vendredi 25 janvier 2013

La métropole...

Des obligations m'appellent dans l'hexagone donc je vais faire une petite pause d'un mois !
Je vous redonne rendez vous aux environs du 27 février pour de nouvelles aventures en Kanaky.


A bientôt...

jeudi 24 janvier 2013

La robe popinée



Aujourd'hui je vais vous parler chiffon... mais d'un "chiffon" traditionnel ne vous en déplaise !

La robe mission, ou robe popinée en Nouvelle-Calédonie (la popinée étant la femme mélanésienne), est un vêtement féminin porté dans toute l'Océanie.
Il s'agit d'une robe longue et ample sans décolleté mais aux couleurs généralement bariolées. Elle a été imposée par les missionnaires chrétiens venus évangéliser cette partie du monde au XIXe siècle en remplacement des tenues traditionnelles impudiques à leurs yeux.
Les océaniennes se sont peu à peu approprié cette robe qui a pris des tons bariolés. Son port est désormais revendiqué et fait office de costume local. Ainsi en Nouvelle-Calédonie, les équipes féminines de cricket s'affrontent en robe mission d'une couleur différente pour chaque équipe.

mercredi 23 janvier 2013

L'écureuil en Nouvelle-Calédonie

Depuis que je suis arrivée sur la Grande Terre, je suis à la recherche de mon écureuil... mais je ne le trouvais pas. Ma recherche n'était pas très soutenue, mais l'animal est tout de même très malin, il a trouvé à se cacher !
L'écureuil qui est un animal bien européen n'arrivait pas à se fondre dans le décor calédonien, donc il s'est métamorphosé en nautile, qui est un céphalopode tétrabranchial marin très commun dans les eaux autour de l'île. Ce qui explique pourquoi j'ai eu tant de mal à le reconnaître !

En ce moment, vous vous interrogez surement sur ma santé mentale, ou sur les doses de punch que je peux boire à l'apéritif ?! Mais vous vous trompez. Je me porte bien et ma dose d'alcool est plus que raisonnable. Je faisais allusion tout simplement à ma banque et à la Banque de Nouvelle Calédonie. Ce petit détail peut vous sembler insignifiant, mais quand on s'interroge pour ouvrir un nouveau compte bancaire, c'est une recherche des plus logiques. Et je suis fidèle à ce petit mammifère depuis des années, il va donc falloir que je m'adapte à sa métamorphose plutôt originale, mais qui me semble très avantageuse selon moi.

Un post pas très intéressant, ou plutôt très banal, mais qui vous parle de la vie au quotidien d'une personne qui doit envisager son installation avec les démarches que celle-ci impliquent bien entendu !

mardi 22 janvier 2013

Les squats

L’urbanisation grandissante de la population calédonienne ne constitue pas la moindre des mutations de ce pays en gestation. Ce phénomène s’accompagne toutefois de fortes inégalités sociales en particulier dans les modalités de logements.
Ainsi, des "bidonvilles", appelés squats, apparaissent-ils depuis une trentaine d’années dans le paysage urbain de la capitale, le Grand Nouméa, et accueille aujourd’hui plus de 8000 personnes dans une agglomération d’environ 160 000 habitants (TNS, 2008). Pour l'aménageur, ces squats ne sont pas sans constituer un défi dans la résolution du décalage qu'il existe entre l'urbanité et la tradition mélanésienne, et plus largement océanienne.

La migration des populations vers la région du grand Nouméa répond à une logique complexe qui ne saurait se résumer au simple facteur économique. Certes, ce dernier joue un rôle déterminant dans l’arrivée en ville des populations rurales, cependant, il a été observé l’importance que les facteurs sociaux occupent dans les choix de migration. Aborder la thématique de la migration nécessite de comprendre à la fois les facteurs qui poussent les populations rurales et notamment les Kanak, qui représentent plus de la moitié de la population des Squats, à quitter l’environnement tribal pour la ville et aussi le type d’attraction que celle-ci exerce sur elles. La tribu, comme on la retrouve en milieu rural, constitue un environnement social fortement réglé par les structures et les pratiques coutumières. Organisée autour du chef de tribu, qui anime et gère la vie interne du clan tout en le représentant à l’externe, ainsi que d’un conseil des anciens, qui s’occupent des affaires intérieures à la tribu, on retrouve un certain nombre de famille descendants d’un ancêtre commun. Le degré de parenté entre les individus du clan, leur sexe ainsi que leur âge sont trois éléments à la base de rapports sociaux hiérarchique bien définis et particulièrement contraignants. Il a été rapporté à travers plusieurs études et entrevues avec des Kanaks qui ont choisit d’émigrer à Nouméa, la forte pression sociale qui pèse sur les individus du clan et les intenses tensions interpersonnelles qui surviennent régulièrement au sein de la tribu. Ainsi, « la dimension conflictuelle des relations d’alliance, de co-résidence et même des réattributions foncières (…) suscite fréquemment le départ des chefs de familles vers Nouméa qui apparaît comme une alternative aux destinations traditionnelles », elles aussi étant soumises aux mêmes règles sociales.
Ce mouvement est exacerbé par ... le certain « anonymat » que la ville offre représente pour certains et en particulier les femmes et les jeunes une possibilité de s’affranchir des responsabilités qui pèsent sur eux en milieu rural. L’image que la ville de Nouméa symbolise en termes d’amélioration des conditions et de la qualité de vie est sans aucun doute un facteur prépondérant dans l’exode rural. Enfin la scolarité des enfants est aussi un des facteurs important qui pousse les parents à venir en ville de même que la présence d’un noyau familial déjà bien ancré en ville.

