ans un projet de loi attend au congrès en ce qui concerne la mise en place du contrôle technique obligatoire. Mais ces messieurs, et dames, ne prennent pas leur responsabilité. Car si depuis 20 ans il est établit en métropole, ici le contrôle technique n'est obligatoire qu'à la vente de votre véhicule, mais sans la contre visite vous obligeant les réparations. Vous n'imaginez pas le nombre d'épaves circulant sur le Caillou.
Je suppose qu'ils pensent, au gouvernement, que la contrainte horaire de vente d'alcool est la bonne solution et l'unique face à ce fléau. Car ne vous en déplaise, ici, la prohibition existe encore, ou presque. Quand vous souhaitez acheter de l'alcool, il vous faut aller faire vos achats au bon moment sinon il vous faudra attendre. Je ne dis pas que cela est un réel problème, personnellement vu ma consommation près de zéro cela ne m'affecte pas. Mais je ne pense pas que ce soit la solution. La prohibition aux Etats-Unis en fut un exemple et ici aussi. Ceux qui veulent de l'alcool s'organisent, ils stockent, ils se tournent vers le marché noir...
Enfin bref ! Tout ça pour dire que même au paradis, l'enfer n'est pas loin.
En Nouvelle-Calédonie, c'est un sujet très délicat et un vrai problème de société. Quand vous êtes dans une voiture, c'est à vos risques et périls, car si vous maîtrisez votre véhicule vous pouvez être la victime d'un autre conducteur qui ne contrôle plus rien. D'ailleurs le plus souvent, le terme employé, quand les responsables en parlent, est l'insécurité routière.
Nous dérogeons pas à la règle, les problèmes sont les mêmes partout : la vitesse, le manque aux règles essentielles de bonne conduite, l'alcool, le cannabis... Les campagnes publicitaires essayent de remédier à cela et d'informer.
Campagne de 2011 pour le port de la ceinture dans toutes les langues du territoires |
Mais le bilan 2013 a constaté encore 385 accidents corporels de la circulation routière sur l’ensemble de la Nouvelle-Calédonie. Les conséquences humaines de ces accidents ont induit 560 blessés et 36 personnes tuées. En vue du nombre de la population ces chiffres sont très mauvais.
Face à ce problème, il faut savoir que les politiciens ne sont pas toujours courageux, car depuis environ 7 ans un projet de loi attend au congrès en ce qui concerne la mise en place du contrôle technique obligatoire. Mais ces messieurs, et dames, ne prennent pas leur responsabilité. Car si depuis 20 ans il est établit en métropole, ici le contrôle technique n'est obligatoire qu'à la vente de votre véhicule, mais sans la contre visite vous obligeant les réparations. Vous n'imaginez pas le nombre d'épaves circulant sur le Caillou.
Je suppose qu'ils pensent, au gouvernement, que la contrainte horaire de vente d'alcool est la bonne solution et l'unique face à ce fléau. Car ne vous en déplaise, ici, la prohibition existe encore, ou presque. Quand vous souhaitez acheter de l'alcool, il vous faut aller faire vos achats au bon moment sinon il vous faudra attendre. Je ne dis pas que cela est un réel problème, personnellement vu ma consommation près de zéro cela ne m'affecte pas. Mais je ne pense pas que ce soit la solution. La prohibition aux Etats-Unis en fut un exemple et ici aussi. Ceux qui veulent de l'alcool s'organisent, ils stockent, ils se tournent vers le marché noir...
Enfin bref ! Tout ça pour dire que même au paradis, l'enfer n'est pas loin.
lundi 17 février 2014
La rentrée...
En ce lundi 17 février, le mot dans toutes les bouches est : Rentrée... scolaire, radiophonique, télévisuelle, etc.
Cela sonne la fin proche de l'été.
Aujourd'hui plus de 68000 élèves sont retournés à l'école, dans le privé comme le public, de la maternelle au lycée. Cette rentrée est pleine de nouveautés, avec l'ouverture de nouveaux établissements scolaires un peu partout dans le pays, avec l'instauration d'un uniforme dans certaines écoles, etc. Ce qui ne change pas par contre, c'est les embouteillages, et donc c'est le retour du Point Route sur NC 1ère, indispensable si vous voulez arriver à l'heure à destination.
Sinon, c'est comme en métropole, pour les enfants, qui traînent des pieds ou pas, et pour les adultes, qui retournent au train-train. Et ici aussi, la télévision et la radio proposent pour cette rentrée leurs nouvelles grilles de programmes avec plein de changement et parfois même de sacrés bouleversements. Il en va de même avec les théâtres et les musées qui ré-ouvrent pour une nouvelle saison pleine de surprises.
En ce qui nous concerne, cela ne bouleverse absolument rien. Didoux est au travail et moi... je suis toujours en vacances le nez dans mes livres !
Cela sonne la fin proche de l'été.
Aujourd'hui plus de 68000 élèves sont retournés à l'école, dans le privé comme le public, de la maternelle au lycée. Cette rentrée est pleine de nouveautés, avec l'ouverture de nouveaux établissements scolaires un peu partout dans le pays, avec l'instauration d'un uniforme dans certaines écoles, etc. Ce qui ne change pas par contre, c'est les embouteillages, et donc c'est le retour du Point Route sur NC 1ère, indispensable si vous voulez arriver à l'heure à destination.
