Cela fait depuis le 12 août dernier que je ne vous ai pas parlé d'une de mes lectures, cela ne signifie pas que j'ai arrêté de lire mais que je n'avais pas remis mon nez dans une lecture océanienne depuis longtemps.
Je vais donc vous parler d'un livre du Caillou, un livre fort, un livre dur, un livre récompensé.
Ce livre c'est : Chroniques de la mauvaise herbe de Vincent Vuibert.
Ce court roman est la confession d’un jeune de Nouméa, un récit noir, mais pas désespéré, dans lequel le narrateur se fait le
porte-parole d’une jeunesse multiethnique et pluriculturelle. Il parle des oubliés, des inadaptés, des désoeuvrés, ces
adolescents et jeunes adultes à la dérive liés aux problèmes de drogue, de violence, de prostitution.
Les mots utilisés sont justes, les phrases sont fortes, l’humour y est grinçant. C’est un premier roman littérairement
réussi.
Voici ce qu'on peut lire sur cet ouvrage. Alors si je peux reconnaitre que l'écriture est belle, la structure m'a laissé un peu perplexe. J'ai suivi tant bien que mal l'histoire de ce personnage central, Bois-Noir, et des autres, amis, connaissances... Vous dire que je le recommanderais serait mentir, mais ne pas en parler serait lui ôter sa valeur. Car il est rare de trouver des livres sur ce sujet et d'un réalisme gênant.
Vous ne le trouverez surement pas en métropole, mais je voulais tout de même vous faire partager cette lecture qui laisse à réfléchir sur la vie en Nouvelle-Calédonie.
Si vous souhaitez en savoir plus.
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