Les premiers squats, ont fait leur apparition au cours des années 70. La très grande majorité des squats sont installés sur des terrains appartenant au domaine public. Ils sont composés d’un certain nombre de constructions, communément appelées cabanes et accueillant généralement une famille, ainsi que parfois des hébergés. Ces quartiers sont répartis de façon irrégulière dans la ville et « sont installés dans des enclaves volontairement protégées ou isolées du reste de Nouméa; ils sont, en effet, presque systématiquement établis sur le versant des collines qui tournent le dos à la ville, ou encore au creux des vallées où ils ne sont guère visibles ». Les squats sont la résultante de plusieurs facteurs qui s’influencent mutuellement. À l’origine, c’est un facteur culturel qui a contribué à leur développement : le lien très étroit qui uni les Kanaks à la terre. C’est selon cette relation que les premiers Kanaks, installés de façon permanente en ville depuis la levée du régime de l’indigénat et habitant généralement des logements ouvriers, ont cherché à s’aménager une parcelle vivrière sur un terrain vacant. Cette parcelle était bien souvent accompagnée d’une cabane destiné à stocker le matériel de culture et à l’occasion à accueillir des parents originaire de la Tribu. La pénurie et l’inadéquation des logements aux modes de vie auxquels la population Kanak est habituée, est l’élément principal qui est venu pérenniser ce type d’implantation urbaine. Cela explique le « glissement [qui s’est opéré] des quartiers formels vers les zones d'habitat spontané » et leur multiplication. Ce processus de construction d’un squat semble aujourd’hui ne plus être d’actualité. En effet, aujourd’hui, l’étape agricole a été abandonnée au profit d’une installation directe et définitive sur le terrain du squat. En effet, les conditions et la qualité de vie recherché à travers l’exode rural n’est pas toujours au rendez. Outre les problèmes liés au marché de l’immobilier, le marché de l’emploi n’est pas aussi favorable aux nouveaux venus. Le taux de chômage touche particulièrement la population Kanak qui présente souvent une faible qualification et qui est ainsi cantonnée aux emplois précaires. Néanmoins, il a été mis en évidence à travers certaine études que l’installation dans le Squat découle en partie du choix de retrouver un mode de vie qui se rapproche de la vie tribale. Pour certain, la « déshérence sociale » que la ville représente se manifeste dans la volonté de retrouver un semblant de structure et de pratiques coutumières. Ainsi, les squats peuvent être d’une certaine façon qualifiés de nouvel espace identitaire. Aussi, malgré la précarité de l’installation, les avantages sont relativement nombreux à la vie dans ces quartiers d’habitat spontané et il est parfois ainsi difficile d’opérer un relogement des populations de squatteurs qui refusent de quitter l’environnement du squat auquel ils sont habitués pour des logements dont ils dénoncent l’inadaptation à leur mode de vie...

Article de François Serve, avec le concours de Romain Rastoin, Florian Wolf, et Emmanuel Pion

Si vous souhaitez lire l'intégralité de cet article très riche, que j'ai dû abréger, voici le lien.

lundi 21 janvier 2013

Le chemin kanak...

Dans la conception kanak du monde, le végétal est une valeur fondamentale. Chaque plante possède un sens, une fonction, un statut. Ce savoir immense que détenait les ancêtres nourrit chacun d'entre nous aujourd'hui et se transpose dans le chemin kanak (au centre culturel Tjibaou) : parcours végétal initiatique évoquant le mythe fondateur du premier homme, Téa Kanaké. Cette légende est évoquée en 5 étapes : l'origine des êtres, la terre nourricière, la terre des ancêtres, le pays des esprits et le renaissance.

Cette légende nous dit ...

