Je reviens avec l'émission d'Alexandre Hérault avec une deuxième partie consacrée à la Nouvelle-Calédonie. Cette fois-ci, il nous emmène à l’intérieur des terres arides de ce que l’on nommait jadis « la France Australe » à la rencontre de ces arrières-arrières petit-fils des pionniers : les broussards !
Ils composent avec les kanaks la frange la plus authentique de la population de cet archipel unique, véritable mosaïque éthnique au sein du Pacifique sud à quelque 17 000 km de la métropole.
Ce sont les descendants des bagnards installés là par l’administration pénitentiaires très vite après la prise de possession de la Nouvelle-Calédonie par la France en 1853. Ils sont aussi issus de cette population des pionniers, ces aventuriers venus librement, les rêves de fortune plein la tête et vite déçus. Pour les uns la remise en liberté impliquait l’obligation de rester sur cette terre, pour les autres, le retour en France s’est souvent révélé impossible faute de moyens. Dans les deux cas ils ont été obligés de composer avec les tribus mélanésiennes dont le rapport à la terre était très éloigné de toute notion de rentabilité.
Les broussards se sont forgé leur propre culture assez proche de celles des éleveurs australiens voisins, les « Stockmen ». Ont les compare souvent aux cow-boys , dans ces vaste espaces semi désertiques et ces plaines d’élevages qui revêtent, il est vrai, une allure de western.
Ceux que l’ont dit être volontiers rudes et farouches, jaloux de leur indépendance nous reçoivent aujourd’hui dans leur propriété à Boulouparis, loin de la zone urbaine de Nouméa. Le jour du bain et du marquage du bétail.
Cliquez et écouter !
Tata bisous.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire