mercredi 19 février 2014

C'est dengue !

je fais en ce moment dans les "problèmes". Après le danger en voiture, aujourd'hui les problèmes de santé dû aux moustiques.

Je parle bien de problèmes au pluriel car cette gentille bestiole, qui nous irrite et nous gratte, nous transmet plusieurs maladies. Ici sur le Caillou, nous pouvons attraper la dengue, le chikungunya et le dernier arrivé est le zika.
Alors qui sont-elles ?

La dengue (prononcé « dingue »), anciennement appelée « grippe tropicale », « fièvre rouge » ou « petit palu », est une infection virale. Elle est transmise à l'être humain par l'intermédiaire de la piqûre d'un moustique diurne du genre Aedes, lui-même infecté par un virus de la dengue. Cette infection virale entraîne classiquement fièvre, mal de tête, douleurs musculaires et articulaires, fatigue, nausées, vomissements et éruption cutanée. La guérison survient généralement en une semaine. Il existe des formes hémorragiques ou avec syndrome de choc, rares et sévères, pouvant entraîner la mort. Il n'existe pas encore de vaccin ni de traitement spécifique antiviral, mais plusieurs vaccins sont en développement.

Le chikungunya est une maladie infectieuse tropicale, due à un arbovirus transmise par des moustiques du genre Aedes (encore). Le nom est d'origine makondée et signifie : « qui se recourbe, qui se recroqueville ». La traduction de chikungunya en français signifie « maladie qui brise les os » ou « maladie de l'homme courbé » car elle occasionne de très fortes douleurs articulaires associées à une raideur, ce qui donne aux patients infectés une attitude courbée très caractéristique. La transmission du virus d'un humain malade à un moustique se fait par le sang aspiré lors de la piqûre. La contamination d'un homme sain est réalisée par la salive de moustiques qui ont été infectés quelques jours ou quelques semaines auparavant. Plusieurs espèces de moustiques sont susceptibles de transmettre le chikungunya, mais seules Aedes aegypti et Aedes albopictus ont été à ce jour identifiées comme vecteurs épidémiques, à cause de leur adaptation aux zones d'habitat humain.

Et enfin... Le virus Zika qui tire son nom d'une forêt en Ouganda où il a été identifié pour la première fois en 1947. Répandu dans les régions tropicales d'Asie et d'Afrique, il est responsable en 2007 d'une épidémie sur les îles Yap, en Micronésie, où il infecte près des trois quarts des habitants de l'île. Fin 2013, les services sanitaires de Polynésie française estiment que 55 000 personnes ont été touchées par le Zika sur une période d'environ 3 mois, soit un cinquième de la population totale. Cette épidémie du Zika touche pour la première fois un territoire européen, provoquant ainsi un intérêt accru de la communauté scientifique, d'autant plus que la Polynésie Française dispose d'un réseau hospitalier et des structures permettant d'observer la propagation de ce virus et son impact sur une population. Fin décembre 2013, 19 cas de complication en syndrome de Guillain-Barré sont enregistrés. Et vu que nous sommes proches, nous commençons à être touchés. Transmis par la piqûre d'un moustique infecté, il peut entraîner un syndrome proche des autres arboviroses, avec fièvre, éruption cutanée, céphalée et douleurs articulaires, spontanément résolutif. C'est par ailleurs le seul arbovirus pour lequel une transmission sexuelle a été mise en évidence.

C'est compliqué tout ça et pas très intéressant au premier abord, mais cela fait parti de notre quotidien et il est primordial d'en être informé et de se protéger.

2 commentaires:

  1. alain domi2/19/2014

    Nous sommes allée à Crémieu deux jours, d'où retard dans la lecture....
    Quant à vos problèmes de moustiques...Il faut s'installer une moustiquaire autour de soi..... voilà une bonne idée pour le concours Lépine...
    Bisoous

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    1. La moustiquaire2/20/2014

      Alors tu veux parler d'une moustiquaire constante ? Dans ce cas il vaut mieux utiliser un répulsif c'est plus facile que d'enfiler une combinaison anti-moustiques.
      Sinon si c'est pour le bateau, la question ne se pose pas trop, ils sont rares à nous rendre visite et tant mieux.
      Bisous

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