A l'aube du monde, la lune déposa sa dent sur un rocher qui émergea de l'océan des origines. Sous l'effet de ses rayons, la dent se décomposa. Dés lors apparurent les premiers êtres vivants : ceux qui restèrent sur le rocher se transformèrent en lézards, ceux qui glissèrent dans l'eau devinrent anguilles et serpents. De ces êtres primordiaux naquit Téâ Kanaké.
Né ignorant de tout, Téâ Kanaké demanda aux esprits de lui transmettre ce qu'il devait savoir pour vivre sur terre : les magies des pierres et des herbes, le travail des champs, et la connaissance des plantes. Alors il cultiva les ignames et fit pousser les taros, et il planta les coleus, qui, depuis ce temps, protège les jardins.
Les esprits apprirent à Téâ Kanaké la vie en société, il échangea donc les premières ignames et construisit sa case. Il planta le pin colonnaire qui délimite les lieux sacrés et tabous, et énonça la première parole.
Afin de tout savoir sur la vie des hommes, Téâ Kanaké décida de connaitre la mort, et il entra dans le banian qui est le corps des esprits. Par ses racines qui pénètrent aux pays souterrains, il visita le pays des morts et, en ce ventre maternel, il se transforma.
Comme les rejets qui renaissent d'un tronc coupé, Téâ Kanaké, porteur de la continuité de la parole, traversa la roche percée, symbole de la renaissance. Et naquit de nouveau.

dimanche 20 janvier 2013

Un artiste adopté

Je voudrais vous parler d'un coup de coeur : Aimé NANGARD.

Né à Port-Vila (capitale du Vanuatu), Aimé vit en Nouvelle-Calédonie depuis plus de quarante ans. Le Caillou est devenu son pays d'adoption. Par son environnement et son métissage (mélanésien, japonais, indonésien et européen), l'artiste est au confluent de 2 cultures : L'une mélanésienne (collective, traditionnelle), l'autre contemporaine (individuelle, nouvelle technologie).
Ce n'est quand l'an 2000 que l'artiste se décide à vivre pleinement sa passion. Il affine sa technique, travaille sa palette et prend confiance en lui. Il exposera pour la première fois en 2001, après cela les expositions s'enchaîneront. Animé d'un élan créatif, il mixe les techniques, mélange les cultures, joue avec une palette de couleurs vives et originales.
Il aimerait faire une école d'art et transmettre un jour sa passion aux enfants. Pour lui, chaque toile est une aventure, et la peinture a quelque chose de magique. Il peint et dessine principalement à l'acrylique, sur toile, papier ou bois. Les thèmes sont variés : les maisons calédoniennes, l'art du pacifique, la femme, les fonds marins, les animaux, les fleurs, les images pieuses...


Je vous invite à découvrir son travail ici.

vendredi 18 janvier 2013

Le vendredi... c'est poisson !

Alors en Nouvelle-Calédonie, quand vous souhaitez manger du poisson, mieux vaut être sûr de sa provenance car il y a un risque.... La gratte !

Le terme "gratte" est employé en Nouvelle-Calédonie, mais sa dénomination savante est "ciguatera". La ciguatera est transmise à l'homme par la consommation de certains poissons des récifs et lagons. Elle affecte la plupart des régions maritimes tropicales à récifs coralliens.
Son origine est simple : Les édifices de coraux tués par divers phénomènes (pollution, élévation de la température, etc.) sont colonisés par des algues qui sont des hôtes pour des micro-organismes : les dinoflagellées, qui génèrent des toxines. La principale toxine de la ciguatera est la ciguatoxine.
Ainsi les poissons herbivores, comme le poisson chirurgien et les mangeurs de corail comme le poisson perroquet, consomment les toxines qui suivent la chaîne alimentaire. Et elles se concentrent alors dans les grands poissons carnivores tels que les murènes , carangues, mérous et barracudas.
L'amateur de poissons est en bout de chaîne. Donc...

jeudi 17 janvier 2013

Notre conseil lecture...


Pour mon anniversaire, Didoux m'a offert ce livre fantastique ! Alors je ne l'ai pas encore fini car cela fait seulement 2 jours qu'il est en ma possession, et je travaille quand même mes cours, mais pour l'instant, je le trouve... Enfin il est possible de le trouver en métropole, donc si vous voulez découvrir un nouvel écrivain, n'hésitez pas !

Vaste fresque évoquant la Nouvelle Calédonie. Il porte la version des Kanaks eux-mêmes, racontant leur histoire à travers le XX° siècle. Le récit s’appuie à la fois sur des regards qui pourraient paraître contradictoires : une vision traditionnelle de la société de la Coutume, une vision politique assumée indépendantiste et marxiste et une vision profondément féministe. Ce roman intègre à tout cela l’univers du conte kanak, avec sa morale, ses côtés magiques et sa poésie. Océanien, il cherche à unir toutes ces courants de vie et de pensée. La trame très originale du roman se décline à travers la vie de celle qui n’est d’abord qu’une petite fille, Tâdo, mais aussi à travers les vies des différentes parties de sa parentèle au sens le plus large et le plus précis. Ces vies sont interdépendantes par le fonctionnement de la tribu et de la pensée Kanak. Ces vies sont aussi incluses dans l’histoire du pays, dans ses drames et dans celle du monde contemporain et de ses grandes inquiétudes, comme celles qui touchent l’écologie.

mercredi 16 janvier 2013

Nouméa

Je reviens sur le sujet ... pour vous en faire découvrir un peu plus !