Sinon, c'est comme en métropole, pour les enfants, qui traînent des pieds ou pas, et pour les adultes, qui retournent au train-train. Et ici aussi, la télévision et la radio proposent pour cette rentrée leurs nouvelles grilles de programmes avec plein de changement et parfois même de sacrés bouleversements. Il en va de même avec les théâtres et les musées qui ré-ouvrent pour une nouvelle saison pleine de surprises.
En ce qui nous concerne, cela ne bouleverse absolument rien. Didoux est au travail et moi... je suis toujours en vacances le nez dans mes livres !
dimanche 16 février 2014
Pêche
En ce dimanche Didoux a une lubie : il veut pêcher le calamar.
Alors ce n'est pas nouveau, nous avons déjà acheté des leurres pour une précédente tentative infructueuse. Mais cette fois-ci j'ai voulu me renseigner sur les raisons de notre échec.
Alors pour la pêche des céphalopodes il faut utiliser une turlutte. Cela peut consister à lancer son leurre depuis une jetée ou un ponton, jusqu'à l'activité quasi industrielle des professionnels qui mettent à l'eau sur des kilomètres de véritables chaînes de plusieurs centaines de turluttes. Dans les deux cas la pêche se fait la plupart du temps la nuit : du bord, les amateurs recherchent les postes éclairés (quais, jetées) et, au large, les marins pêcheurs utilisent des lamparos, éclairages très puissants censés rapprocher les céphalopodes du bateau. La turlutte représente une proie tant pour l'encornet, la seiche ou, dans une moindre mesure, le poulpe. La technique pour le pêcheur amateur consiste à lancer son leurre à quelques dizaines de mètres, de lui laisser atteindre le fond et de reprendre très lentement sa ligne en donnant parfois de tout petits à-coups. La touche est franche, le ferrage doit être immédiat et l'épuisette à portée au risque de voir sa prise se décrocher dès sa sortie de l'eau. Le montage peut se faire soit en direct (turlutte fixée en bout de ligne) soit en dérivation, 20 cm au-dessus d'une plombée légère de quelques dizaines de grammes, adaptée au courants.
Suite à la lecture de cet article, je me suis dit que nous avions tout faux. Mais bon c'est pas grave selon Didoux donc...
Alors ce n'est pas nouveau, nous avons déjà acheté des leurres pour une précédente tentative infructueuse. Mais cette fois-ci j'ai voulu me renseigner sur les raisons de notre échec.
Alors pour la pêche des céphalopodes il faut utiliser une turlutte. Cela peut consister à lancer son leurre depuis une jetée ou un ponton, jusqu'à l'activité quasi industrielle des professionnels qui mettent à l'eau sur des kilomètres de véritables chaînes de plusieurs centaines de turluttes. Dans les deux cas la pêche se fait la plupart du temps la nuit : du bord, les amateurs recherchent les postes éclairés (quais, jetées) et, au large, les marins pêcheurs utilisent des lamparos, éclairages très puissants censés rapprocher les céphalopodes du bateau. La turlutte représente une proie tant pour l'encornet, la seiche ou, dans une moindre mesure, le poulpe. La technique pour le pêcheur amateur consiste à lancer son leurre à quelques dizaines de mètres, de lui laisser atteindre le fond et de reprendre très lentement sa ligne en donnant parfois de tout petits à-coups. La touche est franche, le ferrage doit être immédiat et l'épuisette à portée au risque de voir sa prise se décrocher dès sa sortie de l'eau. Le montage peut se faire soit en direct (turlutte fixée en bout de ligne) soit en dérivation, 20 cm au-dessus d'une plombée légère de quelques dizaines de grammes, adaptée au courants.
Suite à la lecture de cet article, je me suis dit que nous avions tout faux. Mais bon c'est pas grave selon Didoux donc...
samedi 15 février 2014
Pas d'or...
Retour sur l'histoire du Caillou...
A peine trois décennies après le début de la colonie, une bourgeoisie nouméenne se tourne vers de nouvelles perspectives : l'exploitation du nickel. Car si la Nouvelle-Calédonie n'a pas inspiré les artistes comme Tahiti, en revanche elle a attiré de nombreux explorateurs et savants. L'un d'entre eux : Jules Garnier (1839-1908), ingénieur des mines, est venu ici à la recherche d'or, à la place il découvrit en 1864 la garniérite, minerai qui est associé à son nom, c'est-à-dire le nickel.
Dès lors, en 1873, s'ouvrent les premières mines tandis que la prospection va bon train. Le premier haut fourneau de traitement du minerai se construit grâce à la main d'œuvre pénitentiaire. Débute non pas la ruée vers l'or, comme en Australie, mais la "fièvre du nickel". Aux pionniers qui se tuent à la tâche dans les montagnes succèdent des industriels avec capitaux. Ces "rois du nickel" finiront par fusionner en une seule la Société Le Nickel (SLN), traditionnellement appelée le "poumon de la Calédonie".
La société Le Nickel (SLN) est fondée le 18 mai 1880 pour l’exploitation de mines de nickel. Elle naît par le regroupement de deux sociétés d'exploitation et de transformation du nickel nées en 1877 : celle de l'aventurier et industriel d'origine britannique John Higginson, détenant une usine à la pointe Chaleix à Nouméa, et celle de Henry Marbeau et de Jules Garnier, qui ont pour leur part installé une fonderie à Septèmes dans les Bouches-du-Rhône.
Si vous souhaitez en savoir plus je vous joins ce lien qui vous contera les débuts de la SLN à nos jours.
