samedi 23 mars 2013

Les Trésors de l'Outre mer

Aujourd'hui, j'ai simplement envie de vous narguer en vous contant les aléas de la vie sous le soleil de la Nouvelle-Calédonie, bien sûr !

Plus précisément je voudrais vous parler d'un article paru dans le magazine Géo de janvier : "En terre kanak, la mer est reine".

Cet article aborde le sujet du patrimoine mondial de l'Unesco et donc du lagon calédonien.
On y apprend que ce lagon est le plus grand du monde (23 000 km2 dont 16 000 inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO) et compte parmi les mieux préservés, grâce à sa gestion modèle qui repose sur la tradition et qui a même inspiré la législation locale.
Au large de Nouméa, la réalité surpasse les rêves, le lagon constellé d'une vingtaine d'îlots et d'atolls est un véritable Eden pour les plongeurs qui frayent entre mérous, tortues et requins. Ici, on peut facilement jouer les Robinson. Seuls 100 000 visiteurs viennent chaque année en Nouvelle-Calédonie.

Les scientifiques ont recensé ici plus d'espèces marines que dans la grande barrière de corail australienne. Sous ces eaux d'une couleur incroyable s'épanouissent 13 000 espèces végétales et animales, tels que le tricot rayé (serpent marin au venin mortel), les baleines à bosse grandes ailes ou encore les dugongs. Fait rare, on estime que 4% de ces espèces sont endémiques, comme le nautile, le picot canaque ou le "Protogobius attiti".
Selon Emmanuel Coutures, biologiste en charge du dossier patrimoine mondial pour la province Sud, cette région du Pacifique Sud jouit des conditions idéales pour l'éclosion de la vie  avec une température de l'eau comprise entre 25 et 29°C, une salinité stable et surtout une barrière récifale si bien conservée que les poissons et mollusques n'ont pas besoin de migrer pour chercher de la nourriture.

Au delà du lagon d'autres merveilles sont à découvrir dans ce pays. Ainsi tout le long du littoral, la mangrove déroule son tapis d'herbes folles, de mousses et de racines épaisses. Une jungle où s'aventurent régulièrement les kanaks pour ramasser des crabes,  pêcher quelques crevettes, mais aussi entrer en communion avec les esprits. Selon la tradition kanak, la mangrove abrite l'âme des ancêtres. C'est un lieu "tabou", à la fois sacré et interdit, dans lequel on peut pénétrer qu'en ayant réaliser une "coutume", c'est-à-dire une offrande à la nature.

Cet article peint également le portrait de plusieurs personnages locaux qui sont tous amoureux de leur océan et qui pensent que "nous sommes tous constitués de chacune des gouttes de cet océan qui nous a vu grandir et nous fait vivre".

Je vous invite à lire cet article dans son intégralité si vous voulez en savoir davantage.
  

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