En visitant Nouméa vous passerez l'Orphelinat, la Vallée des Colons ou encore Montravel, autant de noms évocateurs de l'histoire du pays, tout comme son surnom : la Ville Blanche ! La ville "sans charme" n'est pas sans histoire. Cette histoire l'a vu s'agrandir à tel point que l'agglomération totalise la surface de vingt arrondissements parisiens. La ville est très étendue environ 15 km à vol d'oiseau entre le quartier de la Rivière Salée et l'Anse Vata. Sans oublier de préciser qu'elle abrite la moitié de la population du pays. Ces chiffres vous permettent, j'espère, d'appréhender un peu plus Nouméa.

Mais cela ne reflète qu'une part de la réalité. Car cette capitale qui offre tout ce qu'une commune est en droit de posséder, tels que administrations municipales et territoriales, banques, postes, agences de voyage, boutiques, cafés, musées et lieux de culte, ne montre rien de trépidant dans ses rues et malgré une circulation parfois dense, la population se croise sans bousculade !

Je ne veux tout de même pas tout lui ôter, et il est juste de dire qu'il se dégage une atmosphère propre à sa communauté "plurielle". La mixité permet de passer du sushi aux nems et du steak frites au banh bao, ou encore de la robe missionnaire à la mini jupe et du short au costume trois pièces, ou de la tour d'immeuble HLM au parc forestier couvrant près de 30 hectares.
C'est cela aussi Nouméa : une ville aux milles facettes !




 

mardi 15 janvier 2013

Wake up and live...

En ce jour spécial, je voudrais juste vous livrer ce message de Bob Marley qui date de 1979.




Wake up and people live,
Wake up and live !
Wake up and live y'all, 
Gets open, wake up and live ! 

Life is one big road with lots of signs, 
So when you riding through the ruts, don't complicate your mind.
Flee from hate, mischief and jealousy ! 
Don't bury your thoughts, put your vision to reality, yeah ! 

Together now : 
Wake up and live, 
Wake up and live, 
Wake up and wake up and live, yeah ! 
Wake up and live y'all ! 

Rise mighty people, mighty people, yeah ! 
There's work to be done, 
So let's do it, little by little.
Rise from your sleepless slumber, sleepless slumber !
We're more than sand on the seashore, 
We're more than number. 

Wake up and live y'all ! 
Wake up and live ! 
Wake up and live y'all ! 
Wake up and live !

Feelin', feelin', feelin', feelin', feelin', feelin', feelin', feelin' !

One, one cocoa full a basket, 
Whey they use you live big today, tomorrow you buried in a casket. 
One, one cocoa full a basket, 
Whey they use you live big today, tomorrow you bury in a casket. 

Together now : 
Wake up and live, 
Wake up and live, 
Wake up and wake up and live, yeah ! 
Wake up and live now ! 
Wake up and live!  
Wake up and live now ! 
Wake up and live !
Wake up and live now !
Wake up and live !

lundi 14 janvier 2013

Goro, le domaine de Didoux

Vale Nouvelle-Calédonie, anciennement Goro Nickel est une entreprise d'extraction de minerai et de production de nickel et cobalt, située dans le sud de la Nouvelle-Calédonie. Cette entreprise a été créée afin d'exploiter le gisement du plateau de Goro.

Pour cela, une mine à ciel ouvert a été creusée, et un complexe de production de nickel et un port dans la baie de Prony ont été construits. Le démarrage progressif du complexe minier et industriel a débuté en 2010, avec une production à pleine capacité prévue en 2013.
Ce projet très important à l'échelle du territoire (2 500 emplois directs ou indirects, soit 5 % de la population active, et l'équivalent de 10 à 12 % du produit intérieur brut annuel du territoire) a subi de nombreux avatars. Prévue à l'origine en 2004, l'ouverture a été repoussée en raison de nombreux problèmes politiques, environnementaux et économiques. Ainsi, la construction du site a nécessité la destruction de sept hectares de forêts primaires sans accords gouvernementaux, ni avec les tribus locales ... et le site se situe au bord du lagon sud, exposé aux éventuels cyclones.

L'usine hydrométallurgique doit permettre de traiter de la « terre rouge » (ou latérite) comprenant des taux de nickel inférieurs à seulement 2 % grâce à un procédé récent de lixiviation par acide sulfurique à 60 bars de pression. Ce procédé de traitement chimique de la latérite génère des effluents contenant notamment du cadmium, du chrome VI et du nickel, ainsi que des résidus solides, en particulier du sulfate de calcium (gypse). La société Vale Inco a prévu de rejeter les effluents directement dans le lagon calédonien au moyen d'un émissaire. Ce dernier point a été l'objet d'une vive opposition de la part des associations environnementales et d'une partie des riverains confrontés à une pollution du milieu naturel, dont les conséquences réelles sur la santé et l'environnement restent incertaines dans la mesure où le procédé hydrométallurgique n'a encore jamais été industrialisé dans des conditions similaires. Face à cette fronde, Vale s'est engagée à respecter les normes de rejet en vigueur au niveau international et à mesurer régulièrement les taux de substances toxiques ou dangereuses à proximité de ses installations de rejets (notamment, le tuyau de diffusion des effluents). Vale a par ailleurs programmé une réhabilitation complète des sites miniers, avec l'utilisation d’espèces locales endémiques...


