samedi 30 novembre 2013

La visite du jour

Cela fait un certain temps que je ne vous ai pas présenté un de nos visiteurs. Aujourd'hui nous avons eu la chance d'avoir une petite visiteuse qui s'est fait docilement attrapée dans nos "filets".
Elle est toute mignonne, toute petite (elle doit faire la taille de mon ongle) et totalement inoffensive. Alors elle ne m'a pas donné son nom, je sais seulement que c'est une méduse et vous vous doutez bien que malgré sa petite taille je n'ai pas mis le doigt dans le verre pour voir si elle me causerait de vives brulures. Mais les méduses sont nombreuses dans le lagon et seulement une méduse bleue appelée Cassiopea est très urticante et peut même provoquer des vomissements selon votre sensibilité à sa toxine.

Juste pour information, mais je ne chercherais pas à en rencontrer une pour vous la présenter : Les méduses du genre Cassiopea sont les seules méduses qui se tiennent posées sur le fond, l'ombrelle retournée, et les tentacules vers le haut. Une particularité qui leur vaut l’appellation d’upside-down jellyfish en anglais qui signifie "méduse à l'envers". Cette curieuse position leur permet de recevoir une luminosité suffisante pour les algues symbiotiques qu’elles abritent dans leurs tissus. Grâce au phénomène de photosynthèse, ces algues produisent des glucides utilisés par la méduse comme base alimentaire. Elle peut compléter son alimentation par la capture d'animaux planctoniques grâce à ses tentacules urticants.


*****
 Plus tard dans la journée, nous avons récupérer sa grande sœur...

Mais le verre étant arrivé à sa capacité maximale, nous ne vous montrerons pas de cousine plus ventrue !

J'espère que vous nous en excuserez, nous essayerons de faire mieux la prochaine fois.

Tata bisous.

vendredi 29 novembre 2013

Les mines de Thio

Je vais vous parler un peu du lieu de travail de l'homme !

En 1876, on découvre de la garniérite à Thio et, dès 1880, la Société Le Nickel, plus connu sous le nom de SLN, s'y installe. En 1889, elle fonde une usine de fusion à Ouroué mais la ferme deux ans plus tard. Par la suite, elle ouvre une nouvelle usine à Thio Mission de 1912 à 1930. Après une baisse de production dû à une crise dans les années trente, l'exploitation a repris dans les deux sites de la région.

Ces deux sites sur lesquels Didoux travaille sont : La mine du Plateau et la mine de camp des Sapins.

La mine du Plateau, sur la rive gauche de la rivière, surplombe le village. Depuis 1875, on y a extrait plus de 2 millions de tonnes de minerai à 3%. Le minerai est transporté par camion jusqu'au port sur une distance de 13 km. Pour information, notre futur logement de fonction se trouvera pas loin de cette mine.
La mine du camp des Sapins, exploitée depuis 1972, se trouve elle sur la rive droite, dans la Chaîne, à mi-chemin entre Thio et Boulouparis, à 800 mètre d'altitude. De la route traversière au sommet de la mine compté 45 minutes de voiture, mais une fois là haut, vous êtes à un des rares points de vue où vous pouvez voir la côte est et la côte ouest. Vu la situation géographique, le minerai est acheminé depuis le site minier jusque dans la vallée de Thio par un téléphérique géant (7,5 km de long, 125 bennes de 950 kg/h). Puis il est transporté par camion jusqu'au bord de la mer, sur 20 km.
Imaginez que Didoux se balade d'une mine à l'autre selon les besoins d'entretien des machines, ce qui équivaut à un trajet d'une bonne heure.

Les mines emploient environ 200 personnes. Au total, elles produisent près de 600 000 tonnes de minerai brut par an. A ce jour, 40 millions de tonnes de minerai ont été extraites de ces deux mines, dont on a tiré 900 000 tonnes de nickel métal.

Chaque mois, l'Office de Tourisme de Thio organise des visites de la mine du Plateau. Thio, berceau de l'exploitation minière en Nouvelle-Calédonie, est la plus ancienne mine du territoire et la seule accessible au public. Une occasion unique que je ne raterais pas de vous faire partager et de faire le plein de photos, rendez-vous est pris le 14 décembre.

jeudi 28 novembre 2013

Quelques vues extérieures

Après avoir vu notre intérieur, voici à quoi ressemble notre environnement :

 


Je vous en montrerais un peu plus la semaine prochaine...
 

mercredi 27 novembre 2013

Une baie de rêve

Je voudrais faire un peu d'histoire et vous raconter les prémices de la ville de Nouméa.

