vendredi 4 janvier 2013

Louise Michel

Je voudrais vous faire découvrir, aujourd'hui, une figure de la Nouvelle Calédonie. Une femme, de plus, qui avait du courage et une vision affirmée de la vie !

Louise Michel, née le 29 mai 1830 à Vroncourt-la-Côte, et morte le 9 janvier 1905 à Marseille, alias Enjolras, est une militante anarchiste, aux idées féministes et l’une des figures majeures de la Commune de Paris. Première à arborer le drapeau noir, elle popularise celui-ci au sein du mouvement anarchiste.

Préoccupée très tôt par l'éducation, elle enseigne quelques années avant de se rendre à Paris en 1856. À 26 ans, elle y développe une activité littéraire, pédagogique, politique et activiste importante et se lie avec plusieurs personnalités révolutionnaires blanquistes de Paris des années 1860.
En 1871, elle participe activement aux événements de la Commune de Paris, autant en première ligne qu'en soutien. Capturée en mai, elle est embarquée sur le "Virginie" en août 1873 pour être déportée en Nouvelle-Calédonie. Elle arrive sur l’île des Pins après quatre mois de voyage. À bord, elle fait la connaissance de Henri Rochefort, célèbre polémiste, et de Nathalie Lemel, elle aussi grande animatrice de la Commune. 
Elle reste sept années en Nouvelle-Calédonie, refusant de bénéficier d’un autre régime que celui des hommes. Elle crée le journal Petites Affiches de la Nouvelle-Calédonie et édite Légendes et chansons de gestes canaques. Elle cherche à instruire les autochtones kanaks et, contrairement à certains Communards qui s’associent à leur répression, elle prend leur défense lors de leur révolte, en 1878. Elle obtient l’année suivante l’autorisation de s’installer à Nouméa et de reprendre son métier d’enseignante, d’abord auprès des enfants de déportés, puis dans les écoles de filles.
Elle revient en France en 1880, et, très populaire, multiplie les manifestations et réunions en faveur des prolétaires. Elle reste surveillée par la police et est emprisonnée à plusieurs reprises, mais poursuit inlassablement son militantisme politique dans toute la France, jusqu'à sa mort à l'âge de 74 ans.

Elle demeure aujourd'hui une icône révolutionnaire et anarchiste.

3 commentaires:

  1. alain domi 831/05/2013

    Je l'ai aussi appréciée lors de mes études...c'était un sacré bout de femme....!

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  2. L'anarchiste1/06/2013

    Oui, je vais commander son livre sur les légendes Kanaks... mais as-tu lu un de ses livres ?? Peut être que tu peux m'en recommander un ?

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    1. alain domi 831/06/2013

      Non.... j'ai lu des bouquins sur ce qu'elle a fait mais pas ses bouquins... Désolé

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