Malgré la beauté de cette photo (dont je ne suis pas l'auteure)... cela laisse perplexe sur l'empreinte de l'homme sur la Nature !

dimanche 13 janvier 2013

La coutume...

La tradition mélanésienne accorde une grande importance aux marques de respect ritualisées. La plus connue est ce qu'on appelle la "coutume", ou geste coutumier. C'est une manière de vivre, un code des relations sociales comme il en existe chez tous les peuples du monde. Ceci se traduit par un échange de dons et contre-dons qui accompagne l'échange de paroles.

Les "rassemblements coutumiers" marquent les temps forts de la vie sociale kanak tel que la célébration des ignames nouvelles, les mariages, les naissances ou les deuils. Faire la coutume c'est rentrer dans une relation précise avec un individu ou un groupe à un moment et à un lieu donnés, dans le respect de sa culture. C'est se reconnaître l'un l'autre.

Le visiteur étranger est invité à faire preuve de ce respect lorsqu'il se rend en milieu traditionnel. Il est d'usage, lorsque l'on va dans une tribu (pour répondre à une invitation ou visiter un site) d'annoncer sa visite aux autorités coutumières : le "petit chef". La chefferie est souvent situé à côté de la chapelle ou de l'école du village.

Il convient aussi d'offrir un présent au chef, ou à l'hôte: les objets traditionnels sont "la monnaie kanak" et l'igname. La monnaie n'a rien à voir avec l'argent mais se rapporte à une "valeur" symbolique, et l'igname, tubercule sacré, est au coeur de la coutume, symbole de virilité et d'honneur. Sinon on peut également offrir un paquet de cigarettes ou du tabac, un billet de 500 ou 1000 fcp, du riz ou des vivres, posés sur un manou (coupon de pagne de tissu coloré) ou un T-shirt (de votre pays de préférence). Mais la valeur du don n'a pas d'importance, c'est le geste qui compte. On accompagne ce geste de paroles simples pour remercier l'hôte de son accueil.

Ceci est un geste de savoir vivre traditionnel qui est toujours très présent en Nouvelle-Calédonie et qui ouvre bien des portes.



samedi 12 janvier 2013

... retard !

La liberté est toujours une illusion !?

Je crie que je suis excessivement libre mais ma liberté a ses limites.
Autant je suis libre de penser tout mon soûl, mais je ne suis pas "libre de mon temps". Pour cela, il faudrait que je sois libre de pouvoir allonger mes journées et d'utiliser plus d'heures qu'une journée en possède réellement. Ma liberté doit composer avec un élément immuable qui est le temps, et les limites qu'il nous impose. Donc ces derniers jours, je n'ai pas eu la liberté d'écrire car mon temps fut trop court pour cela !

Je voudrais me rattraper mais le temps, qui est passé, ne se rattrape pas. Cela serait illusoire de le penser et donc une perte de temps que de courir après une telle chimère. Nous devons simplement accepter le fait que le temps est maître de tout !

Sauf que je peux prendre ma revanche. Car j'ai le temps d'être libre, libre d'user de mon temps, et libre de choisir et de décider face à une arborescence de possibilités, que le temps m'offre. Donc, plutôt que de m'arrêter à l'obstacle éventuel que peut être le temps, j'essaye de le voir comme un moyen. Un moyen de réaliser plus de choses, que je suis libre de faire, et de prendre mon temps pour élargir ma liberté de pensée !

vendredi 11 janvier 2013

jeudi 10 janvier 2013

mercredi 9 janvier 2013

mardi 8 janvier 2013

Les langues kanak


28 langues kanak sont encore parlées en Nouvelle-Calédonie et font partie de la famille austronésienne du groupe océanien :
le drehu, le kwényï, le numèè, le drubea, le tayo l’ajië, le arhö, le arhâ, le 'ôrôê, le neku, le sishëë, le paicî, le cèmuhî, le nengone, le xârâcùù, le xârâgurè, le méa, le tîrî, le iaai, le fagauvea, le pije, le fwâi, le nemi, le jawe, le caac, le nyelâyu, le nêlêmwa, le nixumwak, le yuanga, le pwapwâ, le pwaamei, le bwatoo, le haeke, le haveke, le hmwaeke, le hmwaveke, le vamale.
Ces langues, qui sont des langues de tradition orale, ne sont pourtant pas absentes de la littérature écrite. Mais malgré tout quelques-unes de ces langues sont considérées comme mortes, ou moribondes, n'ayant plus ou peu de locuteurs. Pour un certain nombre de ces langues, il n'existe pas de graphie ou d'orthographe standard, celle-ci faisant parfois l'objet de controverse.