A peine trois décennies après le début de la colonie, une bourgeoisie nouméenne se tourne vers de nouvelles perspectives : l'exploitation du nickel. Car si la Nouvelle-Calédonie n'a pas inspiré les artistes comme Tahiti, en revanche elle a attiré de nombreux explorateurs et savants. L'un d'entre eux : Jules Garnier (1839-1908), ingénieur des mines, est venu ici à la recherche d'or, à la place il découvrit en 1864 la garniérite, minerai qui est associé à son nom, c'est-à-dire le nickel.
Dès lors, en 1873, s'ouvrent les premières mines tandis que la prospection va bon train. Le premier haut fourneau de traitement du minerai se construit grâce à la main d'œuvre pénitentiaire. Débute non pas la ruée vers l'or, comme en Australie, mais la "fièvre du nickel". Aux pionniers qui se tuent à la tâche dans les montagnes succèdent des industriels avec capitaux. Ces "rois du nickel" finiront par fusionner en une seule la Société Le Nickel (SLN), traditionnellement appelée le "poumon de la Calédonie".
La société Le Nickel (SLN) est fondée le 18 mai 1880 pour l’exploitation de mines de nickel. Elle naît par le regroupement de deux sociétés d'exploitation et de transformation du nickel nées en 1877 : celle de l'aventurier et industriel d'origine britannique John Higginson, détenant une usine à la pointe Chaleix à Nouméa, et celle de Henry Marbeau et de Jules Garnier, qui ont pour leur part installé une fonderie à Septèmes dans les Bouches-du-Rhône.
Si vous souhaitez en savoir plus je vous joins ce lien qui vous contera les débuts de la SLN à nos jours.
Photos de Jules Garnier et John Higginson
vendredi 14 février 2014
Mon envie du jour
Alors aujourd'hui je vais travailler sur une de mes résolutions, qui d'après Didoux n'en est pas une : Faire un nouveau tatouage.
Alors je ne suis pas folle, enfin pas complètement, et je ne vais pas avoir un nouveau tatouage comme cela comme par magie (quoique !). Je vais déjà me rendre à deux adresses que j'ai trouvé sur Nouméa et rencontrer les tatoueurs. A moins que je me contente du premier qui est à deux pas du bateau et où je trouve leur travail magnifique. En tout cas je sais ce que je veux, et je ne vous le dirais pas sinon vous n'aurez pas la surprise en le voyant.
J'ai une réelle addiction aux tatouages, même si cela ne se voit pas. Justement mon point de vue c'est qu'un tatouage c'est pour la vie et il doit avoir un sens. En plus je suis dans le Pacifique, le berceau de cet art, là où le tatouage est né et où à l'origine il avait une signification. Car il faut savoir que le tatouage est pratiqué depuis plusieurs milliers d'années, réalisé pour des raisons symboliques, religieuses, thérapeutiques etc. Dans plusieurs civilisations, il est même considéré comme un rite de passage à cause de la douleur endurée lors de la réalisation du motif. Nous sommes loin du phénomène "fashion" qui nous touche depuis quelques années.
Selon moi, un tatouage est comme un engagement, un symbole pas comme un caprice que je peux me faire ôter au laser si j'en ai marre. Je ne sais pas pourquoi mais je ressens le besoin de me faire un nouveau tatouage donc... je vais aller voir ce qu'il en retourne sur le Caillou et peut-être prendre un rendez-vous. Je vous tiens au courant...
Alors je ne suis pas folle, enfin pas complètement, et je ne vais pas avoir un nouveau tatouage comme cela comme par magie (quoique !). Je vais déjà me rendre à deux adresses que j'ai trouvé sur Nouméa et rencontrer les tatoueurs. A moins que je me contente du premier qui est à deux pas du bateau et où je trouve leur travail magnifique. En tout cas je sais ce que je veux, et je ne vous le dirais pas sinon vous n'aurez pas la surprise en le voyant.
J'ai une réelle addiction aux tatouages, même si cela ne se voit pas. Justement mon point de vue c'est qu'un tatouage c'est pour la vie et il doit avoir un sens. En plus je suis dans le Pacifique, le berceau de cet art, là où le tatouage est né et où à l'origine il avait une signification. Car il faut savoir que le tatouage est pratiqué depuis plusieurs milliers d'années, réalisé pour des raisons symboliques, religieuses, thérapeutiques etc. Dans plusieurs civilisations, il est même considéré comme un rite de passage à cause de la douleur endurée lors de la réalisation du motif. Nous sommes loin du phénomène "fashion" qui nous touche depuis quelques années.
Selon moi, un tatouage est comme un engagement, un symbole pas comme un caprice que je peux me faire ôter au laser si j'en ai marre. Je ne sais pas pourquoi mais je ressens le besoin de me faire un nouveau tatouage donc... je vais aller voir ce qu'il en retourne sur le Caillou et peut-être prendre un rendez-vous. Je vous tiens au courant...
jeudi 13 février 2014
Retour à la normale
De retour sur le Vayu, sur l'eau et le ciel est bleu : la vie est belle !
Je ne veux rien faire pour au moins une semaine à part des trucs qui me plaisent.
Donc je vais lire, lire et lire, et surement manger et boire à l'occasion. Mais mon cerveau est en congé pour au minimum 7 jours car il a besoin de récupérer de l'effort intensif qu'il a fourni ses derniers mois et encore plus ces dernières semaines...
A part lire, je vais finir de frotter un peu le bateau qui a des restes de poussières bleues sur la peinture blanche... et je vais aller marcher un peu et flâner... et faire du kayak... enfin faire ce que j'ai envie quand j'ai envie. Cela va faire du bien de ne penser à rien et de ne pas stresser pour un examen.