Après avoir planté leur drapeau à Balade (ville sur la côte est) déclarant ainsi la Nouvelle-Calédonie française, les français envoient Tardy de Montravel en quête d'un site pour établir un second poste fortifié. Marin avant tout, Tardy de Montravel trouve sur la côte ouest la baie de ses rêves, un abri sûr pour une flotte. Mais ce qui pouvait convenir pour l'établissement d'un entrepôt commercial, tel que Paddon premier colon (anglais) le fit ici, notamment en eau douce était dramatiquement insuffisant pour une ville.

Bien sûr le site naturel, la rade et ses collines verdoyantes surplombant de multiples baies aux eaux profondes étaient des splendeurs, mais ... derrière les baies, et là où surgira une ville, se trouve un marécage et des palétuviers. Sur une pointe un fort se dresse, le fort Constantine, tout sauf gracieux et autour quelques cabanes recouvertes de tôles et de planches. Ceci est Port de France, une ville à devenir.


Tardy de Montravel qui a choisi la baie de Nouméa pour y établir son Port de France, fit une grave erreur en élisant le seul site dépouru de source ou de rivière, dans une île pourtant si généreusement arrosée. Et ce manque d'approvisionnement d'eau sera longtemps crucial.
Peut-on imaginer ce qu'était la vie de ces marins-soldats-maçons dans cette bourgade naissante ? La seule eau qu'ils peuvent consommer est l'eau de la pluie qu'ils recueillent des toitures ou l'eaux des puits chargés en sel, dû à la proximité de la mer.

Cette ville naissante abrite une petite armée de pionniers sales, assoiffés, mal nourris et logés dans des conditions primaires non loin d'un marécage. Tout est nouveau, les saisons à l'envers, le climat, les plantes, les étoiles et les hommes du pays. Adossée à un arrière-pays hostile, la place forte a peur. La vie n'est pas radieuse.
En plus d'un emplacement plus que difficile, le choix du nom pose problème.  Port de France se confond facilement avec Fort de France en Martinique et les lettres souvent se perdent, et quand on sait le temps que mettait le courrier à voyager à l'époque de tel détour n'était pas bien vécu. Cette confusion décidera le gouvernement  à abandonner ce presque homonyme pour Nouméa, nom d'origine kanak.

mardi 26 novembre 2013

La belle rouge !

Voici la nouvelle voiture de fonction de Didoux... jusqu'à la prochaine !


lundi 25 novembre 2013

Le circuit des crêtes (2)

Nous poursuivons notre petite ballade sur les hauteurs de Nouméa.

Nous allons cette fois-ci au sommet du Mont Montravel, point culminant de la ville à 167 mètres. C'est à cet endroit stratégique que nous nous retrouvons au pied de la fameuse tour Mobilis, le plus gros relais de la capitale pour nos télécommunications. Mais en dehors de cela, l'intérêt de ce lieu est sa vue époustouflante qui offre un panoramique à 360° de toute la presqu'île. Vision belle à voir mais pas très photogénique, donc ce n'est pas une histoire sans parole mais un panoramique sans images !

Nous finirons notre circuit en redescendant de notre "montagne" et en s'arrêtant à Notre Dame du Pacifique. Sur un belvédère, des croyants ont créé un véritable lieu de culte à ciel ouvert. Vous passez un petit portillon et suivez une allée pour arriver sous la Dame. Sur un socle de béton, Notre Dame du Pacifique se dresse face à la mer. Ce n'est pas un chef d'œuvre de la statuaire: les pans plissés de sa robe, du voile, les bras étendus dans le geste de la compassion, perpétuent la tradition des moulages religieux de la fin du XIXè siècle et du culte à Marie. Mais il n'en reste pas moins qu'un certain charme se dégage de cette statue et de son environnement. Une réelle dévotion est présente ici et les preuves de celle-ci sont nombreuses. Les fidèles ont même, il y a quelques mois, sortis un CD en l'hommage de leur vierge.