Une Académie des langues kanak prévue dès 1998 par les accords de Nouméa a ainsi été créée.
« Les langues kanak sont, avec le français, des langues d'enseignement et de culture en Nouvelle-Calédonie. Leur place dans l'enseignement et les médias doit donc être accrue et faire l'objet d'une réflexion approfondie. Une recherche scientifique et un enseignement universitaire sur les langues kanak doivent être organisés en Nouvelle-Calédonie. L'Institut national de langues et civilisations orientales y jouera un rôle essentiel. […] Une Académie des langues kanak, établissement local dont le conseil d'administration sera composé de locuteurs désignés en accord avec les autorités coutumières, sera mise en place. Elle fixera leurs règles d'usage et leur évolution »
— article 1.3.3 desdits accords.

lundi 7 janvier 2013

Une envie de culture

Depuis mon arrivée, j'ai le projet d'aller visiter un lieu qui m'interpelle aussi bien pour son architecture que pour son symbole : le Centre culturel Tjibaou.

Dernier des grands travaux entrepris sous l'ère Mitterand, le centre a ouvert ses portes en 1998 après 3 ans de travaux. Il constitue, tant par la qualité de son architecture signée Renzo Piano, que par l'ambition de son équipe, l'un des plus importants ensemble culturel du Pacifique Sud.

Son architecture est une synthèse réussie de la tradition mélanésienne et des techniques contemporaines. 10 grandes cases de bois et de verre sont alignées le long d'une allée centrale bordée de pins colonnaires (à la manière d'un village traditionnel) et surplombent de discrets bâtiments horizontaux  de bétons et de verre, noyés dans la végétation. Trois cases traditionnelles représentants le Nord et le Sud de la Grande Terre et les îles Loyauté leur tiennent compagnie.
Ce site se trouve entre lagon et lagune (à deux pas de chez Michel), sur la presqu'île de Tina, à l'endroit même où Jean-Marie Tjibaou avait organisé en 1975 le premier festival Mélanésia 2000. "Anciens" kanaks et paysagistes ont dessinés un jardin fabuleux traversé par un "chemin kanak", qui permet de découvrir les liens de la tradition mélanésienne avec la terre, la mer et les plantes.

Ce centre est avant tout un lieu symbolique, car c’est dans le cadre des accords de Matignon, qu’à la demande de Jean-Marie Tjibaou, il a été convenu entre les partenaires (ETAT - FLNKS - RPCR) de créer l’Agence de développement de la culture kanak (ADCK), établissement public d'Etat, qui avait pour missions initiales : de valoriser le patrimoine archéologique et linguistique kanak ; d’encourager les formes contemporaines d’expression de la culture Kanak, en particulier dans les domaines artisanal, audiovisuel et artistique ; de promouvoir les échanges culturels, notamment dans la région Pacifique Sud ; et de définir et conduire des programmes de recherche. Outil privilégié de l’ADCK, il est un lieu d’affirmation identitaire et un espace de rencontre et de création culturelle.

J'espère le visiter dans la semaine... soyez à l'affût des photos sont à venir !!

dimanche 6 janvier 2013

L'univers de Pépère

Comme vous le savez déjà, notre maison est au chantier et bientôt "en chantier". Donc pendant ce laps de temps, nous sommes hébergés chez le père à Didoux : Pépère, de son vrai nom Michel.

Je désirais vous parler de son "Univers" très poètique et burlesque. Je pense qu'il est surement très difficile de voir la poésie que dégage son logement, mais avec mes yeux, j'y ai vu la magie ! Disons que c'est un monde à part, un monde qui lui est propre et qui a nul part son pareil.
La vision de Michel est très pragmatique dans l'aménagement de son lieu de vie, mais il en a oublié la logique. Mais je trouve merveilleux tous les aménagements dont il a affublé l'appartement, et surtout la terrasse qui est sa pièce principale.

Quand vous arrivez sur ce balcon, vous êtes submergés... vos yeux ne savent où se poser ! Pour moi, toute la beauté de cet arrangement est le chassé-croisé des fils de pêche qui ont, envahi l'espace et, toutes les utilités possibles et inimaginables. Cela va du traditionnel fil pour sécher le linge au plus burlesque, comme les suspensions d'objets qui volent à portée de main !

Pour finir ce tableau, je dirais que Michel est une personne qui vit sur sa planète... et qu'il porterait très près bien le surnom : Le Bienheureux. Je conclurais en citant Joseph Folliet qui disait :

"Bienheureux celui qui a appris à rire de lui-même: il n'a pas fini de s'amuser !"

samedi 5 janvier 2013

Les Nouvelles Calédoniennes à ce jour

Je voudrais juste revenir sur notre amie Freda, car j'ai conté le début de l'histoire mais pas la fin. Donc la voici...

