En métropole aussi ce film a levé beaucoup d'interrogations, de nombreux journaux télévisés et papier se sont penché sur le sujet.
Ainsi il a été écrit : Si l'acteur a su retrouver l'énergie créative qui animait ses premiers films, dans L'Ordre et la Morale, le réalisateur des Rivières pourpres défend
une thèse uniquement à charge contre l'État français et qui ne s'appuie
que sur le témoignage du supergendarme du GIGN Philippe Legorjus. Alors
que Kassovitz affirmait vouloir relancer le débat sans rouvrir les
plaies des Kanaks, son film aura tout de même été interdit en
Nouvelle-Calédonie, preuve que là-bas les feux de cette tragédie sont
mal éteints.
Un article très intéressant, même si il manque aussi de partialité à son tour, de ce journal vous en dira plus ici sur "les mensonges de Kassovitz".
Un autre journal s'interroge sur cette polémique : Quel crédit donner à ces attaques ? Mathieu Kassovitz, qui a travaillé près de dix ans sur le long-métrage, assure qu'il a cherché à être au plus près de la vérité, et à éviter la controverse. Dans un entretien à l'Agence France-Presse, il affirme avoir contacté le général Vidal et Bernard Pons lors de la préparation du film, sans réponse de leur part. "J'ai notamment travaillé à partir de l'enquête de la Ligue des droits de l'homme de 1989, elle-même étayée sur les témoignages des militaires, des Kanaks, de Pons, de Vidal..., explique-t-il. Mon film n'est pas adapté du livre de Philippe Legorjus."...
Quant à Michel Rocard, arrivé à Matignon
après la réélection de François Mitterrand, et chargé à l'époque de
négocier une sortie de crise, il défend également le film, qu'il juge
conforme à la réalité des événements.
Il est dur de se faire une opinion, le mieux est de voir le film ou de l'ignorer.
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