 

Le dernier mont de la ville est le Ouen Toro qui culmine à 128 mètres, mais il n'y a rien à raconter sur celui-ci. C'est un lieu de promenades dominicales et pour les marcheurs le départ pour de nombreux circuits pédestres.

Le circuit des crêtes est fini, et je vous dis à bientôt pour une prochaine excursion.

dimanche 24 novembre 2013

Le circuit des crêtes

J'ai décide de reprendre, pour votre plus grand plaisir je l'espère, les visites de la capitale, celle-ci n'ayant pas encore livrée tous ses secrets. Donc nous allons aujourd'hui et les jours suivants faire le circuit des crêtes.

Tout d'abord en partant du Quartier Latin, à deux pas du Vayu, nous allons rapidement monter sur le premier mont : le Mont Coffyn. Son nom lui vient du nom du chef de bataillon Coffyn qui traça le premier plan de la ville de Nouméa. Ce mont est facilement reconnaissable par sa croix de Lorraine. A 78 mètre d'altitude, cette croix est visible de nombreux points de la ville. Elle fut dressée en souvenir du ralliement de la Nouvelle-Calédonie à la France libre en 1940. En ce lieu, vous avez un beau panorama sur la Baie de l'Orphelinat.

Nous redescendons de ce petit promontoire pour descendre la rue René Coty qui nous mène au Mont Vénus. Vénus... en souvenir de l'installation sur cette colline en 1874 d'une mission astronomique chargée d'étudier le passage de la planète. Mais nous sommes ici surtout pour voir l'Eglise du Vœu.
Construite en 1953 pour remercier la Vierge d'avoir protégée Nouméa pendant la Seconde Guerre Mondiale d'un débarquement japonais, cette petite église possède un charme simple, habillée toute de blanc.

samedi 23 novembre 2013

Vous avez dit Kangoo !?

Alors ce matin nous avons pris la décision de nous acheter notre nouvelle voiture. Vous allez être surpris mais nous ne recherchons plus un 4x4 mais une Kangoo !

Après moultes réflexions sur la consommation, l'entretien et le reste, nous avons pensé que l'investissement dans un 4x4 n'était pas nécessaire. Refaisant un topo de nos besoins, nous en sommes arrivés à la conclusion qu'une Kangoo était la voiture de la situation.

Je disais donc que ce matin nous avions pris la décision de nous acheter notre nouvelle voiture. Munis de notre petite liste, sept étant le nombre d'adresses de concessionnaires de voitures d'occasion à Nouméa, nous partîmes vaillants pour notre quête. Nous réalisâmes rapidement que notre graal ne s'y trouverait pas. Malheureusement tous ses "vilains" offraient des services à des sommes bien trop trébuchantes. Nous abandonnâmes assez rapidement (après trois visites) cette chimère et rentrâmes dépités.

Sentant encore la force et la foi en notre mission du jour, nous nous repliâmes sur les petites annonces. Une nouvelle liste fut faite et ... (la suite au prochain épisode)

vendredi 22 novembre 2013

Les golfs de Nouvelle-Calédonie

Aujourd'hui je voudrais vous parler non pas des golfs en mer mais des golfs sur terre.
Trois parcours de golf aux difficultés et paysages variés vous attendent en Nouvelle-Calédonie.

Je passe devant l'un d'eux assez souvent quand je me rend au Centre Culturel Tjibaou, c'est le Golf de Tina situé dans un parc de 80 ha, à 10 mn du centre ville de Nouméa. Après les 9 premiers trous vallonnés, au milieu de la forêt sèche, les 9 autres trous se trouve au bord de la mangrove et du lagon calédonien. Il est vrai que son emplacement est idéal. Tina est un quartier très cossu donc le golf est à l'image du quartier, où les maisons sont cachées derrière des hautes barrières et des services de sécurité. Mais ne soyons pas médisants, c'est un très beau golf.

Ensuite il y a le Golf de Dumbéa, il est situé dans le nord de la commune, après le Parc Fayard. Ce golf est un golf municipal charmant, devant lequel nous passons de temps en temps pour rendre visite à Stellio, l'ami de Didoux. Il est à seulement 20 minutes de Nouméa et se trouve au pied de la Chaîne. L'accueil n'est pas sophistiqué, il est soigné. Un lieu a priori fort apprécié des amateurs. Et je peux tout à fait le comprendre, le cadre est très agréable. C'est un peu un golf à la campagne (comme en Angleterre).