"Freda a donné le tournis et des sueurs froides à Météo-France : la trajectoire du phénomène telle que les prévisionnistes l’avaient envisagée le matin du jeudi 3 janvier n’était plus valable en début de soirée. Dans un premier temps, ils faisaient décrire à la dépression un quasi-demi tour dans la zone d’influence de la Calédonie. Mais une nouvelle carte la faisait définitivement s’éloigner au sud le soir."
Ceci fut un peu confus ! Mais le bilan est heureux pour nous. Le bateau se porte bien et sur Nouméa les fortes pluies n'ont pas causés de dégâts majeurs... mais voilà, tout le monde n'est pas aussi chanceux, en voici quelques exemples...

Les titres du jour sur le quotidien Les Nouvelles Calédoniennes :
"Freda : 2 morts et 2000 sinistrés"
"Le pays en zone inondable". La moindre rivière ou le moindre cours d’eau présente un risque d’inondation. Ce qui signifie que la Grande Terre est gorgée de zones plus ou moins dangereuses.
"On l'a échappé belle". Deux jours après le passage de la dépression Freda, le maire de Thio a reçu la visite de la présidente de la province Sud. Une occasion de faire part des doléances financières et des besoins de la commune pour panser ses plaies. La RP 4 reste coupée.
"Trois tribus toujours sans eau". A Koné, Freda aura occasionné une montée des eaux spectaculaire dans la nuit de mercredi à jeudi. Si aucune victime n’est à déplorer, de nombreuses routes communales sont détériorées, et trois tribus seront privées d’eau encore quelque temps.

Donc nous pouvons relativiser. Mais tout ceci est minime, si l'on pense à La Réunion ou au cyclone Evan au Samoa.

vendredi 4 janvier 2013

Louise Michel

Je voudrais vous faire découvrir, aujourd'hui, une figure de la Nouvelle Calédonie. Une femme, de plus, qui avait du courage et une vision affirmée de la vie !

Louise Michel, née le 29 mai 1830 à Vroncourt-la-Côte, et morte le 9 janvier 1905 à Marseille, alias Enjolras, est une militante anarchiste, aux idées féministes et l’une des figures majeures de la Commune de Paris. Première à arborer le drapeau noir, elle popularise celui-ci au sein du mouvement anarchiste.

Préoccupée très tôt par l'éducation, elle enseigne quelques années avant de se rendre à Paris en 1856. À 26 ans, elle y développe une activité littéraire, pédagogique, politique et activiste importante et se lie avec plusieurs personnalités révolutionnaires blanquistes de Paris des années 1860.
En 1871, elle participe activement aux événements de la Commune de Paris, autant en première ligne qu'en soutien. Capturée en mai, elle est embarquée sur le "Virginie" en août 1873 pour être déportée en Nouvelle-Calédonie. Elle arrive sur l’île des Pins après quatre mois de voyage. À bord, elle fait la connaissance de Henri Rochefort, célèbre polémiste, et de Nathalie Lemel, elle aussi grande animatrice de la Commune. 
Elle reste sept années en Nouvelle-Calédonie, refusant de bénéficier d’un autre régime que celui des hommes. Elle crée le journal Petites Affiches de la Nouvelle-Calédonie et édite Légendes et chansons de gestes canaques. Elle cherche à instruire les autochtones kanaks et, contrairement à certains Communards qui s’associent à leur répression, elle prend leur défense lors de leur révolte, en 1878. Elle obtient l’année suivante l’autorisation de s’installer à Nouméa et de reprendre son métier d’enseignante, d’abord auprès des enfants de déportés, puis dans les écoles de filles.
Elle revient en France en 1880, et, très populaire, multiplie les manifestations et réunions en faveur des prolétaires. Elle reste surveillée par la police et est emprisonnée à plusieurs reprises, mais poursuit inlassablement son militantisme politique dans toute la France, jusqu'à sa mort à l'âge de 74 ans.

Elle demeure aujourd'hui une icône révolutionnaire et anarchiste.

jeudi 3 janvier 2013

Chao Men

Non, il n'est pas nécessaire de me dire "A tes souhaits" ! Car je suis en train de vous parler nourriture.

Hier soir, nous sommes aller manger dans un petit restaurant "pittoresque" du centre de Nouméa et j'ai dégusté un très bon plat, non pas local mais tahitien. Alors je vous explique : Le Chao Men ou Show Mein est un plat complet chinois qui a fini par devenir un plat tahitien. C'est un mélange de nouilles jaunes, de légumes croquants, de deux viandes et de crevettes fraîches, ou autres. Le principe est de tout couper et cuire à l'avance et de tout assembler à la fin.