Bon rien de spécial pour aujourd'hui, mais demain promis je vous fais un article plus intéressant.
Je ne veux rien faire pour au moins une semaine à part des trucs qui me plaisent.
Donc je vais lire, lire et lire, et surement manger et boire à l'occasion. Mais mon cerveau est en congé pour au minimum 7 jours car il a besoin de récupérer de l'effort intensif qu'il a fourni ses derniers mois et encore plus ces dernières semaines...
A part lire, je vais finir de frotter un peu le bateau qui a des restes de poussières bleues sur la peinture blanche... et je vais aller marcher un peu et flâner... et faire du kayak... enfin faire ce que j'ai envie quand j'ai envie. Cela va faire du bien de ne penser à rien et de ne pas stresser pour un examen.
Bon rien de spécial pour aujourd'hui, mais demain promis je vous fais un article plus intéressant.
mercredi 12 février 2014
Examen
Alors ne comptez pas trop sur un quelconque article de ma part aujourd'hui... Faut pas rêver !
Levée à 3h du matin pour passer un examen synchronisé avec la métropole à 4h30. Je n'en ferais pas subir davantage à mon cerveau aujourd'hui.
Donc à demain...
Levée à 3h du matin pour passer un examen synchronisé avec la métropole à 4h30. Je n'en ferais pas subir davantage à mon cerveau aujourd'hui.
Donc à demain...
lundi 10 février 2014
Allo...
Le jour J...
6h : réveil, Didoux est en pleine forme mais moi j'ai un peu de mal à ouvrir les yeux...
7h : départ de chez Michel direction le chantier naval, il faut prévoir large le matin avec tout le monde qui se trouve sur les routes pour se rendre au travail... Le trafic est fluide et nous attendons notre tour pour la grue avec un peu d'avance (le rendez vous est à 9h, il est 7h15).
8h : ouverture des magasins donc je peux boire un coca qui me donnera la caféine nécessaire pour finir de me réveiller et Didoux peut aller régler la facture de nos achats "peinture"... Et heureusement qu'il ne traîne pas car avec une heure d'avance l'équipe vient nous sangler le Vayu, ainsi on va pouvoir faire les quatre points de retouche de peinture cachés par les cales.
8h30 : Nous sommes à l'eau et en route pour le mouillage... Une fois arrivés (comme des pros), je saute sur mon Petit Vayu pour aller chercher l'annexe restée au ponton, que je ramène pour que Didoux puisse rapidement partir à la mine.
9h : retour au chantier pour récupérer Kangoo et Didoux s'envole. Moi je repars chez Michel pour finir mes révisions tranquille.
Voilà. Le reste de la journée est une journée classique de travail pour nous deux, entre remontage de machines et étude de Base de données.
6h : réveil, Didoux est en pleine forme mais moi j'ai un peu de mal à ouvrir les yeux...
7h : départ de chez Michel direction le chantier naval, il faut prévoir large le matin avec tout le monde qui se trouve sur les routes pour se rendre au travail... Le trafic est fluide et nous attendons notre tour pour la grue avec un peu d'avance (le rendez vous est à 9h, il est 7h15).
8h : ouverture des magasins donc je peux boire un coca qui me donnera la caféine nécessaire pour finir de me réveiller et Didoux peut aller régler la facture de nos achats "peinture"... Et heureusement qu'il ne traîne pas car avec une heure d'avance l'équipe vient nous sangler le Vayu, ainsi on va pouvoir faire les quatre points de retouche de peinture cachés par les cales.
8h30 : Nous sommes à l'eau et en route pour le mouillage... Une fois arrivés (comme des pros), je saute sur mon Petit Vayu pour aller chercher l'annexe restée au ponton, que je ramène pour que Didoux puisse rapidement partir à la mine.
9h : retour au chantier pour récupérer Kangoo et Didoux s'envole. Moi je repars chez Michel pour finir mes révisions tranquille.
Voilà. Le reste de la journée est une journée classique de travail pour nous deux, entre remontage de machines et étude de Base de données.
dimanche 9 février 2014
La dernière ligne droite...
Alors j'ai regroupé les deux jours en un seul article, la fatigue se faisant sentir.
Donc samedi : Nous sommes allés assez tôt passer la énième couche d'anti-fooling. Une fois que ceci fut fait. Nous avons attaqué la partie cauchemardesque de ce nettoyage : l'intérieur et ses habitants. Nous avons commencé par le plus facile en finissant de vider la cabine/ chambre. Dès lors Didoux a pulvérisé les lieux avec notre bombe anti-insectes rampants. Une fois cela fait, il a fallu aspirer de partout et dans tous les recoins. Le résultat fut : 1 cafard adulte de tuer.
Vu que l'on devait vider l'autre cabine qui était nettement plus pleine. Nous avons donc remis tout en place dans la première, pour retrouver un peu d'espace de disponible dans notre cockpit et ailleurs. Et Didoux s'est attaqué avec beaucoup de courage à l'autre côté, pendant que j'étais affairée aux finitions de la première cabine.
La deuxième cabine sert de cuisine, de salle de bains, d'atelier bricolage, et de débarras pour tout et n'importe quoi... C'est étonnant ce qu'on peut mettre sur un bateau aussi petit. Et là, nous avons exécuté la même opération que dans l'autre cabine. Par contre le résultat fut nettement plus impressionnant avec la découverte de deux nids qui contenaient une centaine de fourmis et, entre dix à vingt bébés cafards et 5 adultes.
Après cela Didoux s'est débarrassé de l'équivalent de 3 gros sacs poubelles et moi pendant ce temps j'ai fait les retouches sur la peinture blanche. Et ce fut tout et assez pour ce samedi.
Et pour dimanche : Nous avons commencé par passer la dernière couche de peinture, et heureusement car je commence à en avoir marre. Ensuite nous avons descendu tous nos matelas, et nous avons frotté-frotté-frotté... Le sky quand c'est vieux cela vieilli mal surtout quand il est blanc, mais nous avons fait de notre mieux. Ensuite j'ai décollé le scotch pendant que Didoux passait un petit coup de karcher sur le cockpit. Après cela NOUS AVIONS FINI !
Il a quand même fallu tout remballer et un autre travail nous attendait : moi, mes révisions et Didoux, ses comptes rendus de réunions. Ce fut un week-end bien chargé, une quinzaine bien fatigante mais nous en voyons la fin. Demain remise à l'eau du Vayu dans un premier temps et mercredi mon examen de Base de données. Et après ça, personnellement je vais prendre un peu de vacances et farniente un peu. Voilà, à demain !
Donc samedi : Nous sommes allés assez tôt passer la énième couche d'anti-fooling. Une fois que ceci fut fait. Nous avons attaqué la partie cauchemardesque de ce nettoyage : l'intérieur et ses habitants. Nous avons commencé par le plus facile en finissant de vider la cabine/ chambre. Dès lors Didoux a pulvérisé les lieux avec notre bombe anti-insectes rampants. Une fois cela fait, il a fallu aspirer de partout et dans tous les recoins. Le résultat fut : 1 cafard adulte de tuer.
Vu que l'on devait vider l'autre cabine qui était nettement plus pleine. Nous avons donc remis tout en place dans la première, pour retrouver un peu d'espace de disponible dans notre cockpit et ailleurs. Et Didoux s'est attaqué avec beaucoup de courage à l'autre côté, pendant que j'étais affairée aux finitions de la première cabine.
La deuxième cabine sert de cuisine, de salle de bains, d'atelier bricolage, et de débarras pour tout et n'importe quoi... C'est étonnant ce qu'on peut mettre sur un bateau aussi petit. Et là, nous avons exécuté la même opération que dans l'autre cabine. Par contre le résultat fut nettement plus impressionnant avec la découverte de deux nids qui contenaient une centaine de fourmis et, entre dix à vingt bébés cafards et 5 adultes.
Après cela Didoux s'est débarrassé de l'équivalent de 3 gros sacs poubelles et moi pendant ce temps j'ai fait les retouches sur la peinture blanche. Et ce fut tout et assez pour ce samedi.
Et pour dimanche : Nous avons commencé par passer la dernière couche de peinture, et heureusement car je commence à en avoir marre. Ensuite nous avons descendu tous nos matelas, et nous avons frotté-frotté-frotté... Le sky quand c'est vieux cela vieilli mal surtout quand il est blanc, mais nous avons fait de notre mieux. Ensuite j'ai décollé le scotch pendant que Didoux passait un petit coup de karcher sur le cockpit. Après cela NOUS AVIONS FINI !
Il a quand même fallu tout remballer et un autre travail nous attendait : moi, mes révisions et Didoux, ses comptes rendus de réunions. Ce fut un week-end bien chargé, une quinzaine bien fatigante mais nous en voyons la fin. Demain remise à l'eau du Vayu dans un premier temps et mercredi mon examen de Base de données. Et après ça, personnellement je vais prendre un peu de vacances et farniente un peu. Voilà, à demain !
vendredi 7 février 2014
Une nouvelle couche...
Alors nous sommes proches de la fin.
Hier, après mes révisions matinales, je suis allée faire un peu d'exercices. Pas besoin d'aller dans une salle de sport pour ça, juste besoin d'un pot de peinture, d'un bac et d'un rouleau... et c'est parti pour trois heures de musculation. Environ 16 m2 à peindre, ça chauffe bien les muscles.
Mais cela change surtout l'allure du Vayu qui commence à ressembler à un bateau près à retrouver la mer.
Aujourd'hui, même journée, même exercices, mais Didoux viendra peut être m'aider pendant sa pause entre midi et deux. En fait, plus il y a de couches et mieux c'est. Le problème c'est qu'il faut attendre environ 3 à 4 heures entre chaque couche. Donc nous recommencerons demain et après demain.
Hier, après mes révisions matinales, je suis allée faire un peu d'exercices. Pas besoin d'aller dans une salle de sport pour ça, juste besoin d'un pot de peinture, d'un bac et d'un rouleau... et c'est parti pour trois heures de musculation. Environ 16 m2 à peindre, ça chauffe bien les muscles.
Mais cela change surtout l'allure du Vayu qui commence à ressembler à un bateau près à retrouver la mer.
Aujourd'hui, même journée, même exercices, mais Didoux viendra peut être m'aider pendant sa pause entre midi et deux. En fait, plus il y a de couches et mieux c'est. Le problème c'est qu'il faut attendre environ 3 à 4 heures entre chaque couche. Donc nous recommencerons demain et après demain.
jeudi 6 février 2014
Libéré
Après 2 jours, bloqué au chalet, Didoux peut enfin sortir et retourner au travail.
En fait depuis mardi une dépression passe près du Caillou (je vous en ai rapidement parlé), mais les conséquences sont un peu plus embêtante que de rester coincer à la maison. Je reprends donc dans l'ordre chronologique.