Le dernier, mais pas des moindres est le Golf des Paillotes de la Ouenghi. Notre golf ! Toujours sur la côte Ouest, à Boulouparis, il faut compter une heure en direction du Nord en partance de Nouméa. Il propose un parcours simple sans grandes difficultés. Mais il fait tout de même parti des étapes de grand championnats comme le South Pacific Golf Championship, comme le Golf de Tina. Sa spécificité se trouve dans sa localisation avec un côté rivière et un côté montagne, au 6ème trou, on peut même apercevoir la mer.

J'irais y faire un tour la semaine prochaine pour prendre quelques clichés pour vous montrer le luxe dans lequel nous vivons. Et vous introduire dans ce paysage green !

jeudi 21 novembre 2013

Vu de l'intérieur


 
Vous devrez patientez pour les extérieurs.

mercredi 20 novembre 2013

Les paillotes de Ouenghi

Nous y voilà ! Nouveau boulot, nouveau logement.
Celui ci est provisoire mais je voulais quand même vous montrer notre nouveau chez nous pendant la semaine jusqu'à mi décembre.

Vous avez pu le comprendre grâce au titre nous sommes désormais aux Paillotes de Ouenghi. Je ne vous cacherais pas que la dénomination "paillotes" me laissait un peu perplexe. J'ai donc cherché sur internet pour voir si il y avait une description plus explicite de ce lieu, et j'ai trouvé :
"Quinze paillotes/bungalows de style mélanésien, avec tout le confort (salle d'eau, téléphone et climatisation) dans un environnement calme et fleuri. Chacune comprend un lit double et  la possibilité de deux places en mezzanine pour les enfants.
Ces "paillotes" ont décidément bien des charmes : grand confort, bonne table, piscine, golf, tennis et proximité de la rivière..."
Cela semblait plutôt prometteur. Jusqu'au moment où j'ai poussé un peu plus mes recherches et ai trouvé sur le site Tripadvisor, que tout bon voyageur connait, les commentaires d'anciens clients. Et là, sur dix avis, j'avais six avis "HORRIBLE".

Tout ceci était bien mitigé entre un descriptif accrocheur et des clients majoritairement horrifiés. Mais résignés à notre sort, nous n'avions pas notre mot à dire sur le choix du logement de fonction fourni avec le poste.

Je pense que dans un cas comme le notre, il vaut mieux s'attendre au pire qu'au meilleur, car c'est avec cet état d'esprit que vous êtes souvent agréablement surpris. Et ce fut notre cas !
Quand vous entrez dans le domaine, vous roulez sur une route bordée de Niaoulis (frères de l'Eucalyptus pour ceux qui l'ignorent) entourée de part et d'autre par un très beau golf. Quand vous arrivez enfin au parking, vous découvrez de jolies petites maisons carrés et individuelles en pierre dans un cadre de verdure. Chacune dispose d'une petite terrasse abritée privative avec une table, deux chaises et un canapé. La disposition intérieure est très simple mais le principal s'y trouve et c'est propre.
Donc nous sommes assez contents de ce nouveau "chez nous".

P.S. Aujourd'hui le temps n'est pas au "beau" donc je vous montrerais tout ça dès que le soleil montrera le bout de son nez.

mardi 19 novembre 2013

C'est quoi ce nom ?

Dans Nouméa nous avons un parc tout beau, tout neuf : le Parc municipal Georges-Brunelet du Receiving.

Situé entre les quartiers de la Baie de l'Orphelinat, du Motor Pool et de l'Anse Vata, cette zone ne fut intégré au périmètre de la ville qu'en 1874. D'abord appelé la « Plaine des Batailles », il resta en friche jusqu'à l'inauguration le 15 juillet 1895 du premier vélodrome du territoire. Le lieu pris alors le nom de « Quartier du Vélodrome ». Dans les années 1930, il fut réaménagé avec l’aide des Etablissements Ballande : la piste, jusqu’alors en terre, fut goudronnée, l’éclairage électrique installé pour les courses en nocturne.

 
Mais en 1942, les Américains y établirent une base de l’US Navy équipée d'une station de réception radioélectrique (receiving station, en ricain). C’est à cette époque que le quartier a été baptisé « Receiving ».
Modernisé en 1953, le vélodrome municipal Georges-Brunelet a été désaffecté en 1966 pour être installé dans le quartier de Magenta. C'est seulement dans les années 2000 que l'ancien Vélodrome Georges-Brunelet fut transformé en parc municipal.

Lors d’une enquête réalisée en 2010, plus de 70 % des nouméens interrogés ont exprimé leur satisfaction d’avoir un parc municipal de 6,5 hectares, véritable poumon vert au coeur de la ville. Toutefois, ils ont souhaité disposer de plus de végétation dans cet espace. C’est pourquoi, la ville de Nouméa a engagé, en octobre 2012, d’importants travaux d’aménagement et d’embellissement. Ce nouvel espace permet aux habitants de découvrir quatre ambiances végétales représentatives de la biodiversité et de l’endémisme exceptionnel de la flore locale et de se sensibiliser à la protection d’essences rares.

Ce nom cachait donc une histoire !

lundi 18 novembre 2013

Au turbin

Ce matin c'est la course !

Je dois vite me lever pour me préparer et aller travailler sur le site de Véro et Dédé (la belle-soeur et le frère de Didoux). Donc je n'ai pas le temps de préparer un sujet digne de ce nom.

En ce moment entre ce site et mes cours, je n'ai pas beaucoup de temps pour faire autre chose en semaine, un peu comme les gens "normaux". Et le week-end, vu qu'on n'a plus que deux jours avec Didoux, je ne bosse pas trop. A côté de cela, quelqu'un attend mes services pour finir son site. Les journées n'ont décidemment pas assez d'heures, à mon sens, pour faire tout ce que j'ai à faire.

Mais bon je ne vais pas me plaindre, je déteste m'ennuyer !

dimanche 17 novembre 2013

Erotik Kanak

"Les bambous gravés de Nouvelle-Calédonie (XIXe siècle) sont une des expressions les plus originales de la représentation des coutumes kanak. Parmi les motifs évoqués : des scènes traditionnelles de village, de cérémonies de deuil et d'échange, de pêche, de navigation, de danse ou de parades guerrières, souvent accompagnées de clins d'œil sur un monde européen fraîchement débarqué. Ô surprise, on découvre aussi quelques scènes érotiques pleines d'invention, de verdeur et d'humour."

Roger Boulay, ethnologue et spécialiste du patrimoine kanak, relève depuis des années ces scènes érotiques. C'est donc lui qui, avec le Centre Culturel Tjibaou, propose dans ce même Centre une exposition de ces œuvres. Un point de vue léger qui nous montre le point de vu des artistes de l'époque sur un thème peu banal.

Nous sommes donc allés voir ce que le temps ne nous a pas transmis. Car nous ne savons pas grand chose de la sexualité des indigènes qui fut "lavée" par la pudibonderie des missionnaires. Nous avons déambulé au milieu de ces représentations de la sexualité kanak. Rien d'aussi exotique que les dessins indiens avec leur Kama Sutra, mais des images naïves non dénuées d'humeur.

Une exposition et un travail que l'auteur a livré dans un livre disponible dans toutes les bonnes librairies.

samedi 16 novembre 2013

En route pour...

Aujourd'hui nous profitons du magnifique ciel bleu et de la nouvelle voiture de Didoux pour sortir un peu de la capitale. Nous allons pouvoir conduire sans inquiétude et découvrir un peu de la côte ouest. De plus Didoux souhaite me montrer notre futur logement provisoire avant notre installation sur Thio.


Entre lagon et contreforts de la Chaîne, la côte "sous le vent" est le pays des grandes plaines, de la savane, des bosquets de niaoulis et de gaïacs. C'est la brousse, avec ses domaines d'élevage côté mer, ses mines côté montagne, quelques tribus et "la ville à la campagne" : Boulouparis, notre destination.
Nous partons donc serein traversant ces splendides plaines et cette route sans fin qui mène jusqu'au nord. Nous passons ainsi près du Cocecolocoa ("casser le cou") endroit où selon le légende, les femmes adultères et les condamnés étaient autrefois précipités dans le vide depuis ce col. Pour arriver à La Tontouta.

 
Et une excursion ne serait pas une excursion sans des événements imprévus ! Donc nous nous sommes fait contrôler par la Gendarmerie Nationale. Ils étaient, a priori, à la recherche d'un véhicule similaire au notre, nous avons supposé qu'il avait été volé. Vu que nous étions en règle, on nous avons poursuivit notre route.
A 20 km de Tontouta, nous avons traversé la Ouenghi ("la rivière des Pierres") et nous sommes allés faire un tour pour voir notre futur logement Les Paillotes de Ouenghi. Là je fais volontairement l'impasse pour revenir sur ce lieu lors de notre installation la semaine prochaine.
Nous avons ensuite continuer plus au nord pour passer le col des Gaïacs et arriver au coquet village de Boulouparis.

 
Aux portes de la brousse, il nomme Boulouparis "La ville à la campagne", mais soyons honnête cela relève plus du village avec environ 2000 habitants que d'une ville. Leurs emblèmes sont le cerf et la crevette célébrés chaque année en mai, car leur élevage est intensif en ce lieu.
 On y trouve également une distillerie artisanale de niaouli, où je compte bien me rendre très prochainement mais ce sera pour un autre article.

Tata bisous.

vendredi 15 novembre 2013

Comme promis...

Alors le plumage était là ...

 
... mais la saveur n'était pas toujours au rendez-vous. Dommage !

La Chaumière

Pour notre premier week-end (normal) en amoureux, j'ai décidé de faire une chose des plus ordinaire : aller au restaurant en amoureux !

J'ai donc sorti mon guide touristique, qui me sert toujours quand j'ai besoin d'une idée ou d'une information, et j'ai trouvé un charmant restaurant. Le description y est prometteuse : La Chaumière, 13 rue du Docteur-Guégan dans le Quartier Latin (à deux pas de chez nous, c'est parfait), se loge dans une ancienne maison coloniale. C'est une fusion de saveurs et de couleurs qui vous attendent !
Et il est vrai que les deux cartes sont alléchantes.

 
J'essayerais de vous faire quelques photos du lieu et du repas pour vous en laisser juges. Et bien sûr je vous donnerais mon avis si le ramage se rapporte au plumage.

jeudi 14 novembre 2013

Avoir du nez !

La dernière nouvelle du jour n'est pas des moindres.
Même si elle est officieuse, et que je ne donnerais pas le nom de ma source, je souhaitais vous en parler.

Nous avons appris que Didoux avait du nez ! Je ne parle pas de son nez, qui se trouve au milieu de son visage, mais de son flair... ou de sa chance. Car apparemment il serait possible qu'en début de l'année prochaine, l'entreprise pour laquelle il travaillait, et qu'il vient donc de quitter, va se retrouver sans contrat pour le site de Goro. Ce qui signifiera surement que des têtes vont tomber.
Et vu que Didoux, comme moi, a le talent de ne pas se faire aimer de certains chefs, on peut supposer qu'il aurait perdu son emploi.

Alors ça si ce n'est pas avoir du nez pour quitter son emploi avant de le perdre, je ne sais pas ce que c'est !

mercredi 13 novembre 2013

A cheval

"En Nouvelle-Calédonie, le cheval était et demeure roi. Si, aujourd'hui, on voit davantage de chevaux en brousse que dans les rues de Nouméa, avant la Seconde Guerre Mondiale, nombreux étaient les Nouméens qui possédaient leur propre cheval. Et si l'on remonte encore dans le temps, on s'aperçoit que les propriétaires terriens ont très rapidement cherché à comparer les qualités respectives de leurs montures. Mais à l'époque, il n'existait pas de champ de courses. Qu'à cela ne tienne...

Nous sommes en 1865. Lors d'un dîner à Païta, Sheridan Witt, le gérant des biens Paddon, suggère d'organiser une course. L'idée est, selon les récits, accueillie "avec joie" par l'assistance. Aussitôt, le premier comité est créé et, en semaine, il décide que cet événement aura lieu le 16 août, le jour de la fête de l'Empereur. L'aventure des courses débute à Nouméa, à l'anse du Styx, plus connue aujourd'hui sous le nom des baie des Citrons, sur les propriétés Tuband et Georges Welton. Cette première connaît un véritable succès populaire. Mais, pour des raisons inconnues, il n'y aura pas de courses pendant les trois années qui suivent.