Les ingrédients pour 4 personnes :
1 paquet de nouilles chinoises jaunes
2 blancs de poulet
2 côtes de porc échine (ou de veau)
24 grosses crevettes
2 oeufs frais 200g de chou chinois
3 carottes
2 navets (si vous pouvez)
1 branche de céleri (si vous aimez)
100g de haricots verts frais
1 gros oignon
2 gousses d'ail 1
 botte de coriandre et quelques ciboules (ou oignon vert)
Sauce de soja
10 cl de bouillon de poulet
Huile de sésame
Facultatif mais vivement conseillé : un morceau de gingembre, un piment frais, 100g d'un mélange de champignons noirs, pousses de bambou, mini-épis de maïs.

La préparation :
Le défi de ce plat est de bien s'organiser pour que tout soit bien chaud ensemble à la fin. C'est pour cela qu'il est plus facile de le faire dans un wok. Hydratez les champignons noirs (10mn dans l'eau) Coupez en lanières (ou bâtonnets) les carottes et les navets, les haricots verts et le céleri en dés. Emincez l'oignon, l'ail et rapez le gingembre (même quantité d'ail et de gingembre) et émincez le piment (pour que ça ne pique pas trop, retirez les graines). Tapissez légèrement la poêle d'huile (feu moyen) et jetez-y tous ces légumes plus éventuellement les champignons noirs, pousses de bambou et épis de maïs. Une dizaine de minutes suffiront, il faut que les légumes soient cuits mais croquants. Réservez l'ensemble dans un récipient. Faites sauter rapidement les crevettes, 3mn pas plus puis réservez aussi. Sans nettoyer la poêle, versez le bouillon de poulet et 2 cuillères à soupe de sauce de soja. Jetez dedans le chou coupé en petits morceaux et laisser cuire 10 minutes. Rajouter le chou en l'égouttant (garder le jus dans la poêle) aux autres légumes cuits dans le récipient. Rajouter dans la poêle avec le bouillon qui reste une cuillère à café rase d'huile de sésame et jetez-y le blanc de poulet et la viande coupés en petits morceaux. Laissez cuire 10mn à feu vif et réservez en égouttant dans un autre récipient. Gardez le jus dans un bol, nettoyez la poêle et faites une omelette avec les deux oeufs. Coupez l'omelette en petites lanières et réservez aussi. Faites bouillir une grande quantité d'eau salée puis jetez y le paquet de nouilles jaunes. Attention pas trop longtemps (3mn maxi) puis égouttez les pâtes. Remettre le bouillon dans la grande poêle et faites-y revenir les pâtes 30 secondes. Disposez les pâtes dans un plat de service. Faites revenir rapidement la viande et les légumes réservés tous ensemble (3mn max) puis mélanger aux nouilles jaunes. Arrosez de sauce de soja (une ou deux cuillers à soupe) et parsemez de coriandre fraiche et ciboule émincées. C'est prêt !

Bon appétit.

mercredi 2 janvier 2013

Bonne Année... 2013

Dans un premier temps, je voudrais vous souhaiter une bonne année pleine de bonnes nouvelles.

En ce qui nous concerne cela commence bien, puisque Freda a maigri un peu et s'est changée en tempête tropicale. Voici le dernier bulletin pour vous donner une idée de la situation :
Freda durant ces dernières 24h s'est totalement affaibli pour passer du stade de cyclone tropical à celui de tempête tropicale (proche de la dépression tropicale, si vents sur 1 minute inférieurs à 64 km/h). Le cissaillement vertical du vent présent dans la zone où il a évolué aura eu raison de lui. Freda a maintenant des vents sur 1 minute de 65 km/h, des rafales à 84 km/h et une pression estimée en son centre de 996 hPa. Il se situe à 100 km à l'ouest de Poum et à 425 km au nord-ouest de Nouméa, Nouvelle Calédonie, tout en ayant suivi une trajectoire à l'est sud-est ces dernières 6h à la vitesse de 15 km/h FREDA devrait légèrement s'affaiblir tout en longeant la côte ouest de la Nouvelle Calédonie. Concernant les effets de FREDA sur la Nouvelle Calédonie  : selon Météo France Calédonie les vents vont atteindre en général 50 à 60 km/h mais les rafales dépasseront souvent les 100 km/h. Les directions sont variables, secteur est à nord-est au sud de la dépression, ils tournent au secteur nord puis nord-ouest à l'arrière. De fortes pluies sont encore attendues avec des cumuls importants d'ici la fin de la nuit. Elles devraient se renforcer sur l'ouest et le sud cet après midi et surtout la nuit prochaine. 
Pré-alerte cyclonique en cours pour la Nouvelle Calédonie et alerte cyclonique orange pour Belep.

Donc nous allons avoir quelques journées pluvieuses et cela reviendra à la normale ! Une première bonne nouvelle pour cette nouvelle journée de cette nouvelle année...