Mardi, Didoux retourne au travail mais en arrivant à la mine les conditions météorologiques sont trop mauvaises donc ils ferment la mine. Et il doit rentrer au chalet pour travailler, comme il peut, sur son ordinateur. J'aurais préféré qu'il rentre mais faire deux heures de route retour sous la pluie cela n'est pas très motivant, je le comprends. Malheureusement à 18h, on le prévient que la mine sera aussi fermée le lendemain, donc il décide cette fois-ci de rentrer. MAIS les ponts ont disparus ! La Thio (la rivière du village) est passée par dessus les deux ponts et il est coincé au chalet et doit attendre la décrue.
Mercredi matin, il se lève tôt pour rentrer sur Nouméa pour ne pas rester une journée supplémentaire seul au chalet. Cette fois-ci les routes se sont un peu écroulées, mais les ponts ont refait surface. Le problème est ailleurs... il prend la route confiant de rentrer MAIS un autre pont est bloqué ! Il doit donc rebrousser chemin et rentrer de nouveau et rester travailler au chalet.
Heureusement la pluie s'est calmé ainsi que le vent, et la mine réouvre ses portes aujourd'hui. Il va pouvoir travailler et sortir de sa cage. Faut dire qu'il n'aime pas trop être enfermé, il n'est pas Lion pour rien.
De mon côté je vais aussi pouvoir ressortir et aller voir le Vayu au chantier pour voir si tout va bien.
En fait depuis mardi une dépression passe près du Caillou (je vous en ai rapidement parlé), mais les conséquences sont un peu plus embêtante que de rester coincer à la maison. Je reprends donc dans l'ordre chronologique.
Mardi, Didoux retourne au travail mais en arrivant à la mine les conditions météorologiques sont trop mauvaises donc ils ferment la mine. Et il doit rentrer au chalet pour travailler, comme il peut, sur son ordinateur. J'aurais préféré qu'il rentre mais faire deux heures de route retour sous la pluie cela n'est pas très motivant, je le comprends. Malheureusement à 18h, on le prévient que la mine sera aussi fermée le lendemain, donc il décide cette fois-ci de rentrer. MAIS les ponts ont disparus ! La Thio (la rivière du village) est passée par dessus les deux ponts et il est coincé au chalet et doit attendre la décrue.
Mercredi matin, il se lève tôt pour rentrer sur Nouméa pour ne pas rester une journée supplémentaire seul au chalet. Cette fois-ci les routes se sont un peu écroulées, mais les ponts ont refait surface. Le problème est ailleurs... il prend la route confiant de rentrer MAIS un autre pont est bloqué ! Il doit donc rebrousser chemin et rentrer de nouveau et rester travailler au chalet.
Heureusement la pluie s'est calmé ainsi que le vent, et la mine réouvre ses portes aujourd'hui. Il va pouvoir travailler et sortir de sa cage. Faut dire qu'il n'aime pas trop être enfermé, il n'est pas Lion pour rien.
De mon côté je vais aussi pouvoir ressortir et aller voir le Vayu au chantier pour voir si tout va bien.
mercredi 5 février 2014
Et pendant ce temps au mouillage...
Il pleut encore aujourd'hui, une petite dépression tropicale traverse le pays, donc toujours pas d'avancement sur le chantier mais cela devrait se calmer demain. Mais vu que depuis le lundi 27, je vous parle du chantier naval, des travaux, de mes révisions, etc. je voulais vous dire que la vie continue ailleurs...
Au mouillage, le Vayu n'est plus là mais Petit Vayu monte la garde et surtout garde notre corps-mort, et il en a bien besoin. Nous venons d'apprendre que celui-ci avait lui aussi besoin de soin. Je vous explique.
Déjà qu'est ce qu'un corps-mort ? Un corps-mort est une dalle de béton posé au fond de l'eau et qui est relié par une chaîne à une bouée appelée coffre, afin que les bateaux puissent s'y amarrer. Vous me direz que c'est un drôle de nom, je suis d'accord, cela me fait penser à l'antiquité où ils emprisonnaient des corps dans les fondations ou les murs de certains bâtiments pour leur donner un petit quelque chose en plus !? Enfin bref !
Donc maintenant que vous savez de quoi est constitué notre mouillage, je peux vous expliquer un peu plus en détail ce qu'il s'y passe. Laurent, notre voisin, est un spécialiste des corps-morts. Je ne vous ai jamais parlé de lui, et de sa femme, car nous ne les connaissons pas vraiment, nos échanges se limitent à des grands sourires et des bonjours. Mais nous avons découvert au cours d'une conversation de courtoisie qu'il réparait les corps-morts. Enfin bref !
Laurent a donc plongé à l'emplacement de notre bateau et est allé vérifier l'état de notre chaîne, de nos attaches etc. Il en résulte que nous avons bien fait. Une partie de la chaîne est dans un état critique et le boutte a besoin d'être changé. Il va nous faire cela dans la semaine et tout sera tout neuf.
Voilà !
Au mouillage, le Vayu n'est plus là mais Petit Vayu monte la garde et surtout garde notre corps-mort, et il en a bien besoin. Nous venons d'apprendre que celui-ci avait lui aussi besoin de soin. Je vous explique.
Déjà qu'est ce qu'un corps-mort ? Un corps-mort est une dalle de béton posé au fond de l'eau et qui est relié par une chaîne à une bouée appelée coffre, afin que les bateaux puissent s'y amarrer. Vous me direz que c'est un drôle de nom, je suis d'accord, cela me fait penser à l'antiquité où ils emprisonnaient des corps dans les fondations ou les murs de certains bâtiments pour leur donner un petit quelque chose en plus !? Enfin bref !
Donc maintenant que vous savez de quoi est constitué notre mouillage, je peux vous expliquer un peu plus en détail ce qu'il s'y passe. Laurent, notre voisin, est un spécialiste des corps-morts. Je ne vous ai jamais parlé de lui, et de sa femme, car nous ne les connaissons pas vraiment, nos échanges se limitent à des grands sourires et des bonjours. Mais nous avons découvert au cours d'une conversation de courtoisie qu'il réparait les corps-morts. Enfin bref !
Laurent a donc plongé à l'emplacement de notre bateau et est allé vérifier l'état de notre chaîne, de nos attaches etc. Il en résulte que nous avons bien fait. Une partie de la chaîne est dans un état critique et le boutte a besoin d'être changé. Il va nous faire cela dans la semaine et tout sera tout neuf.
Voilà !
mardi 4 février 2014
Le bagne (3)
Il pleut donc ... je reviens sur mon sujet d'histoire.
Les établissements pénitentiaires coloniaux par le Ministère de la Marine et des Colonies, puis par le Ministère des Colonies, d'où la préservation des archives de cette période. Elles présentent le grand intérêt d'être presque complètes et d'ainsi connaitre le bagne de sa création à sa suppression.
Parmi ces archives, les dossiers les plus riches comportent une notice individuelle détaillée, des demandes de punition, des rapports, des jugements... nombreux sont ceux qui contiennent des lettres écrites par les bagnards eux-mêmes ou leurs familles. Cette correspondance est très réglementée : le condamné a le droit d'écrire une fois par mois (le dimanche ou jour férié), et seulement à ses proches parents. Le papier réglementaire est obligatoire, le nombre de feuilles autorisées est de quatre par mois. Celle-ci est bien sûr contrôlée et l'administration a le droit de retenir les lettres.
La plupart des lettres sont adressées par le condamné ou sa famille à l'administration ou à des instances supérieures. L'administration y répond le plus souvent, même à des demandes maintes fois répétées. Les réclamations donnent lieu parfois à une enquête, mais la formule "la demande n'est susceptible d'aucune suite" est la conclusion la plus courante.
J'ai eu le loisir de lire certaines de ces lettres dans un ouvrage, et ... elles sont selon le cas poignantes, incongrues, ou témoignages forts de l'Histoire. Quand on a loisir de se pencher sur cette lecture, la pensée vient qu'il est bon d'être au XXI ème siècle. Même si leur écriture est bien plus sophistiquée que celle de maintenant, les conditions de vie ne sont pas enviables.
P.S. Le sujet n'est pas fini mais je ne sais pas si je vais continuer.
Les établissements pénitentiaires coloniaux par le Ministère de la Marine et des Colonies, puis par le Ministère des Colonies, d'où la préservation des archives de cette période. Elles présentent le grand intérêt d'être presque complètes et d'ainsi connaitre le bagne de sa création à sa suppression.
Parmi ces archives, les dossiers les plus riches comportent une notice individuelle détaillée, des demandes de punition, des rapports, des jugements... nombreux sont ceux qui contiennent des lettres écrites par les bagnards eux-mêmes ou leurs familles. Cette correspondance est très réglementée : le condamné a le droit d'écrire une fois par mois (le dimanche ou jour férié), et seulement à ses proches parents. Le papier réglementaire est obligatoire, le nombre de feuilles autorisées est de quatre par mois. Celle-ci est bien sûr contrôlée et l'administration a le droit de retenir les lettres.
La plupart des lettres sont adressées par le condamné ou sa famille à l'administration ou à des instances supérieures. L'administration y répond le plus souvent, même à des demandes maintes fois répétées. Les réclamations donnent lieu parfois à une enquête, mais la formule "la demande n'est susceptible d'aucune suite" est la conclusion la plus courante.
J'ai eu le loisir de lire certaines de ces lettres dans un ouvrage, et ... elles sont selon le cas poignantes, incongrues, ou témoignages forts de l'Histoire. Quand on a loisir de se pencher sur cette lecture, la pensée vient qu'il est bon d'être au XXI ème siècle. Même si leur écriture est bien plus sophistiquée que celle de maintenant, les conditions de vie ne sont pas enviables.
P.S. Le sujet n'est pas fini mais je ne sais pas si je vais continuer.
lundi 3 février 2014
Fin de la première semaine
Alors hier comme aujourd'hui nous avons allié nos forces pour avancer les travaux.
Didoux s'est, dans un premier temps concentré sur le safran et après moultes efforts, il l'a réparé. Je ne serais pas trop dire ce qu'il a fait. Le safran étant tenu sur une tige en aluminium, il a poncé la tige pour enlever les saletés et avec le crique de la voiture l'a remonté... L'important c'est que cela a fonctionné, le safran bouge super bien et il va l'entretenir pour éviter que cela recommence.
Ensuite il avait comme projet de faire les réparations à l'époxy. Il s'agit juste de gratter le bois un peu abimé ou infiltré d'eau pour récupérer une partie saine de la coque, et ensuite de passer de l'époxy pour ré-étanchéifier. Le problème c'est que son pot d'époxy était un peu vieux et que c'était dimanche donc... il l'a fait aujourd'hui.