De nouvelles courses sont organisées à partir de 1868. Jusqu'en 1879, les compétitions se déroulent à l'anse du Styx, ainsi que sur un terrain situé route de l'Anse-Vata, avant d'être déplacées à Dumbéa jusqu'en 1928.
Puis les courses reviendront à Nouméa, à partir de 1929, mais sur un troisième site. Les turfistes et autres amateurs de chevaux se retrouvent dès lors à l'hippodrome de Magenta, à l'emplacement de l'actuel aérodrome, et ce jusqu'à la Seconde Guerre Mondiale. Les courses attirent alors une foule considérable, autant féminine que masculine, endimanchée pour l'occasion. C'est l'endroit où il faut être vu. Mais la seconde Guerre Mondiale touche également le caillou en 1942 et les troupes américaines décident d'utiliser l'emplacement pour construire un aérodrome. L'hippodrome et sa petite tribune disparaissent donc.

Dès lors, Henri-Milliard, homme d'affaires et homme politique, passionné de sport, va arpenter la ville et ses environs pour trouver un site. Il arrête son choix sur un terrain au pied du Ouen Toro, où se situe le champ de courses actuel. Les courses très attendues par le public reprennent dès 1946 et connaissent un fort engouement. Après le décès de  Henri-Milliard en 1948, et après maintes difficultés, l'hippodrome est enfin conçu selon son projet grâce à la municipalité. L'hippodrome  Henri-Milliard est né. Depuis, des générations d'éleveurs, de propriétaires, d'entraineurs et de jockeys se sont succédés sur cette piste de 1400 mètres de long." (article extrait du journal le nouméa mag)

Il ne nous reste plus qu'à attendre un événement hippique et nous vous rapporterons quelques images.

mardi 12 novembre 2013

Retour au sérieux

Aujourd'hui marque le retour au sérieux...

Didoux est au travail donc je me dois de retourner à mes études. Cette fois-ci je n'ai qu'une matière à préparer donc je me dois d'y consacrer le plus de temps possible pour un résultat optimum et un stress zéro à l'examen de février. Je ne rentrerais pas davantage dans les détails car je ne pense pas que cela vous passionnerait.

Sinon, en plus de cela, je dois finir deux sites car je pense que mes "clients" commencent à s'impatienter. L'un d'eux concerne un business local donc je vous montrerais le résultat une fois le travail en ligne et complétement achevé.

En parallèle de ces deux objectifs, je vais travailler sur une formation complémentaire à mes études, faire un peu de ménage et essayer de trouver du temps pour une petite pause lecture (professionnelle).
A priori mon emploi du temps va être bien chargé donc... au boulot !

lundi 11 novembre 2013

Nouveau boulot...

Demain Didoux attaque son nouveau travail.

Il va dorénavant travailler pour Liebherr. L’entreprise familiale a été fondée en 1949 par Hans Liebherr. La grande réussite de la première grue à tour mobile, économique et facile à monter, a posé les bases du développement de l’entreprise. Aujourd’hui, Liebherr compte parmi les plus grands fabricants mondiaux d’engins de construction et s’est aussi fait un nom dans de nombreux autres domaines comme fournisseur de produits et de services de haute technologie et axés sur les besoins des utilisateurs. Depuis l'entreprise est devenue un groupe qui compte plus de 130 sociétés avec environ 38 000 employés réparties dans le monde entier, plus un avec Didoux.

Tout d'abord il va commencer par une ou deux semaines de formation sur Nouméa et sur Kouaoua. Pour ensuite prendre son poste à Thio. Donc pour l'instant pas de changement majeur, on attend demain de connaître son emploi du temps et puis on avisera.

Sinon... qui dit nouveau boulot, dit nouveau look... donc je me suis armée de ma paire de ciseaux et d'un peigne... et couic couic... plus de cheveux !
Bon je me suis un peu trop énervée sur la longueur et la coupe est un peu courte, mais je suis assez contente de moi et cela lui va très bien. Il est parfait pour rencontrer ses nouveaux petits camarades.
Plus qu'à attendre demain !!

dimanche 10 novembre 2013