Nous y revoilà. Et voyons déjà le plan pour se situer :
Comme vous pouvez le voir il y a différentes options. Etant de nature fainiante, je vais commencer par le circuit le plus court et suivre le circuit pédestre que vous pouvez voir en vert.
Le départ se fait de la Maison Célières. Je ne sais pas si vous vous en souvenez, mais je vous en est déjà parlé. Nous avons, avec Didoux, le 26 mai 2013, fait sa visite de nuit et vous pouvez y lire quelques brides de son histoire.
Nous passons donc notre chemin pour tourner à gauche et remonter la rue Bougainville. Au n°1 de cette rue, qui se trouve être le n°51 du circuit, nous pouvons voir une très belle maison : la maison Georget. Celle-ci a été agrandie grâce à une surélévation en bois, qui permis d'établir un commerce au rez de chaussée, ce qui était rare à l'époque. Au n°2 se trouve la maison Quilichini et la maison Mercier. Celles-ci
sont un peu délabrées, ce qui est malheureusement le lot de beaucoup de
maisons coloniales, qui sont soit laissées à l'abandon, soit mal
entretenues. Un peu plus loin deux autres maisons, mais qui non rien de remarquable même si elles, au moins, sont entretenues par leurs propriétaires.
Nous continuons donc en tournant encore à gauche pour prendre la rue Montcalm. A droite au n°15 se trouve la ravissante maison Faivre. Dissimulée derrière un écran de palmiers, nous pouvons apercevoir le porche, l'escalier et la terrasse fermée en 1940. L'avant de la maison est surélevé, tandis que l'arrière est de plein pied. En face se trouve la maison Clovis Boissery.
Nous poursuivons et re-tournons à gauche sur la rue Lapérousse, où se trouve deux petites maisons : la maison Trigalleau et la maison Lallut. Edifiées sur le même plan en 1940, elles possèdent toutes les deux une petite véranda fermée sur l'arrière. Rien d'extraordinaire. Donc nous continuons notre chemin...
Après avoir traversé la route du Port Despointes nous voici à l'angle de la rue de Metz et de Maubeuge. Ici, se trouve la maison Courtot repeinte en blanc avec des volets gris, des couleurs très courantes sur ce type de maison. Par contre juste en face, la maison Theuret offre à tout autre choix de tonalité. Avec une forte influence australienne, avec ses façades pignon et une double toiture décalée, elle met du baume au coeur et du soleil plein les yeux.
C'est sûr que les maisons, suivantes, Chauveau, Terrasson et Thomas font pâles figures et ne tiennent pas la comparaison. Seule la maison de Mr Jean Malignon, construite en 1874, qui fut utilisée par son épouse comme école maternelle et primaire de 1890 à 1943 sort du lot.
Nous tournons de nouveau et passons rapidement, dans la rue de Reims, devant les maisons Chantreux et Chatenay, pour finir dans la rue de Soissons qui clôture ce petit circuit en apothéose. Nous pouvons admirer à cette adresse quatre petites maisons coloniales bâties en 1905 par la société Ballande. Nichées dans un écrin de verdure, elles étaient habitées dans les années 30 par les familles Morendeau, Millot, Caillot et Bouyé.
Pardon, j'allais presque oublier la dernière maison du premier circuit, et cela eut été un fâcheux oubli. Car au n°6 se trouve la maison Charbonneaux qui est la réplique exacte de la Maison Célières sans le soubassement.
Cette maison édifié en 1898 par l'entrepreneur H Gérosa, comporte un corps central flanqué de pavillons aux angles reliés par des galeries persiennées. Ravagée par les flammes en 2009, elle vient d'être entièrement reconstruite à l'identique, témoignant d'une démarche exemplaire de la réhabilitation d'un maison coloniale. C'est une perle et un exemple pour tous les propriétaires de maison du même type.
Ce sera tout pour aujourd'hui et je reviendrais la semaine prochaine sur ce circuit, mais en changeant de couleur. A suivre...
Cool la visite avec toutes ces maisons !!!!!!!
RépondreSupprimerA la prochaine visite, bisous
Je vous en avais déjà montré plein ! Mais avec le guide qu'ils ont fait et le circuit c'est plus facile de vous les montrer.
SupprimerBisous