Pendant ce temps, de mon côté, j'ai réitéré les opérations d'hier : "dégraisser la partie basse des coques avec éponge et brosse. Passer un petit coup de papier ponce, vite fait, pour permettre au primaire de s'accrocher et après... scotch, rouleau et on badigeonne... " La différence, c'est que cette fois si nous étions deux pour la peinture et c'était nettement pus rapide, sauf quand j'ai dû repasser derrière Didoux, qui doit aller voir l'ophtalmologiste, car il faisait des petits manqués.
Aujourd'hui vu que j'ai plus bossé mon examen que sur le bateau, pour me donner bonne conscience, j'ai embarqué les coussins de notre cabine chambre pour leur donner un peu coup de jeune.
Sinon j'ai aussi trouvé l'énergie de faire des crèpes, Chandeleur oblige, hier soir après notre labeur. Cette semaine, le programme continue car il y a encore des choses à faire mais je vous en reparlerais.
Voilà !
Didoux s'est, dans un premier temps concentré sur le safran et après moultes efforts, il l'a réparé. Je ne serais pas trop dire ce qu'il a fait. Le safran étant tenu sur une tige en aluminium, il a poncé la tige pour enlever les saletés et avec le crique de la voiture l'a remonté... L'important c'est que cela a fonctionné, le safran bouge super bien et il va l'entretenir pour éviter que cela recommence.
Ensuite il avait comme projet de faire les réparations à l'époxy. Il s'agit juste de gratter le bois un peu abimé ou infiltré d'eau pour récupérer une partie saine de la coque, et ensuite de passer de l'époxy pour ré-étanchéifier. Le problème c'est que son pot d'époxy était un peu vieux et que c'était dimanche donc... il l'a fait aujourd'hui.
Pendant ce temps, de mon côté, j'ai réitéré les opérations d'hier : "dégraisser la partie basse des coques avec éponge et brosse. Passer un petit coup de papier ponce, vite fait, pour permettre au primaire de s'accrocher et après... scotch, rouleau et on badigeonne... " La différence, c'est que cette fois si nous étions deux pour la peinture et c'était nettement pus rapide, sauf quand j'ai dû repasser derrière Didoux, qui doit aller voir l'ophtalmologiste, car il faisait des petits manqués.
Aujourd'hui vu que j'ai plus bossé mon examen que sur le bateau, pour me donner bonne conscience, j'ai embarqué les coussins de notre cabine chambre pour leur donner un peu coup de jeune.
Sinon j'ai aussi trouvé l'énergie de faire des crèpes, Chandeleur oblige, hier soir après notre labeur. Cette semaine, le programme continue car il y a encore des choses à faire mais je vous en reparlerais.
Voilà !
samedi 1 février 2014
Primaire
Alors aujourd'hui les choses sérieuses commencent et vous pourrez enfin voir plus concrètement l'avancement des travaux.
Je vais faire comme pour la peinture blanche hier, je vais dégraisser la partie basse des coques avec éponge et brosse. Passer un petit coup de papier ponce, vite fait, pour permettre au primaire de s'accrocher et après... scotch, rouleau et on badigeonne !
Je voulais attendre l'arrivée de Didoux pour qu'il puisse voir les coques et être sûre qu'il n'y a pas besoin d'époxy, mais il a l'air confiant donc j'avance le plus possible et il verra bien demain si j'ai bien fait. Je ne pense pas prendre la mauvaise décision, et puis si j'ai un doute je ne passerais pas le primaire à l'endroit que je veux qu'il vérifie.
Je pars de ce pas et vous ramène des photos de mon travail.
Bon alors je n'ai pas fait comme j'avais prévu. Je n'ai nettoyé qu'une seule coque, je n'ai pas poncé, car après essai je n'ai pas vraiment vu la nécessité de le faire, et je n'ai passé le primaire que sur une seule coque bien entendu. Il faut dire que cela m'a pris environ quatre heures de faire déjà cela, je ne me sentais pas le courage d'en faire plus. Demain je ferais la même chose de l'autre côté, en plus Didoux sera là pour m'aider, quand il aura fini l'époxy et le safran.
Ce sera tout pour aujourd'hui, je voulais faire des cookies pour Didoux et Michel, mais je n'ai plus l'énergie de rien faire. Je vais m'allonger et ne plus bouger jusqu'au repas.
Je vais faire comme pour la peinture blanche hier, je vais dégraisser la partie basse des coques avec éponge et brosse. Passer un petit coup de papier ponce, vite fait, pour permettre au primaire de s'accrocher et après... scotch, rouleau et on badigeonne !
Je voulais attendre l'arrivée de Didoux pour qu'il puisse voir les coques et être sûre qu'il n'y a pas besoin d'époxy, mais il a l'air confiant donc j'avance le plus possible et il verra bien demain si j'ai bien fait. Je ne pense pas prendre la mauvaise décision, et puis si j'ai un doute je ne passerais pas le primaire à l'endroit que je veux qu'il vérifie.
Je pars de ce pas et vous ramène des photos de mon travail.
Bon alors je n'ai pas fait comme j'avais prévu. Je n'ai nettoyé qu'une seule coque, je n'ai pas poncé, car après essai je n'ai pas vraiment vu la nécessité de le faire, et je n'ai passé le primaire que sur une seule coque bien entendu. Il faut dire que cela m'a pris environ quatre heures de faire déjà cela, je ne me sentais pas le courage d'en faire plus. Demain je ferais la même chose de l'autre côté, en plus Didoux sera là pour m'aider, quand il aura fini l'époxy et le safran.
Ce sera tout pour aujourd'hui, je voulais faire des cookies pour Didoux et Michel, mais je n'ai plus l'énergie de rien faire. Je vais m'allonger et ne plus bouger jusqu'au repas.
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